Le campus de l’Université d’Abidjan-Cocody a été le théâtre, le lundi 18 juillet dernier, de violents affrontements entre étudiants et policiers ayant causé de nombreux blessés, des arrestations et des dégâts matériels. Dans cette déclaration, le JFPI se prononce sur cette situation et interpelle les pouvoirs publics sur leur responsabilité.
Les faits
La fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) a lancé du 4 au 10 Juillet 2016, l’opération baptisée «Rouge, rouge» dont le point culminant est le décret de cinq jours de grève renouvelable sur toute l’étendue de l’Université Félix Houphouët-Boigny. Ce ras-le-bol s’explique par le mépris des autorités universitaires à faire face aux revendications des étudiants :
-Le projet de déguerpissement des étudiants des résidences universitaires du campus de Cocody au profit de l’organisation des jeux de la Francophonie
-Le faible taux d’attribution des bourses d’études universitaires
-Les difficultés dans le processus d’inscription à la scolarité et la délivrance des diplômes universitaires
-La probabilité d’une session unique
-Les coûts élevés des frais de scolarité
-La réforme du BTS
-Le respect du décret régissant les frais d’inscription dans les grandes écoles
-Réduction des frais d’inscription des CFC et des FIP
-Admission des étudiants dans les cités universitaires déjà réhabilitées (Riviera2, Mermoz et Cité rouge)
-Construction d’espaces gastronomiques à la bourse des étudiants
-Augmentation du parc auto sur les lignes d’étudiants
-Installation de dispositifs à l’Université Nangui Abrogoua (UNA)
Face au succès franc de ce mot d’ordre de grève, le gouvernement ivoirien, plutôt que d’appeler au dialogue pour résoudre les problèmes, a organisé, malgré les franchises universitaires, une violente descente des forces de l’ordre sur le campus, transformant celui-ci en un champ de bataille rangée entre étudiants et forces de l’ordre (rappelant la triste guerre de )
Bilan : Plus d’une cinquantaine d’étudiants arrêtés, de nombreux blessés graves et d’importants dégâts matériels.
Notre analyse
Depuis plus d’un an, la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien (JFPI) n’a de cesse d’interpeller vivement et vigoureusement les autorités ivoiriennes sur la situation explosive de l’Université.
A l’évidence, les derniers événements témoignent de l’impuissance des autorités à faire face aux défis de l’école ivoirienne dans son ensemble.
Notre position
La Jeunesse du Front Populaire Ivoirien :
1-Apporte son soutien et sa compassion à tous les étudiants blessés
2-Condamne sans réserve les violences sur l’espace universitaire
3-Dénonce la décision du dernier conseil des ministres de suspendre toute activité syndicale et ce, jusqu’à nouvel sur l’espace universitaire, rappelant à toute fin utile «qu’il n’y aura pas d’école nouvelle sans véritable démocratie».
4-Exige la libération immédiate et sans condition des étudiants interpellés puis incarcérés
5-Se réjouit enfin de la nomination d’un nouveau président de l’Université Félix Houphouët-Boigny, même si la JFPI milite pour un président élu.
6-Espère que le président nommé au forceps sera à la hauteur des défis syndicaux
7-En tout état de cause, le JFPI réaffirme son soutien à la FESCI et à toute organisation syndicale qui lutte farouchement avec les actions légales et légitimes pour la restauration de l’image déjà ternie de l’Université
Fait à Abidjan, le 21 Juillet 2016
Pour la JFPI
Le Secrétaire National
Konaté navigué
Les faits
La fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) a lancé du 4 au 10 Juillet 2016, l’opération baptisée «Rouge, rouge» dont le point culminant est le décret de cinq jours de grève renouvelable sur toute l’étendue de l’Université Félix Houphouët-Boigny. Ce ras-le-bol s’explique par le mépris des autorités universitaires à faire face aux revendications des étudiants :
-Le projet de déguerpissement des étudiants des résidences universitaires du campus de Cocody au profit de l’organisation des jeux de la Francophonie
-Le faible taux d’attribution des bourses d’études universitaires
-Les difficultés dans le processus d’inscription à la scolarité et la délivrance des diplômes universitaires
-La probabilité d’une session unique
-Les coûts élevés des frais de scolarité
-La réforme du BTS
-Le respect du décret régissant les frais d’inscription dans les grandes écoles
-Réduction des frais d’inscription des CFC et des FIP
-Admission des étudiants dans les cités universitaires déjà réhabilitées (Riviera2, Mermoz et Cité rouge)
-Construction d’espaces gastronomiques à la bourse des étudiants
-Augmentation du parc auto sur les lignes d’étudiants
-Installation de dispositifs à l’Université Nangui Abrogoua (UNA)
Face au succès franc de ce mot d’ordre de grève, le gouvernement ivoirien, plutôt que d’appeler au dialogue pour résoudre les problèmes, a organisé, malgré les franchises universitaires, une violente descente des forces de l’ordre sur le campus, transformant celui-ci en un champ de bataille rangée entre étudiants et forces de l’ordre (rappelant la triste guerre de )
Bilan : Plus d’une cinquantaine d’étudiants arrêtés, de nombreux blessés graves et d’importants dégâts matériels.
Notre analyse
Depuis plus d’un an, la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien (JFPI) n’a de cesse d’interpeller vivement et vigoureusement les autorités ivoiriennes sur la situation explosive de l’Université.
A l’évidence, les derniers événements témoignent de l’impuissance des autorités à faire face aux défis de l’école ivoirienne dans son ensemble.
Notre position
La Jeunesse du Front Populaire Ivoirien :
1-Apporte son soutien et sa compassion à tous les étudiants blessés
2-Condamne sans réserve les violences sur l’espace universitaire
3-Dénonce la décision du dernier conseil des ministres de suspendre toute activité syndicale et ce, jusqu’à nouvel sur l’espace universitaire, rappelant à toute fin utile «qu’il n’y aura pas d’école nouvelle sans véritable démocratie».
4-Exige la libération immédiate et sans condition des étudiants interpellés puis incarcérés
5-Se réjouit enfin de la nomination d’un nouveau président de l’Université Félix Houphouët-Boigny, même si la JFPI milite pour un président élu.
6-Espère que le président nommé au forceps sera à la hauteur des défis syndicaux
7-En tout état de cause, le JFPI réaffirme son soutien à la FESCI et à toute organisation syndicale qui lutte farouchement avec les actions légales et légitimes pour la restauration de l’image déjà ternie de l’Université
Fait à Abidjan, le 21 Juillet 2016
Pour la JFPI
Le Secrétaire National
Konaté navigué