Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, en dépit des réserves de l’opposition, "n’a pas d’arrière pensée" dans la réforme constitutionnelle qu’il a engagée, a affirmé mercredi le secrétaire général du Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel), Amadou Soumahoro, au cours d’une réunion de la coalition au pouvoir.
"On peut parler de nouvelle constitution parce que le président de la république n’a pas d’arrière pensée en faisant ce travail. Ce qu’il a prévu de dispositions essentielles, s’adosseront à l’accord de Linas Marcoussis (accord de paix ivoiro-ivoirien signé en 2003)", a déclaré Amadou Soumahoro, au cours d’une réunion du directoire du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP), au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), l’une des principales formations de cette coalition.
Développant le premier point intitulé "information relative à la réforme constitutionnelle" de l’ordre du jour de cette réunion, M. Soumahoro a indiqué que "des points de vue divergents commençaient à prendre corps" au sein du RHDP.
Pendant que certains responsables de la coalition, à propos de cette réforme constitutionnelle, parlaient de "nouvelle constitution", d’autres évoquaient une simple "révision".
"Pour ne pas laisser prospérer cette divergence d’analyse", les principaux responsables du RHDP ont résolu de s’en remettre mardi à Daoukro (centre ivoirien) à l’ancien chef de l’Etat Henri Konan Bédié, garant moral du RHDP, qui a conclu qu’il s’agit d’une nouvelle constitution, a poursuivi le numéro deux du RDR.
La question de la réforme constitutionnelle engagée par M. Ouattara agite depuis quelques semaines le milieu politique en Côte d’Ivoire.
L’opposition ne veut pas de cette réforme. Son chef de file, Pascal Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), a accusé M. Ouattara de "préparer son testament politique".
Serge Alain KOFFI
"On peut parler de nouvelle constitution parce que le président de la république n’a pas d’arrière pensée en faisant ce travail. Ce qu’il a prévu de dispositions essentielles, s’adosseront à l’accord de Linas Marcoussis (accord de paix ivoiro-ivoirien signé en 2003)", a déclaré Amadou Soumahoro, au cours d’une réunion du directoire du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP), au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), l’une des principales formations de cette coalition.
Développant le premier point intitulé "information relative à la réforme constitutionnelle" de l’ordre du jour de cette réunion, M. Soumahoro a indiqué que "des points de vue divergents commençaient à prendre corps" au sein du RHDP.
Pendant que certains responsables de la coalition, à propos de cette réforme constitutionnelle, parlaient de "nouvelle constitution", d’autres évoquaient une simple "révision".
"Pour ne pas laisser prospérer cette divergence d’analyse", les principaux responsables du RHDP ont résolu de s’en remettre mardi à Daoukro (centre ivoirien) à l’ancien chef de l’Etat Henri Konan Bédié, garant moral du RHDP, qui a conclu qu’il s’agit d’une nouvelle constitution, a poursuivi le numéro deux du RDR.
La question de la réforme constitutionnelle engagée par M. Ouattara agite depuis quelques semaines le milieu politique en Côte d’Ivoire.
L’opposition ne veut pas de cette réforme. Son chef de file, Pascal Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), a accusé M. Ouattara de "préparer son testament politique".
Serge Alain KOFFI