Le Rassemblement des républicains (RDR), le parti du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a accusé lundi la compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), cible de violentes manifestations en Côte d’Ivoire après l’augmentation du prix du courant, d’avoir ‘’péché par une communication approximative et des méthodes non adaptées au contexte’’ dans le pays.
“La mise en œuvre des dernières décisions du chef de l’Etat portant sur la cherté de la vie a connu des dysfonctionnements dans le secteur de l’électricité. La Compagnie ivoirienne d’électricité à péché par une communication approximative et des méthodes non adaptées au contexte’’, a déclaré le secrétaire général adjoint chargé du patrimoine et de l’administration, Gilbert Kafana, à l’ouverture d’une réunion du bureau politique qu’il présidait.
D’abord silencieuse, la grogne des Ivoiriens concernant le coût jugé élevé de leurs factures d’électricité se fait de plus en plus bruyante. Plusieurs manifestations, parfois violentes, ont eu lieu ces derniers jours à Yamoussoukro, la capitale politique, à Daloa (centre ouest) et à Bouaké (centre) où au moins deux manifestants sont morts par balles vendredi.
En janvier, les factures avaient connu une augmentation allant jusqu’à 50% contrairement aux 16% prévus par le gouvernement.
Pour calmer la grogne, le chef de l’Etat Alassane Ouattara avait annoncé l’annulation de cet ajustement tarifaire du coût de l’électricité et demandé le remboursement du trop-perçu aux abonnés.
Mais les deux dernières factures distribuées par la CIE à ses abonnés semblent ne pas avoir prises en compte les décisions du chef de l’Etat, amplifiant davantage la grogne des abonnés.
Serge Alain KOFFI
“La mise en œuvre des dernières décisions du chef de l’Etat portant sur la cherté de la vie a connu des dysfonctionnements dans le secteur de l’électricité. La Compagnie ivoirienne d’électricité à péché par une communication approximative et des méthodes non adaptées au contexte’’, a déclaré le secrétaire général adjoint chargé du patrimoine et de l’administration, Gilbert Kafana, à l’ouverture d’une réunion du bureau politique qu’il présidait.
D’abord silencieuse, la grogne des Ivoiriens concernant le coût jugé élevé de leurs factures d’électricité se fait de plus en plus bruyante. Plusieurs manifestations, parfois violentes, ont eu lieu ces derniers jours à Yamoussoukro, la capitale politique, à Daloa (centre ouest) et à Bouaké (centre) où au moins deux manifestants sont morts par balles vendredi.
En janvier, les factures avaient connu une augmentation allant jusqu’à 50% contrairement aux 16% prévus par le gouvernement.
Pour calmer la grogne, le chef de l’Etat Alassane Ouattara avait annoncé l’annulation de cet ajustement tarifaire du coût de l’électricité et demandé le remboursement du trop-perçu aux abonnés.
Mais les deux dernières factures distribuées par la CIE à ses abonnés semblent ne pas avoir prises en compte les décisions du chef de l’Etat, amplifiant davantage la grogne des abonnés.
Serge Alain KOFFI