Le Professeur Seka Seka Joseph, président du Parti ivoirien des travailleurs (PIT) était face la presse et aux militants de son parti, le jeudi 18 août 2016 à la maison de la presse à Abidjan- Plateau.
Au cours de cette rencontre, le président du Pit a abordé plusieurs questions d’actualité telles que la cherté de la vie, les récentes manifestations de colère contre la compagnie de distribution de l’électricité en Côte d’Ivoire et le récent verdict concernant son parti rendu public par la justice ivoirienne.
Sur ce dernier point, le Professeur Seka Seka Joseph a livré le contenu de la décision de la justice : « Chers militants et militantes, nous sommes réunis en ce jour pour vous faire connaître la décision de la justice ivoirienne dans le procès attenté par Aka Ahizi Daniel contre le Pit et ses dirigeants. Le jeudi 28 juillet 2016, le tribunal de première instance d’Abidjan, statuant sur ce procès, en vue d’annuler la décision du congrès extraordinaire du 1er août 2015, a révoqué Aka Ahizi Daniel, ex-président du Pit et son équipe. A l’issue de ce procès, il a été débouté. Il a, donc, perdu copieusement et honteusement le procès. Vidant le délibéré à l’audience des référés du 22 juin 2015, la juridiction présidentielle des référés du Tribunal de première instance se déclare comme incompétent pour statuer sur cette affaire et condamne Ahizi à payer les frais afférents au procès. Le seul président du Pit est Monsieur Seka Seka Joseph ».
Pour éclairer davantage la lanterne des militants et de la presse, il est revenu sur les conditions qui ont conduit à la révocation de celui qu’il qualifie désormais d’ex-président : « Les 11, 12, et 13 janvier 2013, s’était tenu le congrès ordinaire du Parti ivoirien des travailleurs pour doter notre parti d’une direction après la démission de son ancien président, le professeur Francis Wodié. Dans une audience indigne d’un parti qui se respecte, fait de tricherie de tout genre, Monsieur Aka Ahizi Daniel réussit à se faire élire. Ivre de sa victoire, le groupe à Ahizi Daniel s’est mis à festoyer dans un brouhaha, mettant ainsi fin au congrès violant les textes qui régissent le parti. Les structures du parti n’ont donc pas pu être investies par le congrès. Même le procès-verbal sanctionnant le congrès n’a pu être adopté. S’érigeant en dictateur Aka Ahizi Daniel a convoqué le comité central en lieu et place du congrès pour se faire investir. Un comité central ne peut pas s’arroger les prérogatives du congrès. Ni les contestations, ni les arguments des juristes d’un Pit reconnu par tous pour sa rigueur. C’est alors qu’une frange de la population a claqué la porte à cette forfaiture. Le groupe pour la légalité a donc pris les choses en main pour sauver le parti des opportunistes. Il n’a déposé ni la liste de son équipe, ni le procès-verbal sanctionnant le parti au ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur et de la Sécurité. Les manquements découlant de sa gestion hasardeuse ont conduit à sa révocation ».
Le président du parti a tenu à remercier tous les militants avant de hausser le ton : « Le président Aka Daniel n’est plus habilité à parler au nom du Pit car juridiquement défait. Il sait qu’il fait du faux et qu’il est passible de poursuite. Donc, gare à celui qui prendra des décisions au nom du parti. Déjà qu’ils ne sont plus militants».
Seka Seka Joseph demande une intégration rapide au Rhdp en tant que membre
Poursuivant, Seka Seka Joseph a demandé au ministre Légré Philippe, représentant le Rhdp, de transmettre à Amadou Soumahoro, président du directoire de cette alliance, la volonté de son parti, le Pit maintenant sorti des embrouilles judiciaires d’accélérer son insertion au Rhdp : « Nous sommes membre observatoire du Rhdp. De ce fait, nous sommes associés à tous les événements qui sont organisés. Nous, au Pit, pensons que la période sabbatique a mis du temps. Nous voulons devenir membre à part entière du Rhdp. Et ce, avant les élections législatives. Nous demandons donc au ministre Légré Philippe de transmettre cette volonté du Pit au président Amadou Soumahoro».
A la question de savoir la position du parti sur le projet de nouvelle constitution souhaité par le Président de la République et en partie rejeté par l’opposition, Seka Seka Joseph a adopté une position centriste : « Nous appelons les Ivoiriens à se sentir concernés par la nouvelle constitution. Il y va de l’avenir de notre pays. Chers Ivoiriens, ne donnez pas l’opportunité aux pêcheurs en eaux troubles qui veulent profiter des troubles pour assouvir leurs désirs. Mais en même temps, les autorités doivent trouver une solution consensuelle».
Prenant la parole, le ministre Légré Philippe s’est voulu rassurant : « Pour ce qui est de la nouvelle constitution, faites confiance aux présidents Ouattara et Bédié. Ils aiment trop la Côte d’Ivoire pour lui offrir une mauvaise constitution. Le président Ouattara veut offrir au pays, une constitution moderne...»
NY
Au cours de cette rencontre, le président du Pit a abordé plusieurs questions d’actualité telles que la cherté de la vie, les récentes manifestations de colère contre la compagnie de distribution de l’électricité en Côte d’Ivoire et le récent verdict concernant son parti rendu public par la justice ivoirienne.
Sur ce dernier point, le Professeur Seka Seka Joseph a livré le contenu de la décision de la justice : « Chers militants et militantes, nous sommes réunis en ce jour pour vous faire connaître la décision de la justice ivoirienne dans le procès attenté par Aka Ahizi Daniel contre le Pit et ses dirigeants. Le jeudi 28 juillet 2016, le tribunal de première instance d’Abidjan, statuant sur ce procès, en vue d’annuler la décision du congrès extraordinaire du 1er août 2015, a révoqué Aka Ahizi Daniel, ex-président du Pit et son équipe. A l’issue de ce procès, il a été débouté. Il a, donc, perdu copieusement et honteusement le procès. Vidant le délibéré à l’audience des référés du 22 juin 2015, la juridiction présidentielle des référés du Tribunal de première instance se déclare comme incompétent pour statuer sur cette affaire et condamne Ahizi à payer les frais afférents au procès. Le seul président du Pit est Monsieur Seka Seka Joseph ».
Pour éclairer davantage la lanterne des militants et de la presse, il est revenu sur les conditions qui ont conduit à la révocation de celui qu’il qualifie désormais d’ex-président : « Les 11, 12, et 13 janvier 2013, s’était tenu le congrès ordinaire du Parti ivoirien des travailleurs pour doter notre parti d’une direction après la démission de son ancien président, le professeur Francis Wodié. Dans une audience indigne d’un parti qui se respecte, fait de tricherie de tout genre, Monsieur Aka Ahizi Daniel réussit à se faire élire. Ivre de sa victoire, le groupe à Ahizi Daniel s’est mis à festoyer dans un brouhaha, mettant ainsi fin au congrès violant les textes qui régissent le parti. Les structures du parti n’ont donc pas pu être investies par le congrès. Même le procès-verbal sanctionnant le congrès n’a pu être adopté. S’érigeant en dictateur Aka Ahizi Daniel a convoqué le comité central en lieu et place du congrès pour se faire investir. Un comité central ne peut pas s’arroger les prérogatives du congrès. Ni les contestations, ni les arguments des juristes d’un Pit reconnu par tous pour sa rigueur. C’est alors qu’une frange de la population a claqué la porte à cette forfaiture. Le groupe pour la légalité a donc pris les choses en main pour sauver le parti des opportunistes. Il n’a déposé ni la liste de son équipe, ni le procès-verbal sanctionnant le parti au ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur et de la Sécurité. Les manquements découlant de sa gestion hasardeuse ont conduit à sa révocation ».
Le président du parti a tenu à remercier tous les militants avant de hausser le ton : « Le président Aka Daniel n’est plus habilité à parler au nom du Pit car juridiquement défait. Il sait qu’il fait du faux et qu’il est passible de poursuite. Donc, gare à celui qui prendra des décisions au nom du parti. Déjà qu’ils ne sont plus militants».
Seka Seka Joseph demande une intégration rapide au Rhdp en tant que membre
Poursuivant, Seka Seka Joseph a demandé au ministre Légré Philippe, représentant le Rhdp, de transmettre à Amadou Soumahoro, président du directoire de cette alliance, la volonté de son parti, le Pit maintenant sorti des embrouilles judiciaires d’accélérer son insertion au Rhdp : « Nous sommes membre observatoire du Rhdp. De ce fait, nous sommes associés à tous les événements qui sont organisés. Nous, au Pit, pensons que la période sabbatique a mis du temps. Nous voulons devenir membre à part entière du Rhdp. Et ce, avant les élections législatives. Nous demandons donc au ministre Légré Philippe de transmettre cette volonté du Pit au président Amadou Soumahoro».
A la question de savoir la position du parti sur le projet de nouvelle constitution souhaité par le Président de la République et en partie rejeté par l’opposition, Seka Seka Joseph a adopté une position centriste : « Nous appelons les Ivoiriens à se sentir concernés par la nouvelle constitution. Il y va de l’avenir de notre pays. Chers Ivoiriens, ne donnez pas l’opportunité aux pêcheurs en eaux troubles qui veulent profiter des troubles pour assouvir leurs désirs. Mais en même temps, les autorités doivent trouver une solution consensuelle».
Prenant la parole, le ministre Légré Philippe s’est voulu rassurant : « Pour ce qui est de la nouvelle constitution, faites confiance aux présidents Ouattara et Bédié. Ils aiment trop la Côte d’Ivoire pour lui offrir une mauvaise constitution. Le président Ouattara veut offrir au pays, une constitution moderne...»
NY