Trente-sept étudiants de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (Est d’Abidjan) ont été interpellés lundi après des heurts avec la police, selon un responsable de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), principal syndicat estudiantin.
"Trente-sept étudiants ont été interpellés" à l’issue de ces heurts qui ont fait "au moins trois blessés", a dit l’un des responsables de la Fesci, joint au téléphone par une journaliste de ALERTE INFO.
Selon des témoins, des agents de police ont "lancé du gaz lacrymogène" lorsque des membres de la Fesci, en grève depuis mercredi, tentaient de "faire sortir des étudiants" des facultés de "Sciences économiques et droit" de leurs amphithéâtres, conduisant à des jets de pierre et des saccages de véhicules.
"Nous avons entamé une grève depuis mercredi et elle devrait prendre fin ce lundi mais certains étudiants sont venus. On leur a donc demandé de rentrer chez eux", a expliqué un membre du principal syndicat estudiantin ivoirien sous couvert d’anonymat.
"Dimanche, 15 cargos de police y compris de la gendarmerie sont entrés sur l’espace universitaire", a-t-il poursuivi, reprochant aux agents des forces de l’ordre de ne pas "communiquer avec les étudiants".
La présence des forces de l’ordre au sein de la plus grande université de Côte d’Ivoire fait partie des points de divergence entre la Fesci et les enseignants.
Les étudiants demandent le départ de la police quand la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs (CNEC) se montre plutôt favorable à son maintien.
MYA
"Trente-sept étudiants ont été interpellés" à l’issue de ces heurts qui ont fait "au moins trois blessés", a dit l’un des responsables de la Fesci, joint au téléphone par une journaliste de ALERTE INFO.
Selon des témoins, des agents de police ont "lancé du gaz lacrymogène" lorsque des membres de la Fesci, en grève depuis mercredi, tentaient de "faire sortir des étudiants" des facultés de "Sciences économiques et droit" de leurs amphithéâtres, conduisant à des jets de pierre et des saccages de véhicules.
"Nous avons entamé une grève depuis mercredi et elle devrait prendre fin ce lundi mais certains étudiants sont venus. On leur a donc demandé de rentrer chez eux", a expliqué un membre du principal syndicat estudiantin ivoirien sous couvert d’anonymat.
"Dimanche, 15 cargos de police y compris de la gendarmerie sont entrés sur l’espace universitaire", a-t-il poursuivi, reprochant aux agents des forces de l’ordre de ne pas "communiquer avec les étudiants".
La présence des forces de l’ordre au sein de la plus grande université de Côte d’Ivoire fait partie des points de divergence entre la Fesci et les enseignants.
Les étudiants demandent le départ de la police quand la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs (CNEC) se montre plutôt favorable à son maintien.
MYA