Grand-Bassam (Côte d'Ivoire) - La 28ème édition du séminaire annuel national de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) a refermé ses portes, dimanche, à Grand Bassam, station balnéaire non loin d’Abidjan où les jeunes ont été invités à être des vecteurs de paix et de cohésion sociale, a constaté APA sur place.
Se prononçant sur le thème central, « Sécurité nationale et paix sociale : devoir de contribution de la jeunesse musulmane », l’Imam Djiguiba Cissé, Recteur de la grande mosquée du Plateau, (quartier administratif de la capitale économique ivoirienne, Abidjan), membre de l'Académie des sciences, des arts, des cultures d'Afrique et des diasporas africaines (ASCAD) a, invité la jeunesse à apprendre leur religion.
« On apprend tout avant d’apprendre la foi. D’où la difficulté de faire comprendre notre religion », a déploré le guide religieux selon qui ‘’nous avons tous besoin de nous inculquer la foi en islam ».
Poursuivant, l’Imam Cissé, président –fondateur de l’ONG Djigui (Grande Espérance), a exhorté ses cadets à « la culture de l’humilité, le pardon, la modestie et à un engagement citoyen »tout en les mettant en garde contre les effets néfastes d’une mauvaise et utilisation abusive des réseaux sociaux.
Dr Siaka Traoré, Premier adjoint au maire de la commune de Grand Bassam, parrain de cette édition du séminaire national de l’ AEEMCI , « s’est réjoui du choix par ses filleuls de cette ville, qui est plus qu’un hommage aux disparus du 13 mars dernier (attaque terroriste sur les plages de ladite ville), un devoir de mémoire, une invite à notre jeunesse sur les pratiques saines de l’islam débarrassé des oripeaux du fanatisme et qui accepte la différence ».
« Prenez sur vous d’être des vecteurs de paix et de cohésion sociale pour une nation plus forte et plus prospère », a recommandé, Dr Siaka Traoré, par ailleurs Conseiller Technique auprès du ministre auprès du Premier ministre en charge du budget et du portefeuille de l’Etat.
Au chapitre des résolutions, le séminaire qui a réuni environ 670 personnes venues de toutes les contrées de la Côte d’Ivoire et même de l’extérieur, a entre autres recommandé « que la jeunesse musulmane participe activement au processus de réconciliation nationale et de cohésion sociale mis en place par les autorités, s’engage à mieux se former et à apprendre les principes fondamentaux de l’Islam afin d’éviter toutes formes de radicalisation et de manipulation et s’attèle à appliquer l’éthique islamique afin de prévenir et de lutter contre les fléaux sociaux tels que le phénomène des microbes, le grand banditisme, la consommation des substances nuisibles…etc. ».
Des communications, des formations, des actions civiques et citoyennes ont meublé ce séminaire, ouvert le 25 juillet dernier qui a vu la participation du conférencier de renom, le Suisse Pr Tariq Ramadan.
Créée le 16 janvier 1975, l’AEEMCI est une structure islamique en Côte d’Ivoire qui contribue à la formation religieuse et managériale des élèves et étudiants musulmans pour l’émergence d’une élite musulmane consciente des valeurs républicaines et de sa responsabilité communautaire.
L’AEEMCI compte, à ce jour, près de 1000 sections, 150 sous-comités et 31 secrétariats régionaux fichés, repartis dans les écoles primaires, les collèges, les lycées, les grandes écoles, les campus et résidences universitaires sur toute l’étendue du territoire national. L’association revendique 60.000 membres et est actuellement dirigée par Mamadou Koné, étudiant en Communication.
SY/hs/ls
Se prononçant sur le thème central, « Sécurité nationale et paix sociale : devoir de contribution de la jeunesse musulmane », l’Imam Djiguiba Cissé, Recteur de la grande mosquée du Plateau, (quartier administratif de la capitale économique ivoirienne, Abidjan), membre de l'Académie des sciences, des arts, des cultures d'Afrique et des diasporas africaines (ASCAD) a, invité la jeunesse à apprendre leur religion.
« On apprend tout avant d’apprendre la foi. D’où la difficulté de faire comprendre notre religion », a déploré le guide religieux selon qui ‘’nous avons tous besoin de nous inculquer la foi en islam ».
Poursuivant, l’Imam Cissé, président –fondateur de l’ONG Djigui (Grande Espérance), a exhorté ses cadets à « la culture de l’humilité, le pardon, la modestie et à un engagement citoyen »tout en les mettant en garde contre les effets néfastes d’une mauvaise et utilisation abusive des réseaux sociaux.
Dr Siaka Traoré, Premier adjoint au maire de la commune de Grand Bassam, parrain de cette édition du séminaire national de l’ AEEMCI , « s’est réjoui du choix par ses filleuls de cette ville, qui est plus qu’un hommage aux disparus du 13 mars dernier (attaque terroriste sur les plages de ladite ville), un devoir de mémoire, une invite à notre jeunesse sur les pratiques saines de l’islam débarrassé des oripeaux du fanatisme et qui accepte la différence ».
« Prenez sur vous d’être des vecteurs de paix et de cohésion sociale pour une nation plus forte et plus prospère », a recommandé, Dr Siaka Traoré, par ailleurs Conseiller Technique auprès du ministre auprès du Premier ministre en charge du budget et du portefeuille de l’Etat.
Au chapitre des résolutions, le séminaire qui a réuni environ 670 personnes venues de toutes les contrées de la Côte d’Ivoire et même de l’extérieur, a entre autres recommandé « que la jeunesse musulmane participe activement au processus de réconciliation nationale et de cohésion sociale mis en place par les autorités, s’engage à mieux se former et à apprendre les principes fondamentaux de l’Islam afin d’éviter toutes formes de radicalisation et de manipulation et s’attèle à appliquer l’éthique islamique afin de prévenir et de lutter contre les fléaux sociaux tels que le phénomène des microbes, le grand banditisme, la consommation des substances nuisibles…etc. ».
Des communications, des formations, des actions civiques et citoyennes ont meublé ce séminaire, ouvert le 25 juillet dernier qui a vu la participation du conférencier de renom, le Suisse Pr Tariq Ramadan.
Créée le 16 janvier 1975, l’AEEMCI est une structure islamique en Côte d’Ivoire qui contribue à la formation religieuse et managériale des élèves et étudiants musulmans pour l’émergence d’une élite musulmane consciente des valeurs républicaines et de sa responsabilité communautaire.
L’AEEMCI compte, à ce jour, près de 1000 sections, 150 sous-comités et 31 secrétariats régionaux fichés, repartis dans les écoles primaires, les collèges, les lycées, les grandes écoles, les campus et résidences universitaires sur toute l’étendue du territoire national. L’association revendique 60.000 membres et est actuellement dirigée par Mamadou Koné, étudiant en Communication.
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