Le gouvernement a suspendu les activités syndicales d'étudiants jusqu'à nouvel ordre dans toutes les universités du pays, particulièrement à l'Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody. L’intersyndicale des étudiants de l'Université de Bouaké (CEECI, FESCI, AGEECI, UNESCI, SYNESS) a décidé de ne pas rester indifférent.
Traoré Karamoko, secrétaire général national du Comité des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire, par ailleurs porte parole de l'intersyndicale et ses camarades, ont animé une conférence de presse, lundi 25juillet, à l'Université sans les responsables de la Fesci.
Le conférencier a d’emblée condamné les récents événements survenus sur le campus de Cocody. Il a cependant affirmé être en phase avec les motifs de la grève des étudiants. Revendications posées par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI).
« Nous condamnons avec la dernière énergie les violences qui ont eu lieu à l'UniversitéFélix Houphouët-Boigny de Cocody. Nous n'allons pas nous désolidariser de ce qui s'est passé à Cocody. La délocalisation des camarades de l'Université est un acte à condamner, nous ne pouvons cautionner cela. Les camarades ont eu pleinement raison de poser l'acte mais c'est la violence comme moyen d'expression, que nous devons revoir. Pour nous c'est le dialogue d'abord. La scolarité a brûlé, qui perd, ce sont les étudiants. Nous pouvons revendiquer sans toutefois brûler la scolarité. Je pouvais me lever en tant que premier responsable de structure du centre au nord et donner l’ordre pour qu’on paralyse les cours tout de suite, mais nous disons que nous devons nous inscrire dans un nouvel esprit de négociation et de dialogue. Si on fait un pas en arrière, nous avons toujours été suspendus mais nous menons nos activités », a indiqué Traoré Karamoko.
Pour ramener définitivement la paix et la tranquillité sur les différentes universités du pays, l’intersyndicale des étudiants de Bouaké souhaite une rencontre avec le ministre de tutelle et avec les différentes structures syndicales afin de créer un cadre de communication où les étudiants pourront exposer leurs difficultés aux autorités. Les responsables syndicaux ont salué l’attitude des étudiants qui n’ont pas participé aux casses et vols dans la ville pendant les manifestations contre la Cie.
Adama KOUAKOU
Traoré Karamoko, secrétaire général national du Comité des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire, par ailleurs porte parole de l'intersyndicale et ses camarades, ont animé une conférence de presse, lundi 25juillet, à l'Université sans les responsables de la Fesci.
Le conférencier a d’emblée condamné les récents événements survenus sur le campus de Cocody. Il a cependant affirmé être en phase avec les motifs de la grève des étudiants. Revendications posées par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI).
« Nous condamnons avec la dernière énergie les violences qui ont eu lieu à l'UniversitéFélix Houphouët-Boigny de Cocody. Nous n'allons pas nous désolidariser de ce qui s'est passé à Cocody. La délocalisation des camarades de l'Université est un acte à condamner, nous ne pouvons cautionner cela. Les camarades ont eu pleinement raison de poser l'acte mais c'est la violence comme moyen d'expression, que nous devons revoir. Pour nous c'est le dialogue d'abord. La scolarité a brûlé, qui perd, ce sont les étudiants. Nous pouvons revendiquer sans toutefois brûler la scolarité. Je pouvais me lever en tant que premier responsable de structure du centre au nord et donner l’ordre pour qu’on paralyse les cours tout de suite, mais nous disons que nous devons nous inscrire dans un nouvel esprit de négociation et de dialogue. Si on fait un pas en arrière, nous avons toujours été suspendus mais nous menons nos activités », a indiqué Traoré Karamoko.
Pour ramener définitivement la paix et la tranquillité sur les différentes universités du pays, l’intersyndicale des étudiants de Bouaké souhaite une rencontre avec le ministre de tutelle et avec les différentes structures syndicales afin de créer un cadre de communication où les étudiants pourront exposer leurs difficultés aux autorités. Les responsables syndicaux ont salué l’attitude des étudiants qui n’ont pas participé aux casses et vols dans la ville pendant les manifestations contre la Cie.
Adama KOUAKOU