Dickaël Liadé, de son nom d’artiste, et Justin Ibo Liadé à, l’état civil, a été conduit à sa dernière demeure, dans son village natal, à Lagoguhué, situé à 9 Km d’Issia (région du Haut-Sassandra), le samedi 13 août dernier, dans sa 56ème année. C’était en présence d’un parterre d’autorités administratives, politiques et sportives de la Cité des Rochers et des membres de sa famille artistique ivoirienne avec à leur tête, l’ex-président du conseil d’administration du Burida), Valen Guédé.
Avant, l’ultime séparation dans la matinée du samedi, au cours de la veillée funèbre et artistique, 26 artistes, tous originaires du Haut-Sassandra, ont rendu un vibrant hommage à l’illustre disparu qui doit une partie de sa formation musicale (percussion, tumba, guitare) à Marcel Blé Dibaga dès 1978. Et ce, en l’absence et sans l’accord de son père Ibo Lago Liadé Emile (trois sacré meilleur chanteur du tohourou), lui-même un des précurseurs du rythme traditionnel pratiqué dans le centre-ouest de la Cote d’Ivoire.
Ce soutien musical à cette veillée qui a été dominée par le live a davantage intensifié la douleur du père de Dickaël connu sur le pseudonyme de «Digba Tapé Gbominin» qui fondait en larmes, assis près du lit mortuaire, sous l’une des 15 bâches dressées pour la circonstance.
Cette veillée funèbre du fondateur des concepts « Petits savon, Vaahava» qui fut également « élève» de Nahounou Digbeu qui a apporté un plus à sa formation de guitariste et ajouté une autre corde à son arc, celle de soliste à l’âge de 12 ans, a été également marquée par le bilan financier du président du comité d’organisation des obsèques au niveau d’Abidjan, Georges Dogbo Gougbo. A en croire le natif du canton Lobré (Issia), le budget voté pour l’organisation de feu Dickaël, fils aussi de feue Gbobia Bougoulei, s’élève à 15 millions Fcfa. Les veillées artistiques organisées à Paris et à Abidjan, puis les apports financiers de l’Etat et du ministère de la Culture et la Francophonie, selon lui, ont permis de recueillir la somme de 16.450.000 Fcfa. Toujours, selon le Pco, les dépenses effectuées pour le transfert du corps, son entretien et toutes les autres démarches pour la réussite des funérailles ont coûté au total 15.950.000 Fcfa. C’est donc la somme restante de 500.000 Fcfa qui a été remise au Pco local, Zogbo Zouglou. Ce compte rendu financier de Georges, Dogbo Gougbo n’a souffert d’aucune contestation.
Par ailleurs, ont été présentés un Best Of et un ouvrage biographique ‘‘Hommage à Dickael Liadé’’ qui vient de paraître aux éditions Lucie, sous les plumes des professeurs Séry Bailly et Zigui Koléa. De plus, il est à noter que l’appel de Lago Liadé à Séa Clémentine, mère de Flora Bougoulei, fille du défunt, et à son époux Max Gradel international ivoirien de foot, à participer aux obsèques de son fils ont été sans effet. Sans oublier la construction de la tombe du défunt, selon Georges Dogbo, qui a été l’œuvre de Mélanie Gnaka Ziki, une autre ex-épouse du défunt-artiste résidant aux Etats-Unis, à hauteur de 2 millions de Fcfa.
Feu Dickael Liadé laisse inconsolable une fille et trois garçons mais surtout, 84 chansons allant de «Guibiri» datant de 1983, jusqu’à «Plessi-Plessi» qu’il n’a pas eu le temps de faire connaitre aux mélomanes.
Doumbia Namory
Envoyé spécial à Lagoguhué
Avant, l’ultime séparation dans la matinée du samedi, au cours de la veillée funèbre et artistique, 26 artistes, tous originaires du Haut-Sassandra, ont rendu un vibrant hommage à l’illustre disparu qui doit une partie de sa formation musicale (percussion, tumba, guitare) à Marcel Blé Dibaga dès 1978. Et ce, en l’absence et sans l’accord de son père Ibo Lago Liadé Emile (trois sacré meilleur chanteur du tohourou), lui-même un des précurseurs du rythme traditionnel pratiqué dans le centre-ouest de la Cote d’Ivoire.
Ce soutien musical à cette veillée qui a été dominée par le live a davantage intensifié la douleur du père de Dickaël connu sur le pseudonyme de «Digba Tapé Gbominin» qui fondait en larmes, assis près du lit mortuaire, sous l’une des 15 bâches dressées pour la circonstance.
Cette veillée funèbre du fondateur des concepts « Petits savon, Vaahava» qui fut également « élève» de Nahounou Digbeu qui a apporté un plus à sa formation de guitariste et ajouté une autre corde à son arc, celle de soliste à l’âge de 12 ans, a été également marquée par le bilan financier du président du comité d’organisation des obsèques au niveau d’Abidjan, Georges Dogbo Gougbo. A en croire le natif du canton Lobré (Issia), le budget voté pour l’organisation de feu Dickaël, fils aussi de feue Gbobia Bougoulei, s’élève à 15 millions Fcfa. Les veillées artistiques organisées à Paris et à Abidjan, puis les apports financiers de l’Etat et du ministère de la Culture et la Francophonie, selon lui, ont permis de recueillir la somme de 16.450.000 Fcfa. Toujours, selon le Pco, les dépenses effectuées pour le transfert du corps, son entretien et toutes les autres démarches pour la réussite des funérailles ont coûté au total 15.950.000 Fcfa. C’est donc la somme restante de 500.000 Fcfa qui a été remise au Pco local, Zogbo Zouglou. Ce compte rendu financier de Georges, Dogbo Gougbo n’a souffert d’aucune contestation.
Par ailleurs, ont été présentés un Best Of et un ouvrage biographique ‘‘Hommage à Dickael Liadé’’ qui vient de paraître aux éditions Lucie, sous les plumes des professeurs Séry Bailly et Zigui Koléa. De plus, il est à noter que l’appel de Lago Liadé à Séa Clémentine, mère de Flora Bougoulei, fille du défunt, et à son époux Max Gradel international ivoirien de foot, à participer aux obsèques de son fils ont été sans effet. Sans oublier la construction de la tombe du défunt, selon Georges Dogbo, qui a été l’œuvre de Mélanie Gnaka Ziki, une autre ex-épouse du défunt-artiste résidant aux Etats-Unis, à hauteur de 2 millions de Fcfa.
Feu Dickael Liadé laisse inconsolable une fille et trois garçons mais surtout, 84 chansons allant de «Guibiri» datant de 1983, jusqu’à «Plessi-Plessi» qu’il n’a pas eu le temps de faire connaitre aux mélomanes.
Doumbia Namory
Envoyé spécial à Lagoguhué