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Politique Publié le mardi 9 août 2016 | Alerte Info

Révision de la Constitution: Ouattara veut "opérer un passage en force" (Affi N’Guessan)

© Alerte Info Par D. ASSOUMOU
Résultats des élections présidentielles: la réaction du candidat du FPI
Mercredi 28 octobre 2015. Abidjan. Le candidat du Front Populaire Ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan était face à la presse au QG de son parti à Abidjan. Affi N’Guessan a adressé ses félicitations au président élu. Pour Affi, ce scrutin montre que la Côte d`Ivoire est toujours un pays en crise.
Le président du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) Affi N’Guessan a soutenu lundi que le chef de l’Etat Alassane Ouattara veut "opérer un passage en force", concernant le projet d’élaboration d’une nouvelle Constitution, dans une note.

"Le Chef de l’Etat qui a fait le choix de l’épreuve de force, a clairement affiché sa volonté de ne point tenir compte de l’opinion de l’opposition et d’opérer un passage en force quant à son projet d’élaboration d’une nouvelle Constitution", a dit M. Affi en réaction au discours du président ivoirien à la veille de la fête l’indépendance.

La rédaction d’une nouvelle Constitution était l’une des promesses de campagne d’Alassane Ouattara, réélu pour un second et dernier mandat de cinq ans en octobre 2015, selon les dispositions de l’actuel texte fondamental.

Le projet de la nouvelle constitution prend en compte la création d’un poste de vice-président "élu au suffrage universel" et d’un sénat, a indiqué samedi M. Ouattara, dans son discours.

Selon lui "l’intérêt de cette réforme est de garantir la paix et la stabilité (…) et de mettre la Côte d’Ivoire à l’abri de tension et d’incertitudes pouvant déboucher sur un ralentissement économique".

M. Ouattara a procédé fin mai à la mise en place d’un comité d’experts chargés de faire "des propositions, en vue de la révision de la Constitution prévue fin octobre.

Il a multiplié, par la suite, des consultations avec les couches socioprofessionnelles majeures, notamment les chefs traditionnels et guides religieux, l’opposition politique, la jeunesse afin de recueillir leurs propositions en vue de l’élaboration de la nouvelle Constitution.

Pour le président du FPI, "l’opposition mise devant ses responsabilités doit les assumer au nom de la démocratie et de la souveraineté nationale".

Le 30 juin, 23 partis d’opposition dont le FPI ont invité Alassane Ouattara, à "retirer" son projet d’élaboration d’une nouvelle constitution et jugé la procédure "anti-démocratique, autoritaire et unilatérale", dans une déclaration.

ABL
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