Journaliste, Jules Corchet est le directeur Afrique d’une chaîne de télé dont le siège est en Côte d’Ivoire. Nous l’avons rencontré et il parle de cette chaîne qui émet sur le bouquet.
Quelle est la thématique de votre chaîne ?
C’est une chaîne panafricaine basée à Paris, d’où nous émettons. Une chaîne généraliste, c'est-à-dire que nous traitons tout type de sujets. Même si par moments, bien que son promoteur soit un journaliste féru de la culture africaine, les gens ont tendance à penser que c’est une chaîne purement culturelle. C’est une chaîne généraliste qui traite de tous les sujets.
Etes-vous à jour vis-à-vis de la Haute autorité de communication audiovisuelle (Haca)?
Notre télé n’a pas son siège social ici, en Côte d’Ivoire. C'est-à-dire que nous émettons comme toutes les radios internationales qui sont présentes, ici. Donc, nous ne sommes pas affiliés à la Haca. Nous n’avons jamais reçu de convocation de la Haca non plus, puisque notre siège n’est pas ici. Nous avons des régies ici, qui traitent de tout ce qui émane de la télévision. C’est la régie qui répond de nos actions ici. Donc, nous sommes à jour vis-à-vis du fisc et je pense que cela est largement suffisant.
Comment allez-vous faire pour tenir face à la concurrence ?
Nous appelons à la concurrence de tous nos vœux. Notre télé est une chaîne dirigée exclusivement par des professionnels du métier. C'est-à-dire des journalistes chevronnés. Donc plus, il y a de chaînes de télévision, plus les Africains ont le choix. Et en ce moment là, ils feront le meilleur choix des thématiques qu’on leur propose. Donc, nous appelons de tout cœur à la concurrence.
Avez-vous des programmes assez équilibrés ?
Nos programmes sont équilibrés. Pour celui qui connaît un tout petit peu notre chaîne, nous faisons des programmes intemporels. C'est-à-dire des programmes qui ne sont pas figés dans le temps. Nous traitons de tout type de sujet, qu’il soit institutionnel, culturel ou social. Le promoteur ayant fait le constat en général qu’en Afrique, ceux qui ont les moyens monopolisent la parole, Nous sommes venus pour faire le contrepoids de cela. Donner la parole à ceux qui n’ont pas accès aux médias d’Etat de pour s’exprimer. Mais, nos programmes que nous faisons sont toujours équilibrés. Nous donnons la parole à tout le monde.
Les hommes politiques de l’opposition peuvent-ils s’adresser à votre chaîne ?
Bien entendu. Pendant l’élection présidentielle 2015 en Côte d’Ivoire, nous avons initié un programme qui a consisté à recevoir tous les candidats, sauf le président sortant qui n’a pas pu se déplacer sur notre plateau. Mais, tous les autres candidats y sont passés. Cela veut dire que nous tendons la main à tous les partis politiques, à toutes les organisations qui existent. En Côte d’Ivoire ou partout en Afrique où nous sommes implantés, personne ne peut nous taxer d’avoir pris partie pour telle ou pour telle chose. Nous prenons le temps d’analyser, nous prenons le temps d’approcher les différents camps afin de tirer le bon positionnement. Les programmes politiques, le journal télévisé (JT) que nous présentons sont toujours vérifiés à la source, avant de diffuser tel ou tel élément.
Avez-vous des studios sur place à Abidjan ?
Nous sommes plantés à Abidjan depuis seulement 1 an et demi. Donc, nous sommes encore un bébé en devenir. Et, nous sommes très bien positionnés d’ailleurs. Nous avons des professionnels qui nous suivent. Effectivement, nous sommes en train d’installer un studio ici à Abidjan, dans nos locaux. Mais, indépendamment de cela, nous avons des émissions qui partent d’ici et qui ne sont pas forcément enregistrées dans un studio de télévision. Mais, un studio sera ouvert d’ici à la rentrée prochaine. Il y a du travail qui est en train d’être fait.
Avez-vous le personnel adéquat ?
Absolument, que ce soit ici, à Paris ou dans toutes les régions où nous sommes présents. Les journalistes qui travaillent avec nous sont, pour la plupart, des personnes qui ont reçu la formation de journaliste. Donc, des journalistes reconnus officiellement. Nous avons des techniciens, comme toute chaîne de télévision. Mais, ceux qui tiennent les débats, le micro, les programmes sont des journalistes professionnels.
Dans combien de pays d’Afrique êtes-vous présents?
Nous couvrons une quarantaine de pays d’Afrique. Nous sommes hébergés sur le bouquet satellite Canal-Sat. Donc, nous couvrons tous les pays que couvre Canal horizon.
Quelles sont vos émissions-phares?
Nous avons l’émission ‘’Trace’’, qui retrace la vie de toute les personnes qui sont parties de ‘’rien’’ pour atteindre un stade de ‘’vénération’’ surtout qui ont réussi dans les affaires. Nous avons une émission qui s’appelle ‘’Wife’’, c’est une émission dédiée exclusivement aux femmes porteuses d’initiatives, de projets, qui tirent le continent vers le haut quel que soit le secteur dans lequel elles travaillent. Nous avons aussi l’émission U-média, qui traite de l’actualité des médias (presse écrite, presse parlée, audiovisuelle…). C’est une émission qui traite de tous les aspects de la vie des médias. Nous avons aussi des émissions comme le JTS. C’est une émission qui parle de la vie des artistes, de leur actualité. Ce sont des émissions qui tendent la perche à toutes les personnes qui racontent leur vie de façon positive. Aujourd’hui, nous nous rendons compte que la jeunesse a besoin d’exemple ‘’propre’’ des gens qui ont galéré et qui se sont battus pour sortir la tête haute. Et, qui aujourd’hui continuent de soutenir ceux qui sont à la traîne. Nous avons aussi l’émission ‘’Alternative’’ qui parle des Ong, ceux qui parlent de développement durable. Donner une autre alternative à ce que nous connaissons habituellement.
Avez-vous le dispositif technique?
Bien entendu ! Nous n’avons pas les moyens d’une chaîne de télévision d’Etat. Mais, l’essentiel est qu’aujourd’hui, nous sommes opérationnels pour enregistrer toute sorte d’émission, de tout point de vue. Nous sommes petits peut-être par la taille, mais techniquement, nous sommes peut-être mieux que certains médias d’Etat. On peut ne pas nous aimer, mais lorsqu’on regarde les images, personne ne peut dire que nous faisons des émissions de basse qualité et de qualité technique moindre. A ce niveau, on peut se taper la poitrine pour dire que nous faisons partie des télévisions qui ont été félicitées, sur la plate-forme européenne, du point de vue de la qualité, des images que nous présentons.
Après un an de présence en Côte d’Ivoire, quel bilan tirez-vous ?
Pour le peu de temps que nous avons passé ici, le bilan est positif. Parce que, lorsque nous arrivions au départ, les gens avaient du mal à prononcer le nom de cette chaîne. Aujourd’hui, quand il y a des évènements, automatiquement, les gens viennent vers nous pour nous solliciter pour la couverture de ces évènements. Même, au niveau des élites, quand il y a des évènements, on nous contacte pour la couverture. Cela veut dire qu’il y a du travail qui a été fait. Aujourd’hui, nous entrons petit à petit dans les foyers des Ivoiriens. Nous n’avons pas encore fait un lancement officiel parce que nous attendons de finir le studio. Il y a des émissions qui vont arriver sur l’antenne. Nous attendons de mettre tout cela en œuvre avant de faire un lancement officiel. Mais, aujourd’hui, pour le peu de temps que nous sommes-là, nous sommes satisfaits du travail qui est en train d’être fait.
Quel objectif voulez-vous atteindre à terme ?
A terme, c’est faire la chaîne l’une des chaînes de télévision les plus prisées en Afrique en proposant des sujets et des thématiques importants, en traitant des sujets qui intéressent la population, en mettant l’accent sur la culture. Parce qu’aujourd’hui, l’une des tares de l’Afrique est que nous avons abandonné nos cultures. La chaîne se donne pour mission de promouvoir la culture africaine, promouvoir ce qui se fait de mieux, de bien en Afrique. Dieu seul sait ce qui se fait de bien en Afrique. Malheureusement, les Africains n’ont pas le sens de la communication. On a tendance à penser que rien ne marche en Afrique. Quand vous discutez avec un Occidental chez lui en Europe, et que vous lui parlez de vos projets, il vous demande si vous avez les moyens de réaliser ce que vous dites, parce qu’ils ont une méconnaissance de l’Afrique. On a l’impression que l’Afrique est encore aux années d’après indépendance. Alors qu’aujourd’hui l’Afrique a de réelles potentialités. Mais, nous ne savons pas promouvoir ce que nous avons ici. Nos gouvernants font de bonnes choses, même si certaines de leurs actions sont critiquables. Il y a de bonnes choses que les gouvernants font ici, mais comme il n’y a pas de communication, on pense que rien n’est fait. Il ne faudrait pas que les télévisions d’Etat pensent que nous sommes des concurrents ou que les gouvernants croient que nous sommes à la solde de l’Occident. Notre télé a été créée par des Africains, les capitaux sont purement privés. Nous n’avons pas d’homme politique derrière nous. Chaque journaliste qui travaille pour notre télé est actionnaire. C’est une télévision purement privée. Tout ce que nous faisons, nous le faisons de façon équitable. Nous sommes satisfaits. Mais, il y a encore un gros boulot à faire. Il faudrait que le secteur soit libéralisé. Il faudrait que les Africains apprennent à communiquer sur différents médias. Il faut que les langues se délient et cela ne peut se faire que sur des plateaux de télévision.
M.Ouattara /Coll : ROK
Quelle est la thématique de votre chaîne ?
C’est une chaîne panafricaine basée à Paris, d’où nous émettons. Une chaîne généraliste, c'est-à-dire que nous traitons tout type de sujets. Même si par moments, bien que son promoteur soit un journaliste féru de la culture africaine, les gens ont tendance à penser que c’est une chaîne purement culturelle. C’est une chaîne généraliste qui traite de tous les sujets.
Etes-vous à jour vis-à-vis de la Haute autorité de communication audiovisuelle (Haca)?
Notre télé n’a pas son siège social ici, en Côte d’Ivoire. C'est-à-dire que nous émettons comme toutes les radios internationales qui sont présentes, ici. Donc, nous ne sommes pas affiliés à la Haca. Nous n’avons jamais reçu de convocation de la Haca non plus, puisque notre siège n’est pas ici. Nous avons des régies ici, qui traitent de tout ce qui émane de la télévision. C’est la régie qui répond de nos actions ici. Donc, nous sommes à jour vis-à-vis du fisc et je pense que cela est largement suffisant.
Comment allez-vous faire pour tenir face à la concurrence ?
Nous appelons à la concurrence de tous nos vœux. Notre télé est une chaîne dirigée exclusivement par des professionnels du métier. C'est-à-dire des journalistes chevronnés. Donc plus, il y a de chaînes de télévision, plus les Africains ont le choix. Et en ce moment là, ils feront le meilleur choix des thématiques qu’on leur propose. Donc, nous appelons de tout cœur à la concurrence.
Avez-vous des programmes assez équilibrés ?
Nos programmes sont équilibrés. Pour celui qui connaît un tout petit peu notre chaîne, nous faisons des programmes intemporels. C'est-à-dire des programmes qui ne sont pas figés dans le temps. Nous traitons de tout type de sujet, qu’il soit institutionnel, culturel ou social. Le promoteur ayant fait le constat en général qu’en Afrique, ceux qui ont les moyens monopolisent la parole, Nous sommes venus pour faire le contrepoids de cela. Donner la parole à ceux qui n’ont pas accès aux médias d’Etat de pour s’exprimer. Mais, nos programmes que nous faisons sont toujours équilibrés. Nous donnons la parole à tout le monde.
Les hommes politiques de l’opposition peuvent-ils s’adresser à votre chaîne ?
Bien entendu. Pendant l’élection présidentielle 2015 en Côte d’Ivoire, nous avons initié un programme qui a consisté à recevoir tous les candidats, sauf le président sortant qui n’a pas pu se déplacer sur notre plateau. Mais, tous les autres candidats y sont passés. Cela veut dire que nous tendons la main à tous les partis politiques, à toutes les organisations qui existent. En Côte d’Ivoire ou partout en Afrique où nous sommes implantés, personne ne peut nous taxer d’avoir pris partie pour telle ou pour telle chose. Nous prenons le temps d’analyser, nous prenons le temps d’approcher les différents camps afin de tirer le bon positionnement. Les programmes politiques, le journal télévisé (JT) que nous présentons sont toujours vérifiés à la source, avant de diffuser tel ou tel élément.
Avez-vous des studios sur place à Abidjan ?
Nous sommes plantés à Abidjan depuis seulement 1 an et demi. Donc, nous sommes encore un bébé en devenir. Et, nous sommes très bien positionnés d’ailleurs. Nous avons des professionnels qui nous suivent. Effectivement, nous sommes en train d’installer un studio ici à Abidjan, dans nos locaux. Mais, indépendamment de cela, nous avons des émissions qui partent d’ici et qui ne sont pas forcément enregistrées dans un studio de télévision. Mais, un studio sera ouvert d’ici à la rentrée prochaine. Il y a du travail qui est en train d’être fait.
Avez-vous le personnel adéquat ?
Absolument, que ce soit ici, à Paris ou dans toutes les régions où nous sommes présents. Les journalistes qui travaillent avec nous sont, pour la plupart, des personnes qui ont reçu la formation de journaliste. Donc, des journalistes reconnus officiellement. Nous avons des techniciens, comme toute chaîne de télévision. Mais, ceux qui tiennent les débats, le micro, les programmes sont des journalistes professionnels.
Dans combien de pays d’Afrique êtes-vous présents?
Nous couvrons une quarantaine de pays d’Afrique. Nous sommes hébergés sur le bouquet satellite Canal-Sat. Donc, nous couvrons tous les pays que couvre Canal horizon.
Quelles sont vos émissions-phares?
Nous avons l’émission ‘’Trace’’, qui retrace la vie de toute les personnes qui sont parties de ‘’rien’’ pour atteindre un stade de ‘’vénération’’ surtout qui ont réussi dans les affaires. Nous avons une émission qui s’appelle ‘’Wife’’, c’est une émission dédiée exclusivement aux femmes porteuses d’initiatives, de projets, qui tirent le continent vers le haut quel que soit le secteur dans lequel elles travaillent. Nous avons aussi l’émission U-média, qui traite de l’actualité des médias (presse écrite, presse parlée, audiovisuelle…). C’est une émission qui traite de tous les aspects de la vie des médias. Nous avons aussi des émissions comme le JTS. C’est une émission qui parle de la vie des artistes, de leur actualité. Ce sont des émissions qui tendent la perche à toutes les personnes qui racontent leur vie de façon positive. Aujourd’hui, nous nous rendons compte que la jeunesse a besoin d’exemple ‘’propre’’ des gens qui ont galéré et qui se sont battus pour sortir la tête haute. Et, qui aujourd’hui continuent de soutenir ceux qui sont à la traîne. Nous avons aussi l’émission ‘’Alternative’’ qui parle des Ong, ceux qui parlent de développement durable. Donner une autre alternative à ce que nous connaissons habituellement.
Avez-vous le dispositif technique?
Bien entendu ! Nous n’avons pas les moyens d’une chaîne de télévision d’Etat. Mais, l’essentiel est qu’aujourd’hui, nous sommes opérationnels pour enregistrer toute sorte d’émission, de tout point de vue. Nous sommes petits peut-être par la taille, mais techniquement, nous sommes peut-être mieux que certains médias d’Etat. On peut ne pas nous aimer, mais lorsqu’on regarde les images, personne ne peut dire que nous faisons des émissions de basse qualité et de qualité technique moindre. A ce niveau, on peut se taper la poitrine pour dire que nous faisons partie des télévisions qui ont été félicitées, sur la plate-forme européenne, du point de vue de la qualité, des images que nous présentons.
Après un an de présence en Côte d’Ivoire, quel bilan tirez-vous ?
Pour le peu de temps que nous avons passé ici, le bilan est positif. Parce que, lorsque nous arrivions au départ, les gens avaient du mal à prononcer le nom de cette chaîne. Aujourd’hui, quand il y a des évènements, automatiquement, les gens viennent vers nous pour nous solliciter pour la couverture de ces évènements. Même, au niveau des élites, quand il y a des évènements, on nous contacte pour la couverture. Cela veut dire qu’il y a du travail qui a été fait. Aujourd’hui, nous entrons petit à petit dans les foyers des Ivoiriens. Nous n’avons pas encore fait un lancement officiel parce que nous attendons de finir le studio. Il y a des émissions qui vont arriver sur l’antenne. Nous attendons de mettre tout cela en œuvre avant de faire un lancement officiel. Mais, aujourd’hui, pour le peu de temps que nous sommes-là, nous sommes satisfaits du travail qui est en train d’être fait.
Quel objectif voulez-vous atteindre à terme ?
A terme, c’est faire la chaîne l’une des chaînes de télévision les plus prisées en Afrique en proposant des sujets et des thématiques importants, en traitant des sujets qui intéressent la population, en mettant l’accent sur la culture. Parce qu’aujourd’hui, l’une des tares de l’Afrique est que nous avons abandonné nos cultures. La chaîne se donne pour mission de promouvoir la culture africaine, promouvoir ce qui se fait de mieux, de bien en Afrique. Dieu seul sait ce qui se fait de bien en Afrique. Malheureusement, les Africains n’ont pas le sens de la communication. On a tendance à penser que rien ne marche en Afrique. Quand vous discutez avec un Occidental chez lui en Europe, et que vous lui parlez de vos projets, il vous demande si vous avez les moyens de réaliser ce que vous dites, parce qu’ils ont une méconnaissance de l’Afrique. On a l’impression que l’Afrique est encore aux années d’après indépendance. Alors qu’aujourd’hui l’Afrique a de réelles potentialités. Mais, nous ne savons pas promouvoir ce que nous avons ici. Nos gouvernants font de bonnes choses, même si certaines de leurs actions sont critiquables. Il y a de bonnes choses que les gouvernants font ici, mais comme il n’y a pas de communication, on pense que rien n’est fait. Il ne faudrait pas que les télévisions d’Etat pensent que nous sommes des concurrents ou que les gouvernants croient que nous sommes à la solde de l’Occident. Notre télé a été créée par des Africains, les capitaux sont purement privés. Nous n’avons pas d’homme politique derrière nous. Chaque journaliste qui travaille pour notre télé est actionnaire. C’est une télévision purement privée. Tout ce que nous faisons, nous le faisons de façon équitable. Nous sommes satisfaits. Mais, il y a encore un gros boulot à faire. Il faudrait que le secteur soit libéralisé. Il faudrait que les Africains apprennent à communiquer sur différents médias. Il faut que les langues se délient et cela ne peut se faire que sur des plateaux de télévision.
M.Ouattara /Coll : ROK