Joseph Ebagnerin aura donc perdu le bras de fer qui l’opposait à Adé-Mensah depuis plusieurs années dans la bataille à rebondissement pour le contrôle de l’UGTCI. Le 19 Juillet 2016, lors d’une conférence de presse, Vlei Suzanne, Secrétaire général adjoint avait lu la décision de la Cour Suprême qui annulait le 8ème congrès. En clair, la Cour Suprême de la République de Côte d’Ivoire avait rendu la décision de rejet 367/16 dont le dispositif est le suivant ;’’Par ces motifs, la Cour Suprême rejette le pourvoi formé par l’UGTCI et Ebagnerin contre l’arrêt n° 253 en date du 14 Avril 2015. Par conséquent, le 8ème congrès organisé le 11 septembre 2011 qui a vu l’élection de Monsieur Joseph Ebagnerin au poste de secrétaire général ainsi que tous les actes de libérations subséquents sont définitivement réputés n’avoir jamais excités’’ pouvait-on lire. Adé Mensah élu par le 7ème congrès devenait alors le seul habilité à présider aux destinées de la centrale et à le représenter jusqu’à l’organisation du 8ème congrès dans le strict respect des dispositions des statuts et règlement intérieur de l’UGTCI. Depuis le 02 août 2016, tout semble revenir à la normale avec l’installation de François Adé-Mensah à la bourse du travail de Treichville. Une fois installé, il a promis se conformer aux textes de la grande centrale. Après son installation, il a affirmé faire ‘’l’état des lieux avant d’organiser les élections’’.
Louis Tanin
Louis Tanin
