DAKAR - L'Afrique doit avant tout régler la question de l'énergie afin de participer à la chaîne de valeur globale que prônent les pays du G20, a soutenu le président sénégalais Macky Sall lors d'une interview accordée jeudi à la presse chinoise à Dakar.
M. Sall, qui participera au prochain sommet du G20, qui se tiendra à Hangzhou (est de la Chine) les 4 et 5 septembre en tant que président du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), a jugé que pour participer à cette chaîne de valeur globale, il fallait participer au système de production industrielle, des services, etc.
"Or, pour produire industriellement, il faut régler la question préalable de l'énergie. Tout est lié. Sur l'énergie aussi, grâce à l'appui de la Chine, les projets de barrages ont repris en Afrique pour pouvoir permettre aux économies africaines d'accéder à une énergie moins chère. Une fois qu'on a l'énergie, on peut développer l'industrie", a-t-il dit.
"A travers l'industrialisation de l'Afrique, la production sur le continent africain de biens et de services et le commerce, l'Afrique va entrer de façon plus déterminante dans la création de cette chaîne de valeur globale et donc dans l'économie globale. Il faut aussi des investissements et il faut participer au commerce mondial tout en produisant et en achetant et ne pas rester simplement des acheteurs comme c'est le cas aujourd'hui", a-t-il recommandé.
Par rapport au thème choisi pour le 11e sommet du G20, "Construire une économie mondiale innovante, revigorée, interconnectée et inclusive", le président Sall a soutenu que cette vision du monde correspond effectivement à celle que les leaders africains ont de leur continent.
"Il s'agit de la vision 2063, validée par l'Union africaine, celle d'une Afrique qui participe à l'économie globale, à l'économie mondiale, une Afrique interconnectée, une Afrique qui participe à la révolution technologique, avec les technologies de l'information et de la communication (TIC)", a-t-il souligné.
"Donc, notre retard industriel, nous pouvons le rattraper et même peut-être le dépasser grâce à cette nouvelle révolution des TIC qui nous projette dans l'ère du numérique", a-t-il estimé.
M. Sall a ajouté que "la vision chinoise correspond, dès lors, à tout point de vue, à celle de l'émergence en Afrique, en participant à des économies interconnectées, avec une innovation technologique".
Il faut, a-t-il poursuivi, qu'on ait "une économie solidaire, avec plus de bonheur pour les populations, à travers les services sociaux de base, la santé, l'éducation, l'hygiène, l'assainissement et l'habitat".
M. Sall a aussi fait remarquer les questions de sécurité qui, selon lui, "sont devenues malheureusement des questions de priorité absolue pour l'ensemble du continent".
M. Sall, qui participera au prochain sommet du G20, qui se tiendra à Hangzhou (est de la Chine) les 4 et 5 septembre en tant que président du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), a jugé que pour participer à cette chaîne de valeur globale, il fallait participer au système de production industrielle, des services, etc.
"Or, pour produire industriellement, il faut régler la question préalable de l'énergie. Tout est lié. Sur l'énergie aussi, grâce à l'appui de la Chine, les projets de barrages ont repris en Afrique pour pouvoir permettre aux économies africaines d'accéder à une énergie moins chère. Une fois qu'on a l'énergie, on peut développer l'industrie", a-t-il dit.
"A travers l'industrialisation de l'Afrique, la production sur le continent africain de biens et de services et le commerce, l'Afrique va entrer de façon plus déterminante dans la création de cette chaîne de valeur globale et donc dans l'économie globale. Il faut aussi des investissements et il faut participer au commerce mondial tout en produisant et en achetant et ne pas rester simplement des acheteurs comme c'est le cas aujourd'hui", a-t-il recommandé.
Par rapport au thème choisi pour le 11e sommet du G20, "Construire une économie mondiale innovante, revigorée, interconnectée et inclusive", le président Sall a soutenu que cette vision du monde correspond effectivement à celle que les leaders africains ont de leur continent.
"Il s'agit de la vision 2063, validée par l'Union africaine, celle d'une Afrique qui participe à l'économie globale, à l'économie mondiale, une Afrique interconnectée, une Afrique qui participe à la révolution technologique, avec les technologies de l'information et de la communication (TIC)", a-t-il souligné.
"Donc, notre retard industriel, nous pouvons le rattraper et même peut-être le dépasser grâce à cette nouvelle révolution des TIC qui nous projette dans l'ère du numérique", a-t-il estimé.
M. Sall a ajouté que "la vision chinoise correspond, dès lors, à tout point de vue, à celle de l'émergence en Afrique, en participant à des économies interconnectées, avec une innovation technologique".
Il faut, a-t-il poursuivi, qu'on ait "une économie solidaire, avec plus de bonheur pour les populations, à travers les services sociaux de base, la santé, l'éducation, l'hygiène, l'assainissement et l'habitat".
M. Sall a aussi fait remarquer les questions de sécurité qui, selon lui, "sont devenues malheureusement des questions de priorité absolue pour l'ensemble du continent".