Yamoussoukro - Dix ans après le déversement des déchets toxiques en Côte d’Ivoire aucune victime des émanations des boues toxiques n'est prise en charge ni médicalement ni psychologiquement par le pollueur a confié jeudi le président de l’union des associations des victimes de déchets toxique de Côte d’Ivoire (UNAVDT-CI) Pipira Dénis Yao, appelant le soutien des organisations des droits de l'homme et de la communauté internationale afin que justice soit rendue à travers l'action judiciaire engagée par les victimes devant la haute cour de justice d’Amsterdam.
Le président de l’UNAVDT-CI s’exprimait à l’occasion de la commémoration des 10 ans du déversement des déchets toxiques du cargo Probo Koala en Côte d'ivoire, dans une déclaration dont copie est parvenue à l’AIP
« Il est tout à fait regrettable, voir même impensable qu'au XXIème siècle, siècle dit des droits de l'homme, que ce crime abject international connaisse pareille impunité sans qu’aucune juridiction nationale ou internationale n'ait pris ses responsabilités vis-à-vis du convoyeur de la boue toxique qui lui est toujours en cabale », a déploré le président de la UNADVT-CI dans sa déclaration.
Dénis Pipira Yao juge inacceptable qu’à ce jour il n’existe pas de structures sanitaires d'accueil allouées aux victimes des déchets toxiques qui sont livrées à elles-mêmes. Selon lui « Les pseudos indemnisations » arrachées à la compagnie TRAFIGURA se font sur la base d'arrangements « fantoches » et jamais à la suite d'une condamnation judiciaire « La dernière condamnation en date du 16 Juin n'est qu'une injonction au respect des clauses d'un de ces arrangements », a confié le président de l’UNADVT-CI.
Il a par ailleurs dénoncé « un flou » sur la constatation de l'enlèvement total des boues toxiques et sur la dépollution effective des sites de déversement soulignant que jusqu'en 2014, il existait des sites non encore dépollués ou mal dépollués. « C'est juste en fin d'année 2015 que le gouvernement a annoncé la fin de la dépollution et commandé récemment une étude afin de déterminer l'état réel de la dépollution », fait savoir Dénis Pipira qui dit espérer que les résultats des études situent les Ivoiriens sur la fin de la contamination des sols.
nam/akn/ask
Le président de l’UNAVDT-CI s’exprimait à l’occasion de la commémoration des 10 ans du déversement des déchets toxiques du cargo Probo Koala en Côte d'ivoire, dans une déclaration dont copie est parvenue à l’AIP
« Il est tout à fait regrettable, voir même impensable qu'au XXIème siècle, siècle dit des droits de l'homme, que ce crime abject international connaisse pareille impunité sans qu’aucune juridiction nationale ou internationale n'ait pris ses responsabilités vis-à-vis du convoyeur de la boue toxique qui lui est toujours en cabale », a déploré le président de la UNADVT-CI dans sa déclaration.
Dénis Pipira Yao juge inacceptable qu’à ce jour il n’existe pas de structures sanitaires d'accueil allouées aux victimes des déchets toxiques qui sont livrées à elles-mêmes. Selon lui « Les pseudos indemnisations » arrachées à la compagnie TRAFIGURA se font sur la base d'arrangements « fantoches » et jamais à la suite d'une condamnation judiciaire « La dernière condamnation en date du 16 Juin n'est qu'une injonction au respect des clauses d'un de ces arrangements », a confié le président de l’UNADVT-CI.
Il a par ailleurs dénoncé « un flou » sur la constatation de l'enlèvement total des boues toxiques et sur la dépollution effective des sites de déversement soulignant que jusqu'en 2014, il existait des sites non encore dépollués ou mal dépollués. « C'est juste en fin d'année 2015 que le gouvernement a annoncé la fin de la dépollution et commandé récemment une étude afin de déterminer l'état réel de la dépollution », fait savoir Dénis Pipira qui dit espérer que les résultats des études situent les Ivoiriens sur la fin de la contamination des sols.
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