Dans le cadre de l’allocation des transferts monétaires prévus pour 5000 ménages bénéficiaires de la phase pilote sur les 35 000 visés à terme à l’horizon 2020, le Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale, à travers l’Unité de Gestion du Projet Filets Sociaux Productif, met en œuvre une approche inclusive et participative.
L’objectif est de susciter une adhésion au processus et un consensus autour du choix des villages bénéficiaires et cela constitue l’un des défis majeurs à relever par l’Unité de Gestion du Projet Filets Sociaux Productifs.
Un atelier a été organisé à cet effet les 21 et 22 juillet 2016 au RAN Hôtel de Bouaké afin de procéder à la sélection des villages bénéficiaires de la phase pilote du projet en gardant en vue les critères d’équité et de transparence.
L’atelier a enregistré la présence effective du Ministre l’Emploi et de la Protection Sociale Monsieur Moussa DOSSO. Il a par ailleurs enregistré la présence des Sous-préfets, des Directeurs Régionaux de la protection sociale, des chefs traditionnels et des radios de proximité des régions du Kabadougou (Odiénné, Séguélon, Madinani, Samatiguila), du Gbêkê (Sakassou, Béoumi, Bouaké, Bodokro,), du Tonkpi (Man, Sipilou, Biankouman, Zouhanien et Danané), ainsi que des organes de presse de Bouaké (RTI Bouaké, Radio Bouaké et Radio Média Plus).
De manière pratique, au cours de la session plénière, les noms des différents villages ont été lus publiquement, enregistrés et reversés dans une corbeille après validation séance tenante par les autorités préfectorales et les leaders communautaires. Une traduction des objectifs a été faite en langues Baoulé, Malinké et Yacouba pour pallier les problèmes de communication et d’appréhension du message.
Au terme de la session de tirage au sort, ce sont, au total, 57 villages qui ont été sélectionnés selon la répartition ci-après :
- 17 villages pour la région du Gbêkê dont 4 sur la liste d’attente ;
- 7 villages pour la Kabadougou dont 4 sur la liste d’attente ;
- 33 villages pour le Tonkpi dont 4 sur la liste d’attente
Des enquêtes seront conduites dans les villages retenus, afin d’approfondir la connaissance du milieu et classifier les ménages des plus pauvres aux moins pauvres. En fonction d’un quota d’environ 110 ménages par villages une liste de ménages bénéficiaires sera dressée. La sensibilisation et la communication continues seront d’un réel intérêt pour éviter les biais de compréhension.
Dans l’ensemble, les participants ont manifesté un intérêt pour le projet et relevé sa capacité de transformation sociale si les leviers d’accompagnement sont mis en place : implication des communautés, mécanismes d’identification et système d’information, gestion des plaintes, suivi-évaluation, évaluation d’impact, stratégies de communication, mesures complémentaires de sensibilisation aux bonnes pratiques de vie…. Car il s’agit bien d’un investissement dans le capital humain qui doit administrer la preuve les filets sociaux sont une bonne réponse à la forte demande de nos concitoyens en matière d’offre de développement.
A ce propos, justifiant le principe de la mise en œuvre du projet en milieu rural, le Ministre a soutenu qu’un gouvernement responsable, est un gouvernement qui travaille sur toutes les dimensions du développement. Et c’est le cas en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, selon lui, même si notre pays dispose de richesses agricoles, on ne peut oublier tous ceux qui, dans nos villages, dans nos campements, vivent encore en dessous du seuil de pauvreté et manquent bien souvent du strict minimum.
Monsieur le Ministre a précisé par rapport aux villages qui n’ont pas été choisis, que comme tout projet d’envergure, on a besoin, d’éprouver le dispositif et de tirer des leçons avant la mise à l’échelle. Ces leçons permettront de s’orienter vers d’autres localités avec plus d’efficacité. Aussi, a-t-il lancé un appel, afin que les premiers bénéficiaires soient des modèles. Car, selon lui, cet accompagnement de l’Etat n’a pas vocation à freiner toute initiative propre. Bien au contraire, a-t-il souligné, c’est une invitation à considérer qu’un mieux-être social, peut être également un atout pour renforcer la capacité de travail.
Pour mémoire, le projet consiste à opérer des allocations trimestrielles de ressources en espèces, en milieu rural des zones Centre, Nord et Ouest (qui ont les scores de pauvreté les plus élevés) pour un montant trimestriel de 36 000 FCFA visant à renforcer la capacité de consommation et d’accessibilité des ménages les plus pauvres aux services sociaux de base.
L’objectif est de susciter une adhésion au processus et un consensus autour du choix des villages bénéficiaires et cela constitue l’un des défis majeurs à relever par l’Unité de Gestion du Projet Filets Sociaux Productifs.
Un atelier a été organisé à cet effet les 21 et 22 juillet 2016 au RAN Hôtel de Bouaké afin de procéder à la sélection des villages bénéficiaires de la phase pilote du projet en gardant en vue les critères d’équité et de transparence.
L’atelier a enregistré la présence effective du Ministre l’Emploi et de la Protection Sociale Monsieur Moussa DOSSO. Il a par ailleurs enregistré la présence des Sous-préfets, des Directeurs Régionaux de la protection sociale, des chefs traditionnels et des radios de proximité des régions du Kabadougou (Odiénné, Séguélon, Madinani, Samatiguila), du Gbêkê (Sakassou, Béoumi, Bouaké, Bodokro,), du Tonkpi (Man, Sipilou, Biankouman, Zouhanien et Danané), ainsi que des organes de presse de Bouaké (RTI Bouaké, Radio Bouaké et Radio Média Plus).
De manière pratique, au cours de la session plénière, les noms des différents villages ont été lus publiquement, enregistrés et reversés dans une corbeille après validation séance tenante par les autorités préfectorales et les leaders communautaires. Une traduction des objectifs a été faite en langues Baoulé, Malinké et Yacouba pour pallier les problèmes de communication et d’appréhension du message.
Au terme de la session de tirage au sort, ce sont, au total, 57 villages qui ont été sélectionnés selon la répartition ci-après :
- 17 villages pour la région du Gbêkê dont 4 sur la liste d’attente ;
- 7 villages pour la Kabadougou dont 4 sur la liste d’attente ;
- 33 villages pour le Tonkpi dont 4 sur la liste d’attente
Des enquêtes seront conduites dans les villages retenus, afin d’approfondir la connaissance du milieu et classifier les ménages des plus pauvres aux moins pauvres. En fonction d’un quota d’environ 110 ménages par villages une liste de ménages bénéficiaires sera dressée. La sensibilisation et la communication continues seront d’un réel intérêt pour éviter les biais de compréhension.
Dans l’ensemble, les participants ont manifesté un intérêt pour le projet et relevé sa capacité de transformation sociale si les leviers d’accompagnement sont mis en place : implication des communautés, mécanismes d’identification et système d’information, gestion des plaintes, suivi-évaluation, évaluation d’impact, stratégies de communication, mesures complémentaires de sensibilisation aux bonnes pratiques de vie…. Car il s’agit bien d’un investissement dans le capital humain qui doit administrer la preuve les filets sociaux sont une bonne réponse à la forte demande de nos concitoyens en matière d’offre de développement.
A ce propos, justifiant le principe de la mise en œuvre du projet en milieu rural, le Ministre a soutenu qu’un gouvernement responsable, est un gouvernement qui travaille sur toutes les dimensions du développement. Et c’est le cas en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, selon lui, même si notre pays dispose de richesses agricoles, on ne peut oublier tous ceux qui, dans nos villages, dans nos campements, vivent encore en dessous du seuil de pauvreté et manquent bien souvent du strict minimum.
Monsieur le Ministre a précisé par rapport aux villages qui n’ont pas été choisis, que comme tout projet d’envergure, on a besoin, d’éprouver le dispositif et de tirer des leçons avant la mise à l’échelle. Ces leçons permettront de s’orienter vers d’autres localités avec plus d’efficacité. Aussi, a-t-il lancé un appel, afin que les premiers bénéficiaires soient des modèles. Car, selon lui, cet accompagnement de l’Etat n’a pas vocation à freiner toute initiative propre. Bien au contraire, a-t-il souligné, c’est une invitation à considérer qu’un mieux-être social, peut être également un atout pour renforcer la capacité de travail.
Pour mémoire, le projet consiste à opérer des allocations trimestrielles de ressources en espèces, en milieu rural des zones Centre, Nord et Ouest (qui ont les scores de pauvreté les plus élevés) pour un montant trimestriel de 36 000 FCFA visant à renforcer la capacité de consommation et d’accessibilité des ménages les plus pauvres aux services sociaux de base.