Une prétendue cérémonie de pardon à la République a été organisée hier vendredi à la mairie de Bouaké.
Cette cérémonie a été initiée pour, dit-on, demander pardon à la République après les violentes manifestations contre la hausse du coût des factures d’électricité. Le ministre Hamed Bakayoko était pratiquement aux bords des larmes en reconnaissant que les violentes manifestations de Bouaké ont sérieusement touché et ébranlé Alassane Ouattara. Il l’a si bien traduit dans son allocution hier à cette retrouvaille de ceux qui ont voulu voler au secours du chef de l’Etat à travers une cérémonie qui frisait le folklore et le ridicule. « Plus jamais çà ! Plus jamais ça ! Plus jamais ça ! Je vous en supplie ! Les événements de Bouaké l’ont touché au plus profond de son âme, les événements de Bouaké lui ont fait mal. Les événements de Bouaké ont touché son cœur. Bouaké n’est pas n’importe quelle zone, n’est pas n’importe quelle région de la vie politique du président Alassane Ouattara. Tout le monde se souvient de ce grand rassemblement à Bouaké et dont les images ont fait le tour du monde qui ont porté son action politique et qu’il y ait ça sous sa présidence est quelque chose d’incompréhensible ».
Ces propos sont du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko. Il a profité pour lancer des piques à ses détracteurs et mettre en garde les jeunes qui, selon lui, se laissent manipuler : « Chers jeunes, la violence ne fait pas avancer, ça n’a jamais fait avancer quelqu’un. Ce n’est pas ce qui montre que tu es fort», a-t-il souligné avant de poursuivre. « Cette fois-ci, on va aller jusqu’au bout. Les langues se délient. Tout ça, c’est des enjeux politiques et des manipulations politiciennes. Le président Ouattara est indéboulonnable et celui qui va s’amuser verra ».
Après le mot de bienvenu du maire de Bouaké Youssouf Nicolas Djibo, avec une joie en demi-teinte, parce que sa cour familiale a été littéralement pillée lors de ces manifestations du 22 juillet, c’est le président du conseil régional du Gbêkê, Jean Kouassi Abonoua qui a demandé à la population de Bouaké de cultiver la paix et la cohésion. Le député Rdr de Bouaké commune Béma Fofana, porte-parole des élus et populations a lu une motion de soutien des populations de Bouaké au président Alassane Ouattara.
Adama KOUAKOU,
correspondant à Bouaké
Cette cérémonie a été initiée pour, dit-on, demander pardon à la République après les violentes manifestations contre la hausse du coût des factures d’électricité. Le ministre Hamed Bakayoko était pratiquement aux bords des larmes en reconnaissant que les violentes manifestations de Bouaké ont sérieusement touché et ébranlé Alassane Ouattara. Il l’a si bien traduit dans son allocution hier à cette retrouvaille de ceux qui ont voulu voler au secours du chef de l’Etat à travers une cérémonie qui frisait le folklore et le ridicule. « Plus jamais çà ! Plus jamais ça ! Plus jamais ça ! Je vous en supplie ! Les événements de Bouaké l’ont touché au plus profond de son âme, les événements de Bouaké lui ont fait mal. Les événements de Bouaké ont touché son cœur. Bouaké n’est pas n’importe quelle zone, n’est pas n’importe quelle région de la vie politique du président Alassane Ouattara. Tout le monde se souvient de ce grand rassemblement à Bouaké et dont les images ont fait le tour du monde qui ont porté son action politique et qu’il y ait ça sous sa présidence est quelque chose d’incompréhensible ».
Ces propos sont du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko. Il a profité pour lancer des piques à ses détracteurs et mettre en garde les jeunes qui, selon lui, se laissent manipuler : « Chers jeunes, la violence ne fait pas avancer, ça n’a jamais fait avancer quelqu’un. Ce n’est pas ce qui montre que tu es fort», a-t-il souligné avant de poursuivre. « Cette fois-ci, on va aller jusqu’au bout. Les langues se délient. Tout ça, c’est des enjeux politiques et des manipulations politiciennes. Le président Ouattara est indéboulonnable et celui qui va s’amuser verra ».
Après le mot de bienvenu du maire de Bouaké Youssouf Nicolas Djibo, avec une joie en demi-teinte, parce que sa cour familiale a été littéralement pillée lors de ces manifestations du 22 juillet, c’est le président du conseil régional du Gbêkê, Jean Kouassi Abonoua qui a demandé à la population de Bouaké de cultiver la paix et la cohésion. Le député Rdr de Bouaké commune Béma Fofana, porte-parole des élus et populations a lu une motion de soutien des populations de Bouaké au président Alassane Ouattara.
Adama KOUAKOU,
correspondant à Bouaké
