La Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) a été reçue le 9 Août 2016, à l’Hôtel Sofitel Ivoire par le Comité des Experts chargé de rédiger la nouvelle Constitution. Devant le Comité présidé par le Pr Ouraga Obou, la Présidente de la CNDHCI, Madame Namizata Sangaré accompagnée du Bureau exécutif et quelques commissaires, a montré la nécessité pour l’Etat ivoirien de constitutionnaliser ladite commission chargée de promouvoir, protéger et défendre les droits de l’homme. Au cours du grand oral de ce mardi, après avoir présenté l’historique de la CNDHCI, elle a plaidé pour que cet organe soit une institution constitutionnelle. Autrement dit une autorité administrative indépendante, mais avec un fort ancrage constitutionnel.
Selon elle, constitutionnaliser la Commission Nationale des Droits de l’homme va sécuriser les droits et libertés, donner des assurances aux populations en matière de promotion et de protection de leurs droits, du prestige et de la crédibilité à la Côte d’Ivoire sur la scène internationale.
Elle a rappelé que le statut institutionnel actuel de cet organe (Etablissement Public National) ne lui donne pas l’autorité et la légitimité nécessaire pour assurer ses missions. « Comment comprendre en effet que des droits proclamés abondamment et garantis par la Constitution puissent être promus et protégés par une autorité non constitution ? », s’est –elle interrogée
Elle a expliqué que depuis 2006, avec la réforme des Nations Unies, de nombreux pays africains ont inscrit leurs institutions des droits de l’homme dans la Constitution. A l’exception de l’Egypte et du Niger, tous les autres pays qui ont adopté de nouvelles constitutions ces dix dernières années (cas du Togo, du Maroc, du Rwanda) ont élevé leur commission nationale des Droits de l’Homme au rang d’institution constitutionnelle. Cette bonne pratique héritée des Principes de Paris, a-t-elle précisé, découle de la réforme onusienne qui entendait porter un coup d’arrêt aux déclarations de principe, sans effet, sur les droits et libertés et à la mauvaise volonté des Etats de respecter leurs engagements internationaux.
Dans les échanges qui ont suivi, les membres du Comité des Experts ont cherché à comprendre les missions et le fonctionnement de cet organe, et pris acte du souhait de la présidente de la CNDHCI.
SERCOM
Selon elle, constitutionnaliser la Commission Nationale des Droits de l’homme va sécuriser les droits et libertés, donner des assurances aux populations en matière de promotion et de protection de leurs droits, du prestige et de la crédibilité à la Côte d’Ivoire sur la scène internationale.
Elle a rappelé que le statut institutionnel actuel de cet organe (Etablissement Public National) ne lui donne pas l’autorité et la légitimité nécessaire pour assurer ses missions. « Comment comprendre en effet que des droits proclamés abondamment et garantis par la Constitution puissent être promus et protégés par une autorité non constitution ? », s’est –elle interrogée
Elle a expliqué que depuis 2006, avec la réforme des Nations Unies, de nombreux pays africains ont inscrit leurs institutions des droits de l’homme dans la Constitution. A l’exception de l’Egypte et du Niger, tous les autres pays qui ont adopté de nouvelles constitutions ces dix dernières années (cas du Togo, du Maroc, du Rwanda) ont élevé leur commission nationale des Droits de l’Homme au rang d’institution constitutionnelle. Cette bonne pratique héritée des Principes de Paris, a-t-elle précisé, découle de la réforme onusienne qui entendait porter un coup d’arrêt aux déclarations de principe, sans effet, sur les droits et libertés et à la mauvaise volonté des Etats de respecter leurs engagements internationaux.
Dans les échanges qui ont suivi, les membres du Comité des Experts ont cherché à comprendre les missions et le fonctionnement de cet organe, et pris acte du souhait de la présidente de la CNDHCI.
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