Des professionnels du monde de l’audiovisuel ne sont pas contents de l’attribution des nouvelles fréquences radios commerciales, ils grognent.
Des professionnels du secteur de l’audiovisuel ne sont pas contents de l’attribution des nouvelles fréquences radios commerciales. Ils crient leur ras-le bol. Invité la semaine dernière sur une chaîne étrangère, M. Kouassi Paulin(responsable d’une entreprise de communication) a dénoncé les agissements de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle dans l’attribution des nouvelles fréquences radios commerciales. Selon lui, la HACA a fait du copinage. « Je suis très déçu des agissements des responsables de la Haca. Des personnes qui leur sont proches se sont taillé la part du gateau. Ce n’est pas normal. Pour ma part, la Haca devait agir en toute transparence », avait-il indiqué. Renchérissant dans le même sens, Georges wenceslas Aboké, le patron de la structure Multiplex avait crié son indignation,au cours d’un débat avec Touré Mamadou, le président du Syndicat national des éditeurs et commerçants de cassettes. «Quand vous observez le paysage médiatique ivoirien notamment le paysage audiovisuel, on remarque qu’on met en exergue la promotion de la musique ivoirienne. Quand vous regardez les nouvelles chaînes de radio qui se sont installées, ce sont des chaînes de radio qui viennent de l’étranger comme le groupe Lagardère avec Vibe. Je ne suis pas xénophobe mais je fais juste un constat. C’est un grand groupe en France qui va s’imposer ici . Trace Fm découle de Trace Tv et Hit Radio qui vient du Maroc… », avait-il déclaré. Poursuivant, l’ex-directeur général de la radiodiffusion télévision ivoirienne n’a pas manqué d’ajouter ceci : « Les dernières licences qui ont été attribuées l’ont été à des groupes étrangers. Je n’ai rien contre tout ce qui vient d’ailleurs mais, j’aurais bien voulu qu’on prenne en compte notre patrimoine. C’est vrai que ces chaînes de radio disent qu’elles sont venues faire la promotion de la musique ivoirienne. Mais ce qu’on constate c’est qu’elles se contentent de faire la promotion de la musique urbaine ivoirienne : le zouglou et le coupé décalé. Mais qu’est-ce qu’on fait des autres genres musicaux ? » s’est-il interrogé. Georges Aboké a mis en garde sur les risques que ces agissements de la Haca peuvent engendrer. «Si nous n’’y prenons garde maintenant cela risque d’exploser dans les années à venir. Peut-être même dans très peu de temps », a-t-il insisté.
Dago Diké
Des professionnels du secteur de l’audiovisuel ne sont pas contents de l’attribution des nouvelles fréquences radios commerciales. Ils crient leur ras-le bol. Invité la semaine dernière sur une chaîne étrangère, M. Kouassi Paulin(responsable d’une entreprise de communication) a dénoncé les agissements de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle dans l’attribution des nouvelles fréquences radios commerciales. Selon lui, la HACA a fait du copinage. « Je suis très déçu des agissements des responsables de la Haca. Des personnes qui leur sont proches se sont taillé la part du gateau. Ce n’est pas normal. Pour ma part, la Haca devait agir en toute transparence », avait-il indiqué. Renchérissant dans le même sens, Georges wenceslas Aboké, le patron de la structure Multiplex avait crié son indignation,au cours d’un débat avec Touré Mamadou, le président du Syndicat national des éditeurs et commerçants de cassettes. «Quand vous observez le paysage médiatique ivoirien notamment le paysage audiovisuel, on remarque qu’on met en exergue la promotion de la musique ivoirienne. Quand vous regardez les nouvelles chaînes de radio qui se sont installées, ce sont des chaînes de radio qui viennent de l’étranger comme le groupe Lagardère avec Vibe. Je ne suis pas xénophobe mais je fais juste un constat. C’est un grand groupe en France qui va s’imposer ici . Trace Fm découle de Trace Tv et Hit Radio qui vient du Maroc… », avait-il déclaré. Poursuivant, l’ex-directeur général de la radiodiffusion télévision ivoirienne n’a pas manqué d’ajouter ceci : « Les dernières licences qui ont été attribuées l’ont été à des groupes étrangers. Je n’ai rien contre tout ce qui vient d’ailleurs mais, j’aurais bien voulu qu’on prenne en compte notre patrimoine. C’est vrai que ces chaînes de radio disent qu’elles sont venues faire la promotion de la musique ivoirienne. Mais ce qu’on constate c’est qu’elles se contentent de faire la promotion de la musique urbaine ivoirienne : le zouglou et le coupé décalé. Mais qu’est-ce qu’on fait des autres genres musicaux ? » s’est-il interrogé. Georges Aboké a mis en garde sur les risques que ces agissements de la Haca peuvent engendrer. «Si nous n’’y prenons garde maintenant cela risque d’exploser dans les années à venir. Peut-être même dans très peu de temps », a-t-il insisté.
Dago Diké
