Un Master en technologie semencière sera bientôt introduit à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody pour lutter contre l’insécurité alimentaire, a annoncé, mercredi, à Abidjan le président de l’association nationale des semenciers de Côte d’Ivoire (ANASEMCI), Léopold Azi Diby.
Il a fait cette annonce à la faveur d’un atelier de réflexion et d’échanges autour du thème ‘’comment favoriser et renfoncer l’implication effective des agriculteurs dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et programmes agricoles’’.
Ce projet académique proposé par les producteurs de semence est selon M. Diby en cours d’étude par les instances dirigeantes de l’université Félix Houphouët-Boigny. Le dossier prendra par la suite le chemin du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à qui reviendra le dernier mot.
Exposant sur ‘’la démographie galopante et sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire quelle implication de l’agriculture au développement du vivrier’’, il a expliqué la stratégie pour rendre les intrants accessibles aux agriculteurs.
Selon lui, les semences fermières sont pour la subsistance, tandis que les semences certifiées sont pour le développement et la durabilité. ‘’Les semences sont une structure de survie et un enjeu de taille dans les discutions de la sécurité alimentaire (…) il faut un système de veille important’’ a souligné Léopold Azi Diby.
Mamadou Cissoko, producteur sénégalais et membre du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l'Afrique de l'Ouest (ROPPA) a quand à lui situé les producteurs face à leurs responsabilité.
‘’On ne peut pas parler de changement climatique sans parler de nos responsabilités. Nous sommes entrain d’accélérer notre propre disparition. Nous avons tous une part de responsabilité dans tout ce qui se passe parce que nous avons abandonné nos habitudes traditionnel les dans l’agriculture qui préservait l’environnement’’.
‘’Nous avons une responsabilité collective au niveau de l’Afrique pour emmener nos gouvernements à s’occuper de nos forêts’’ a -t-il poursuivi.
L’agriculture en Côte d’Ivoire est un secteur pourvoyeur d’emplois qui contribue à une proportion importante à l’économie ivoirienne. Le secteur agricole assure la sécurité alimentaire de ce pays. L’Etat de Côte d’Ivoire a mis en œuvre plusieurs programmes dont notamment le programme national d’investissement agricole (PNIA).
MC/ls/APA
Il a fait cette annonce à la faveur d’un atelier de réflexion et d’échanges autour du thème ‘’comment favoriser et renfoncer l’implication effective des agriculteurs dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et programmes agricoles’’.
Ce projet académique proposé par les producteurs de semence est selon M. Diby en cours d’étude par les instances dirigeantes de l’université Félix Houphouët-Boigny. Le dossier prendra par la suite le chemin du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à qui reviendra le dernier mot.
Exposant sur ‘’la démographie galopante et sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire quelle implication de l’agriculture au développement du vivrier’’, il a expliqué la stratégie pour rendre les intrants accessibles aux agriculteurs.
Selon lui, les semences fermières sont pour la subsistance, tandis que les semences certifiées sont pour le développement et la durabilité. ‘’Les semences sont une structure de survie et un enjeu de taille dans les discutions de la sécurité alimentaire (…) il faut un système de veille important’’ a souligné Léopold Azi Diby.
Mamadou Cissoko, producteur sénégalais et membre du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l'Afrique de l'Ouest (ROPPA) a quand à lui situé les producteurs face à leurs responsabilité.
‘’On ne peut pas parler de changement climatique sans parler de nos responsabilités. Nous sommes entrain d’accélérer notre propre disparition. Nous avons tous une part de responsabilité dans tout ce qui se passe parce que nous avons abandonné nos habitudes traditionnel les dans l’agriculture qui préservait l’environnement’’.
‘’Nous avons une responsabilité collective au niveau de l’Afrique pour emmener nos gouvernements à s’occuper de nos forêts’’ a -t-il poursuivi.
L’agriculture en Côte d’Ivoire est un secteur pourvoyeur d’emplois qui contribue à une proportion importante à l’économie ivoirienne. Le secteur agricole assure la sécurité alimentaire de ce pays. L’Etat de Côte d’Ivoire a mis en œuvre plusieurs programmes dont notamment le programme national d’investissement agricole (PNIA).
MC/ls/APA