Le Rassemblement des jeunes républicains (RJR) a organisé un panel sur l’élaboration de la nouvelle constitution qui s’est tenu le mardi 23 août 2015, à l’Immeuble Carbone (Maison des Architectes de Cocody), avec comme thème : les enjeux de la nouvelle constitution ivoirienne, qui a été co-animé par M. Venance Konan, DG de Fraternité Matin et M. Epiphane Zoro Balou.
Ce panel qui s’est déroulé en présence du ministre Cissé Bacongo, Conseiller Juridique du Président de la République, a été une plateforme d’échanges et d’édification de la jeunesse au sujet du processus de réforme constitutionnelle qui anime tous les débats politiques actuels et dont dépend l’avenir de la Côte d’Ivoire.
La parole a été donnée premièrement au juriste Epiphane Zoro, par ailleurs membre du comité d’experts choisis par le Président de la République pour conduire le projet de l’élaboration de la nouvelle constitution.
Il a mené sa réflexion autour de trois axes principaux, à savoir, l’opportunité de l’adoption d’une nouvelle constitution ; l’examen du processus de réforme constitutionnelle ; les défis dont il faudra tenir compte dans la future constitution. Selon lui le chef de l’Etat a fait le choix important de l’adoption d’une nouvelle constitution au détriment d’une simple révision.
‘’L’adoption d’une nouvelle constitution revêt un caractère révolutionnaire qui annonce l’ère d’une nouvelle république et un d’un nouveau contrat social et permettre de doter le pays d’institutions fortes’’.
En Côte d’Ivoire, le processus de réforme constitutionnelle a fait recours à un comité de juristes experts créé par décret présidentiel et qui s’est étendu à de larges consultations incluant les chefs de communautés, l’opposition et les organisations de la société civile. A ce niveau, M. Epiphane Zoro a souligné le fait que l’Exécutif se soit appuyé sur le parlement pour le vote de la loi organique du 22 juillet 2016.
Cette initiative répond aux exigences démocratiques par l’implication du parlement et du recours au peuple par le référendum. Les défis, en outre, s’avèrent aux dires de cet expert, des consultations inclusives, le maintien du dialogue politique, une alliance de toutes les forces vives, travailler à l’équilibre des pouvoirs, l’Assemblée nationale doit exercer davantage son rôle central de contrôle de l’exécutif, l’institution d’un nouveau poste de vice-président.
Abondant dans le même sens, M. Venance Konan, a quant à lui, fustigé l’avènement de l’ancienne constitution qu’il a qualifié d’illégale, illégitime dont les corollaires sont la violence d’alors et la division du pays en 2002. Selon lui, la constitution devrait assurer l’harmonie de la société, ce pourquoi, il a confié que lors des accords de Marcoussis, les acteurs étaient tous unanimes pour le changement de cette constitution qui a été maintes fois détournée en passant par Prétoria pour aller à des élections. « Même Gbagbo a reconnu que cette constitution n’était pas bonne » a indiqué le DG de Fraternité Matin.
Il y avait de ses dires, un besoin de changer l’ancienne constitution. L’ayant souhaité aussitôt, il s’accorde ainsi avec la décision du Président Alassane Ouattara qui a estimé après son premier mandat, qu’il est temps de se doter d’une nouvelle constitution. Selon lui, il ne faut pas attendre qu’on soit autonome sur le plan socioéconomique avant de penser une constitution qui puisse sur le long terme tenir et permettre aux ivoiriens d’exercer l’activité politique sans problème.
Il est par ce fait, revenu sur le besoin d’équilibrer les choses pour que le législatif puisse empêcher l’exécutif d’avoir trop de pouvoir.
Ce panel qui s’est déroulé en présence du ministre Cissé Bacongo, Conseiller Juridique du Président de la République, a été une plateforme d’échanges et d’édification de la jeunesse au sujet du processus de réforme constitutionnelle qui anime tous les débats politiques actuels et dont dépend l’avenir de la Côte d’Ivoire.
La parole a été donnée premièrement au juriste Epiphane Zoro, par ailleurs membre du comité d’experts choisis par le Président de la République pour conduire le projet de l’élaboration de la nouvelle constitution.
Il a mené sa réflexion autour de trois axes principaux, à savoir, l’opportunité de l’adoption d’une nouvelle constitution ; l’examen du processus de réforme constitutionnelle ; les défis dont il faudra tenir compte dans la future constitution. Selon lui le chef de l’Etat a fait le choix important de l’adoption d’une nouvelle constitution au détriment d’une simple révision.
‘’L’adoption d’une nouvelle constitution revêt un caractère révolutionnaire qui annonce l’ère d’une nouvelle république et un d’un nouveau contrat social et permettre de doter le pays d’institutions fortes’’.
En Côte d’Ivoire, le processus de réforme constitutionnelle a fait recours à un comité de juristes experts créé par décret présidentiel et qui s’est étendu à de larges consultations incluant les chefs de communautés, l’opposition et les organisations de la société civile. A ce niveau, M. Epiphane Zoro a souligné le fait que l’Exécutif se soit appuyé sur le parlement pour le vote de la loi organique du 22 juillet 2016.
Cette initiative répond aux exigences démocratiques par l’implication du parlement et du recours au peuple par le référendum. Les défis, en outre, s’avèrent aux dires de cet expert, des consultations inclusives, le maintien du dialogue politique, une alliance de toutes les forces vives, travailler à l’équilibre des pouvoirs, l’Assemblée nationale doit exercer davantage son rôle central de contrôle de l’exécutif, l’institution d’un nouveau poste de vice-président.
Abondant dans le même sens, M. Venance Konan, a quant à lui, fustigé l’avènement de l’ancienne constitution qu’il a qualifié d’illégale, illégitime dont les corollaires sont la violence d’alors et la division du pays en 2002. Selon lui, la constitution devrait assurer l’harmonie de la société, ce pourquoi, il a confié que lors des accords de Marcoussis, les acteurs étaient tous unanimes pour le changement de cette constitution qui a été maintes fois détournée en passant par Prétoria pour aller à des élections. « Même Gbagbo a reconnu que cette constitution n’était pas bonne » a indiqué le DG de Fraternité Matin.
Il y avait de ses dires, un besoin de changer l’ancienne constitution. L’ayant souhaité aussitôt, il s’accorde ainsi avec la décision du Président Alassane Ouattara qui a estimé après son premier mandat, qu’il est temps de se doter d’une nouvelle constitution. Selon lui, il ne faut pas attendre qu’on soit autonome sur le plan socioéconomique avant de penser une constitution qui puisse sur le long terme tenir et permettre aux ivoiriens d’exercer l’activité politique sans problème.
Il est par ce fait, revenu sur le besoin d’équilibrer les choses pour que le législatif puisse empêcher l’exécutif d’avoir trop de pouvoir.