En octobre 2006, les Ivoiriens découvraient un déversement de déchets toxiques dans plusieurs quartiers du district d’Abidjan qui avait dans la foulée occasionné la mort de 17 personnes et fait près de 100 000 victimes intoxiquées. 10 ans après, l’affaire dit ‘’des déchets toxiques d’Abidjan’’ n’a pas encore été réglée et les associations des victimes réclament une indemnisation ainsi que la ‘’dépollution des sites contaminés’’.
De l’indemnisation de plus de 100 000 victimes du déversement des déchets toxiques à la dépollution des sites contaminés, les discussions sont de plus en plus âpres entre les avocats des associations de victimes et Trafigura à l’approche de la commémoration de l’an 10 de cette catastrophe écologique qui a mis la Côte d’Ivoire sous le feu des projecteurs. Yao Pipira, président de l’Union Nationale des Associations des Victimes des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire (UNAVDTCI) reste formel en affirmant que ’’la réparation des torts aux victimes est toujours à l’ordre du jour car un rendez-vous important est à honorer dans le courant du mois d’Octobre en vue de fixer un nouveau montant pour l’indemnisation des victimes ’’. Une nouvelle plutôt bonne pour les milliers de victimes depuis l’annonce le 17 juin 2016 dernier de la condamnation du Cabinet Leigh Day par un tribunal de Londres à dédommager les milliers de victimes qui ont été privées d’indemnisation .’’On peut retenir que depuis toujours, nous avions assisté à des pseudos indemnisations arrachées à la compagnie Trafigura sans pour autant régler le problème de fond’’, a souligné un membre du bureau du président Yao Pipira joint par téléphone répondant à la question de savoir ‘’s’il est question d’une seconde indemnisation ’’. Pour les responsables de l’Unavdtci ‘’seules les victimes privées de leur compensation depuis le déversement des déchets toxiques, reconnues et régulièrement identifiées seront prises en compte’’. En attendant, les quelques 100 000 victimes de ce drame continuent de réclamer’’réparation pour souffrance causée’’ souvent par des manifestations bruyantes. Il faut noter que la multinationale Trafigura affréteur du cargo Probo-Koala avait en 2007 conclu un accord avec l’Etat de Côte d’Ivoire dans lequel toute poursuite devrait être annulée contre la multinationale en contrepartie du versement de 100 milliards de francs CFA.10 ans après, l’on assiste à un véritable retour à la case départ et rien ne présage un règlement définitif de l’affaire des déchets toxiques durant les mois, jours qui suivent. A moins d’un heureux coup de théâtre.
Louis Tanin
Zone contenant les pièces jointes
De l’indemnisation de plus de 100 000 victimes du déversement des déchets toxiques à la dépollution des sites contaminés, les discussions sont de plus en plus âpres entre les avocats des associations de victimes et Trafigura à l’approche de la commémoration de l’an 10 de cette catastrophe écologique qui a mis la Côte d’Ivoire sous le feu des projecteurs. Yao Pipira, président de l’Union Nationale des Associations des Victimes des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire (UNAVDTCI) reste formel en affirmant que ’’la réparation des torts aux victimes est toujours à l’ordre du jour car un rendez-vous important est à honorer dans le courant du mois d’Octobre en vue de fixer un nouveau montant pour l’indemnisation des victimes ’’. Une nouvelle plutôt bonne pour les milliers de victimes depuis l’annonce le 17 juin 2016 dernier de la condamnation du Cabinet Leigh Day par un tribunal de Londres à dédommager les milliers de victimes qui ont été privées d’indemnisation .’’On peut retenir que depuis toujours, nous avions assisté à des pseudos indemnisations arrachées à la compagnie Trafigura sans pour autant régler le problème de fond’’, a souligné un membre du bureau du président Yao Pipira joint par téléphone répondant à la question de savoir ‘’s’il est question d’une seconde indemnisation ’’. Pour les responsables de l’Unavdtci ‘’seules les victimes privées de leur compensation depuis le déversement des déchets toxiques, reconnues et régulièrement identifiées seront prises en compte’’. En attendant, les quelques 100 000 victimes de ce drame continuent de réclamer’’réparation pour souffrance causée’’ souvent par des manifestations bruyantes. Il faut noter que la multinationale Trafigura affréteur du cargo Probo-Koala avait en 2007 conclu un accord avec l’Etat de Côte d’Ivoire dans lequel toute poursuite devrait être annulée contre la multinationale en contrepartie du versement de 100 milliards de francs CFA.10 ans après, l’on assiste à un véritable retour à la case départ et rien ne présage un règlement définitif de l’affaire des déchets toxiques durant les mois, jours qui suivent. A moins d’un heureux coup de théâtre.
Louis Tanin
Zone contenant les pièces jointes