Les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) seront célébrées à Cracovie, Pologne, du 26 au 31 juillet prochains. Nous vous proposons un article écrit par Mgr Xavier Echevarría, prélat de l’Opus Dei.
Une nouvelle fois, des centaines de milliers de jeunes garçons et de jeunes filles venant de tout le monde seront réunis autour du Saint-Père. Ils quitteront pendant quelques jours leurs foyers, leurs études ou leurs activités ordinaires pour célébrer ensemble la beauté de la foi chrétienne et de la sainte Église
L’intuition de Saint Jean-Paul II —qui a proposé ces journées aux jeunes il y a déjà 30 ans— s’est enracinée avec force dans la vie des garçons et des filles —catholiques ou non— du monde entier. Maintenant, ces Journées de 2016 reviennent aux origines géographiques et spirituelles du Saint pape polonais : c’est là que la miséricorde sera une fois encore l’étincelle qui allumera de nombreux désirs de don à Dieu, de vie au service des autres. Dans l’esprit de ceux qui traverseront l’Europe dans leur voyage vers Cracovie, résonneront ces paroles qui ont surpris le monde et qui sont toujours actuelles : N’ayez pas peur ! Ouvrez les portes au Christ !
En suivant les pas de Saint Jean-Paul II et de Sainte Faustine Kowalska —qui parlent de la Miséricorde de Dieu—, ces journées proposeront aux jeunes d’ouvrir les portes de leur âme, pour découvrir la miséricorde. En effet, il faut éviter le risque que la miséricorde devienne simplement un beau mot, capable de remplir des discours, des phrases réussies ou des chansons, sans prendre corps dans notre être et dans notre agir. C’est pour cela que le pape François offre de nombreuses occasions —dont les JMJ qui en sont un exemple— pour en faire l’expérience et pour l’incarner dans la vie courante.
La miséricorde de Dieu est identique à Lui-même, et c’est pour cela qu’elle jaillit de son même mystère. Pour dévoiler son contenu il faut l’accueillir et la meilleure façon pour le faire —le chemin le plus direct et joyeux— passe par la confession des fautes dans le Sacrement de Pénitence. Abandonner entre ses mains les offenses permet de connaître à quel point Il aime sa créature. « Jésus Christ —disait Saint Josémaria— attend toujours que nous revenions à Lui, précisément parce qu’Il connaît notre faiblesse ». Qu’Il veuille faire en sorte que de nombreux jeunes rentrent de Cracovie avec le regard plus propre et l’âme heureuse après s’être mis dans les mains de la grâce divine, après avoir ressenti l’accolade de ce Père divin qui attend toujours le retour de ses fils à Lui. N’ayons pas peur, ouvrons les portes à la miséricorde de Dieu ! C’est cette attitude qui amène à retourner au bien, si l’avons perdu, et qui génère de nouveaux désirs d’amour.
La miséricorde prend force aussi lorsqu’elle est mise en pratique. Tel est son pouvoir, parce qu’elle possède la capacité de remplir une vie, de transformer une existence grise en cette force puissante, positive et pacifique dont la société a besoin. Le non-conformisme sain caractérise l’âme jeune, comme l’expliquait Saint Josémaria : « Lorsque j’étais jeune j’étais rebelle, et je le suis toujours. Parce que je ne veux pas protester pour tout sans proposer une solution positive, je ne veux pas remplir la vie de désordre. Je me révolte contre tout cela ! Je veux être fils de Dieu, fréquenter Dieu, agir comme un homme qui sait qu’il a un destin éternel, et en plus de cela, passer par la vie en faisant tout le bien que je pourrai faire, en comprenant, en excusant, en pardonnant, en vivant avec tous… »
Ces journées en Pologne offriront de nombreuses occasions pour exercer la miséricorde, l’esprit de service : le partage avec des personnes inconnues, les moments d’attente, la chaleur, le froid, le manque de temps pour le sommeil ou d’autres incommodités seront des opportunités pour s’occuper des autres et les aider, comme le Christ le ferait. Que le Seigneur veuille qu’avec cette expérience, chacun rentre chez lui avec une résolution —concrète et personnelle— qui contribue à diffuser le pouvoir de la tendresse de Dieu dans tous les endroits de ce monde.
S’il est de ce jour une école de miséricorde, chaque pèlerin retournera à son lieu d’origine avec le sac à dos chargé d’espoir, capable de distribuer à pleines mains le trésor inépuisable que garde une âme qui s’est laissée embrasser par le Seigneur.
Mgr Xavier Echevarría
Une nouvelle fois, des centaines de milliers de jeunes garçons et de jeunes filles venant de tout le monde seront réunis autour du Saint-Père. Ils quitteront pendant quelques jours leurs foyers, leurs études ou leurs activités ordinaires pour célébrer ensemble la beauté de la foi chrétienne et de la sainte Église
L’intuition de Saint Jean-Paul II —qui a proposé ces journées aux jeunes il y a déjà 30 ans— s’est enracinée avec force dans la vie des garçons et des filles —catholiques ou non— du monde entier. Maintenant, ces Journées de 2016 reviennent aux origines géographiques et spirituelles du Saint pape polonais : c’est là que la miséricorde sera une fois encore l’étincelle qui allumera de nombreux désirs de don à Dieu, de vie au service des autres. Dans l’esprit de ceux qui traverseront l’Europe dans leur voyage vers Cracovie, résonneront ces paroles qui ont surpris le monde et qui sont toujours actuelles : N’ayez pas peur ! Ouvrez les portes au Christ !
En suivant les pas de Saint Jean-Paul II et de Sainte Faustine Kowalska —qui parlent de la Miséricorde de Dieu—, ces journées proposeront aux jeunes d’ouvrir les portes de leur âme, pour découvrir la miséricorde. En effet, il faut éviter le risque que la miséricorde devienne simplement un beau mot, capable de remplir des discours, des phrases réussies ou des chansons, sans prendre corps dans notre être et dans notre agir. C’est pour cela que le pape François offre de nombreuses occasions —dont les JMJ qui en sont un exemple— pour en faire l’expérience et pour l’incarner dans la vie courante.
La miséricorde de Dieu est identique à Lui-même, et c’est pour cela qu’elle jaillit de son même mystère. Pour dévoiler son contenu il faut l’accueillir et la meilleure façon pour le faire —le chemin le plus direct et joyeux— passe par la confession des fautes dans le Sacrement de Pénitence. Abandonner entre ses mains les offenses permet de connaître à quel point Il aime sa créature. « Jésus Christ —disait Saint Josémaria— attend toujours que nous revenions à Lui, précisément parce qu’Il connaît notre faiblesse ». Qu’Il veuille faire en sorte que de nombreux jeunes rentrent de Cracovie avec le regard plus propre et l’âme heureuse après s’être mis dans les mains de la grâce divine, après avoir ressenti l’accolade de ce Père divin qui attend toujours le retour de ses fils à Lui. N’ayons pas peur, ouvrons les portes à la miséricorde de Dieu ! C’est cette attitude qui amène à retourner au bien, si l’avons perdu, et qui génère de nouveaux désirs d’amour.
La miséricorde prend force aussi lorsqu’elle est mise en pratique. Tel est son pouvoir, parce qu’elle possède la capacité de remplir une vie, de transformer une existence grise en cette force puissante, positive et pacifique dont la société a besoin. Le non-conformisme sain caractérise l’âme jeune, comme l’expliquait Saint Josémaria : « Lorsque j’étais jeune j’étais rebelle, et je le suis toujours. Parce que je ne veux pas protester pour tout sans proposer une solution positive, je ne veux pas remplir la vie de désordre. Je me révolte contre tout cela ! Je veux être fils de Dieu, fréquenter Dieu, agir comme un homme qui sait qu’il a un destin éternel, et en plus de cela, passer par la vie en faisant tout le bien que je pourrai faire, en comprenant, en excusant, en pardonnant, en vivant avec tous… »
Ces journées en Pologne offriront de nombreuses occasions pour exercer la miséricorde, l’esprit de service : le partage avec des personnes inconnues, les moments d’attente, la chaleur, le froid, le manque de temps pour le sommeil ou d’autres incommodités seront des opportunités pour s’occuper des autres et les aider, comme le Christ le ferait. Que le Seigneur veuille qu’avec cette expérience, chacun rentre chez lui avec une résolution —concrète et personnelle— qui contribue à diffuser le pouvoir de la tendresse de Dieu dans tous les endroits de ce monde.
S’il est de ce jour une école de miséricorde, chaque pèlerin retournera à son lieu d’origine avec le sac à dos chargé d’espoir, capable de distribuer à pleines mains le trésor inépuisable que garde une âme qui s’est laissée embrasser par le Seigneur.
Mgr Xavier Echevarría