« Nous écrivons, ce n’est pas fini. Je ne voudrais pas trahir le secret mais le Conseil économique va essayer de réfléchir encore sur les questions que nous avons posées pour nous faire des suggestions dans les meilleurs délais. Et tout naturellement, s’il se trouve que ce qui est dit n’était pas dans notre copie, et qu’il faut corriger notre copie, c’est le moment de le faire. Parce que comme l’a souhaité le président de la République, il faut en arriver à une Constitution consensuelle, impersonnelle moderne et pérenne ». Ainsi s’est exprimé hier le Pr. Boniface Ouraga Obou, président du comité d’experts mis en place par le chef de l’Etat Alassane Ouattara pour lui proposer un avant-projet de nouvelle constitution au sortir d’une audience avec le président du conseil économique et social, M. Charles Koffi Diby. Clairement, le discours du pouvoir d’Abidjan est en train de changer face à la détermination des partis de l’opposition à s’opposer à la démarche adoptée par le chef de l’Etat. M. Ouraga annonce d’ailleurs des rencontres avec lesdits partis la semaine prochaine dans la suite des rencontres que lui et ses collègues ont entreprises depuis quelques jours avec les institutions de la république pour prendre leurs avis. Parce que, selon lui, contrairement à ce qui dit, le texte n’est pas encore rédigé.
« On aurait pu commencer par consulter puis rédiger, mais nous avons préféré d’abord commencer une mouture, mais qui n’est pas encore finalisée. Donc il faut prendre des avis pour savoir si nous sommes sur le bon chemin. J’entends un peu dans l’opinion qu’on a fini la rédaction de la Constitution. Non ! Nous sommes en chemin et nous sommes à mi-chemin. Nous sommes venus consulter. Je crois que nous avons déjà reçu une bonne partie des acteurs. Aujourd’hui, c’est la dernière des institutions publiques que nous recevons. La semaine prochaine, nous allons rencontrer les partis politiques, nous allons rencontrer la société civile, nous avons déjà rencontré les religieux. Croyez-moi, contrairement à ce que l’on dit, nous allons écouter tout le monde », a déclaré M. Ouraga. Les partis politiques de l’opposition et la société civile qui ont déjà fait connaître leurs prétentions vont-ils être séduits par cette démarche ? On attend de voir.
Avant de recevoir le comité d’experts, Charles Koffi Diby a rendu une visite de courtoisie au Conseil constitutionnel. En outre il a reçu l’ambassadeur des Etats-Unis, Terrence McCulley venu faire ses adieux, à la faveur de la fin de sa mission.
César Ebrokié
« On aurait pu commencer par consulter puis rédiger, mais nous avons préféré d’abord commencer une mouture, mais qui n’est pas encore finalisée. Donc il faut prendre des avis pour savoir si nous sommes sur le bon chemin. J’entends un peu dans l’opinion qu’on a fini la rédaction de la Constitution. Non ! Nous sommes en chemin et nous sommes à mi-chemin. Nous sommes venus consulter. Je crois que nous avons déjà reçu une bonne partie des acteurs. Aujourd’hui, c’est la dernière des institutions publiques que nous recevons. La semaine prochaine, nous allons rencontrer les partis politiques, nous allons rencontrer la société civile, nous avons déjà rencontré les religieux. Croyez-moi, contrairement à ce que l’on dit, nous allons écouter tout le monde », a déclaré M. Ouraga. Les partis politiques de l’opposition et la société civile qui ont déjà fait connaître leurs prétentions vont-ils être séduits par cette démarche ? On attend de voir.
Avant de recevoir le comité d’experts, Charles Koffi Diby a rendu une visite de courtoisie au Conseil constitutionnel. En outre il a reçu l’ambassadeur des Etats-Unis, Terrence McCulley venu faire ses adieux, à la faveur de la fin de sa mission.
César Ebrokié