La Coordination des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (COEECI) a affirmé mercredi ne pas être "concernée" par la mesure du gouvernement qui a annoncé "la suspension des activités des syndicats d’étudiants sur tout le territoire national", à l’issue d’un Conseil des ministres.
"La COEECI ne se sent pas concernée et poursuit ses activités", a dit son secrétaire général, Aristide Ozoukou qualifiant la décision du gouvernement de "fuite en avant".
Lundi de violents affrontements ont opposé la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), principal syndicat d’étudiants aux policiers déployés depuis plusieurs mois à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.
Plusieurs véhicules ont été incendiés et des bureaux saccagés au cours des échauffourées. La Fesci a annoncé l’interpellation d’une trentaine d’étudiants.
Quarante-huit heures après ces violents affrontements, le gouvernement ivoirien a décidé de suspendre "jusqu’à nouvel ordre les activités des syndicats d’étudiants sur l’ensemble du territoire national" pour "la sauvegarde du système de l’enseignement supérieur" en Côte d’Ivoire, lors d’un Conseil de ministres.
Selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, ces syndicats d’étudiants ont créé "des conditions de violence et un climat de terreur" sur le campus alors que la volonté du gouvernement depuis la fin de la crise 2010-2011 était "d’instaurer un climat de paix et de sérénité à l’université".
Le gouvernement a également annoncé "le maintien des forces de l’ordre" sur le campus universitaire pour "assurer la sécurité des biens et des personnes" contrairement aux syndicats d’étudiants qui souhaitent leur départ.
ABL
"La COEECI ne se sent pas concernée et poursuit ses activités", a dit son secrétaire général, Aristide Ozoukou qualifiant la décision du gouvernement de "fuite en avant".
Lundi de violents affrontements ont opposé la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), principal syndicat d’étudiants aux policiers déployés depuis plusieurs mois à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.
Plusieurs véhicules ont été incendiés et des bureaux saccagés au cours des échauffourées. La Fesci a annoncé l’interpellation d’une trentaine d’étudiants.
Quarante-huit heures après ces violents affrontements, le gouvernement ivoirien a décidé de suspendre "jusqu’à nouvel ordre les activités des syndicats d’étudiants sur l’ensemble du territoire national" pour "la sauvegarde du système de l’enseignement supérieur" en Côte d’Ivoire, lors d’un Conseil de ministres.
Selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, ces syndicats d’étudiants ont créé "des conditions de violence et un climat de terreur" sur le campus alors que la volonté du gouvernement depuis la fin de la crise 2010-2011 était "d’instaurer un climat de paix et de sérénité à l’université".
Le gouvernement a également annoncé "le maintien des forces de l’ordre" sur le campus universitaire pour "assurer la sécurité des biens et des personnes" contrairement aux syndicats d’étudiants qui souhaitent leur départ.
ABL