Le ministre Ahoua N’Doli Théophile, directeur de cabinet du Premier Ministre et secrétaire exécutif du PDCI, a été invité par les jeunes PDCI du Moronou, à prononcer une conférence, le samedi 13 août dernier, au foyer des jeunes de Bongouanou. Il s’est notamment exprimé sur le projet de la nouvelle Constitution qui suscite débat.
« Au nom de la démocratie, j’entends çà et là des voix discordantes sur le projet de Constitution, des procès d’intention et une campagne d’intoxication diffuse, alors même que le texte de la Constitution n’est pas encore disponible. Chers jeunes, nous avons, vis-à-vis de vous, un devoir de vérité. C’est pourquoi, je vous invite à ne pas vous laisser distraire ou manipuler par ces apprentis sorciers ». C’est en ces termes que le ministre Ahoua N’Doli Théophile s’est exprimé, samedi dernier, au foyer des jeunes de Bongouanou, à l’invitation d’un millier de jeunes du PDCI venus des trois départements de la région du Moronou.
Que reproche-t-on au projet de la nouvelle Constitution ?, s’est interrogé le directeur de cabinet du Premier ministre Daniel Kablan Duncan, par ailleurs secrétaire exécutif du PDCI, qui avait à ses côtés M. Venance Konan, Directeur général de Fraternité Matin.
Sa réponse à la question a été, on ne peut plus claire : « D’abord, on nous dit que l’adoption d’une nouvelle Constitution est inopportune ou que le moment est mal choisi ; mais qui mieux que le peuple ivoirien peut apprécier cela ? Allons au référendum et laissons le peuple décider, s’il veut d’une nouvelle Constitution ou pas. Quels sont ces soi-disant démocrates qui, parce qu’ils se sont constitués en partis politiques ou en quelques groupements d’intérêts particuliers, ont la prétention de vouloir se substituer au peuple souverain ? La démocratie, dit-on, est la voie du peuple ; laissons donc le peuple se prononcer le jour du vote sur l’opportunité ou non d’une nouvelle Constitution. Par ailleurs, que ceux qui n’ont pas eu le courage politique de respecter leurs engagements, n’en veuillent pas aux hommes d’honneur qui ont le souci du respect d’une parole donnée ou d’un engagement pris ».
Ajoutant : « Oui, lisez bien les accords de Marcoussis ou de Pretoria ou la lettre du Président Thabo Mbeki sur la crise ivoirienne ; ces accords politiques majeurs signés par les différents acteurs politiques de notre pays parlent tous de la réforme constitutionnelle, comme une condition de la garantie de la paix et de la stabilité en Côte d’Ivoire. Cela fait au moins dix ans que cette révision aurait dû être faite, de quel moment favorable nous parle-t-on donc ?
Ensuite, on reproche au projet de la nouvelle Constitution de vouloir remplacer la Constitution de 2000. Mais diantre, qu’est-ce que la Constitution de 2000 a-t-elle de si sacrée comparée à la Constitution de 1960 des pères fondateurs, la constitution d’Houphouët-Boigny que des militaires se sont permis pourtant d’abroger en 2000. Quelle gloire y a-t-il à s’attacher à la Constitution de 2000 qui est une Constitution issue d’un coup d’Etat militaire qui a ouvert les portes du malheur de la Côte d’Ivoire ? N’est-ce pas d’ailleurs cette Constitution de 2000 du « Et » et du « Ou », que tous les acteurs politiques ont identifiée comme conflictuelle en plusieurs de ses dispositions lors de la table ronde de Marcoussis ? Chers amis jeunes, je vous le dis avec force et conviction, « la Côte d’Ivoire nouvelle ne peut avoir pour socle, une Constitution issue d’un coup d’Etat militaire, et adoptée comme on le sait tous dans « des conditions calamiteuses »’’.
Le ministre Ahoua N’Doli a interrogé la conscience des Houphouëtistes, notamment ceux qui, au PDCI, récusent le projet du Président Ouattara, en ces termes : « On récuse la Vice-Présidence au motif que le président Ouattara veut imposer un successeur aux Ivoiriens ? Pour un vrai houphouétiste et particulièrement pour un vrai militant du PDCI-RDA, ce reproche fait au Président Ouattara n’a pas de raison d’être parce que c’est une décision du 12ème Congrès du PDCI-RDA, qui a proposé officiellement la création d’un poste de vice-Présidence de la République. Ensuite, vous êtes peut-être trop jeunes pour le savoir, je vous apprends que le Président Houphouët-Boigny avait envisagé cette réforme politique en un poste de vice-président introduisant dans la Constitution en 1967. Ce poste n’a jamais été occupé et par la suite, il a été supprimé. S’agissant de la création du Sénat, je vous rappelle qu’il s’agit-là d’une réforme importante voulue par le Président Henri Konan Bédié en 1998 déjà, alors qu’il était Président de la République et que du reste, plusieurs pays africains ont adopté par la suite ».
« Au nom de la démocratie, j’entends çà et là des voix discordantes sur le projet de Constitution, des procès d’intention et une campagne d’intoxication diffuse, alors même que le texte de la Constitution n’est pas encore disponible. Chers jeunes, nous avons, vis-à-vis de vous, un devoir de vérité. C’est pourquoi, je vous invite à ne pas vous laisser distraire ou manipuler par ces apprentis sorciers ». C’est en ces termes que le ministre Ahoua N’Doli Théophile s’est exprimé, samedi dernier, au foyer des jeunes de Bongouanou, à l’invitation d’un millier de jeunes du PDCI venus des trois départements de la région du Moronou.
Que reproche-t-on au projet de la nouvelle Constitution ?, s’est interrogé le directeur de cabinet du Premier ministre Daniel Kablan Duncan, par ailleurs secrétaire exécutif du PDCI, qui avait à ses côtés M. Venance Konan, Directeur général de Fraternité Matin.
Sa réponse à la question a été, on ne peut plus claire : « D’abord, on nous dit que l’adoption d’une nouvelle Constitution est inopportune ou que le moment est mal choisi ; mais qui mieux que le peuple ivoirien peut apprécier cela ? Allons au référendum et laissons le peuple décider, s’il veut d’une nouvelle Constitution ou pas. Quels sont ces soi-disant démocrates qui, parce qu’ils se sont constitués en partis politiques ou en quelques groupements d’intérêts particuliers, ont la prétention de vouloir se substituer au peuple souverain ? La démocratie, dit-on, est la voie du peuple ; laissons donc le peuple se prononcer le jour du vote sur l’opportunité ou non d’une nouvelle Constitution. Par ailleurs, que ceux qui n’ont pas eu le courage politique de respecter leurs engagements, n’en veuillent pas aux hommes d’honneur qui ont le souci du respect d’une parole donnée ou d’un engagement pris ».
Ajoutant : « Oui, lisez bien les accords de Marcoussis ou de Pretoria ou la lettre du Président Thabo Mbeki sur la crise ivoirienne ; ces accords politiques majeurs signés par les différents acteurs politiques de notre pays parlent tous de la réforme constitutionnelle, comme une condition de la garantie de la paix et de la stabilité en Côte d’Ivoire. Cela fait au moins dix ans que cette révision aurait dû être faite, de quel moment favorable nous parle-t-on donc ?
Ensuite, on reproche au projet de la nouvelle Constitution de vouloir remplacer la Constitution de 2000. Mais diantre, qu’est-ce que la Constitution de 2000 a-t-elle de si sacrée comparée à la Constitution de 1960 des pères fondateurs, la constitution d’Houphouët-Boigny que des militaires se sont permis pourtant d’abroger en 2000. Quelle gloire y a-t-il à s’attacher à la Constitution de 2000 qui est une Constitution issue d’un coup d’Etat militaire qui a ouvert les portes du malheur de la Côte d’Ivoire ? N’est-ce pas d’ailleurs cette Constitution de 2000 du « Et » et du « Ou », que tous les acteurs politiques ont identifiée comme conflictuelle en plusieurs de ses dispositions lors de la table ronde de Marcoussis ? Chers amis jeunes, je vous le dis avec force et conviction, « la Côte d’Ivoire nouvelle ne peut avoir pour socle, une Constitution issue d’un coup d’Etat militaire, et adoptée comme on le sait tous dans « des conditions calamiteuses »’’.
Le ministre Ahoua N’Doli a interrogé la conscience des Houphouëtistes, notamment ceux qui, au PDCI, récusent le projet du Président Ouattara, en ces termes : « On récuse la Vice-Présidence au motif que le président Ouattara veut imposer un successeur aux Ivoiriens ? Pour un vrai houphouétiste et particulièrement pour un vrai militant du PDCI-RDA, ce reproche fait au Président Ouattara n’a pas de raison d’être parce que c’est une décision du 12ème Congrès du PDCI-RDA, qui a proposé officiellement la création d’un poste de vice-Présidence de la République. Ensuite, vous êtes peut-être trop jeunes pour le savoir, je vous apprends que le Président Houphouët-Boigny avait envisagé cette réforme politique en un poste de vice-président introduisant dans la Constitution en 1967. Ce poste n’a jamais été occupé et par la suite, il a été supprimé. S’agissant de la création du Sénat, je vous rappelle qu’il s’agit-là d’une réforme importante voulue par le Président Henri Konan Bédié en 1998 déjà, alors qu’il était Président de la République et que du reste, plusieurs pays africains ont adopté par la suite ».