L’inspecteur général, coordonnateur général de l’inspection générale du ministère ivoirien de l’Education nationale, Ibrahima Kourouma, a affirmé samedi que la Côte d’Ivoire "ne peut pas aller à la politique de scolarisation obligatoire en laissant l’école coranique à part", lors d’un séminaire à Yamoussoukro dans le centre ivoirien.
"Vous savez, on ne peut pas aller à la politique de scolarisation obligatoire (PSO) en laissant l’école coranique à part (…) c’est comme cala que s’est forgé quelque fois l’intégrisme. (…) C’est vrai qu’il y a déjà plus de 500 écoles coraniques qui sont intégrés au système formel depuis trois ans, mais il faut encore redynamiser cela", a déclaré M. Kourouma à la clôture du séminaire préparatoire de la rentrée scolaire 2016-2017.
"Il faut que du point de vue académique et pédagogique (…), le ministère de l’Education national et les autres ministères en charge de la formation puissent voir ce qui se fait réellement là-bas (écoles coraniques) (…) et trouver une imagination suffisante pour prendre en compte ces enfants (…) qui sont des ivoiriens", a indiqué l’inspecteur général pour qui, cette disposition permettra aux apprenants issus de ces écoles "de s’insérer (plus facilement) dans le système social".
Au regard de "toutes ces thématiques à prendre en compte dans la mise en œuvre effective de la politique de scolarisation obligatoire pour les enfants de six à seize ans", Ibrahima Kourouma a appelé "les directeurs régionaux de l’Education nationale (DREN) et tous les acteurs du système éducatif à un contrat de solidarité", pour réussir ce pari.
En Côte d'Ivoire, la loi imposant l’école obligatoire pour tous, adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale est entrée en vigueur en septembre 2015. Selon la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara, "près de 2.000 000 d’enfants, soit 20% des effectifs sont en dehors" du système éducatif.
ATI
"Vous savez, on ne peut pas aller à la politique de scolarisation obligatoire (PSO) en laissant l’école coranique à part (…) c’est comme cala que s’est forgé quelque fois l’intégrisme. (…) C’est vrai qu’il y a déjà plus de 500 écoles coraniques qui sont intégrés au système formel depuis trois ans, mais il faut encore redynamiser cela", a déclaré M. Kourouma à la clôture du séminaire préparatoire de la rentrée scolaire 2016-2017.
"Il faut que du point de vue académique et pédagogique (…), le ministère de l’Education national et les autres ministères en charge de la formation puissent voir ce qui se fait réellement là-bas (écoles coraniques) (…) et trouver une imagination suffisante pour prendre en compte ces enfants (…) qui sont des ivoiriens", a indiqué l’inspecteur général pour qui, cette disposition permettra aux apprenants issus de ces écoles "de s’insérer (plus facilement) dans le système social".
Au regard de "toutes ces thématiques à prendre en compte dans la mise en œuvre effective de la politique de scolarisation obligatoire pour les enfants de six à seize ans", Ibrahima Kourouma a appelé "les directeurs régionaux de l’Education nationale (DREN) et tous les acteurs du système éducatif à un contrat de solidarité", pour réussir ce pari.
En Côte d'Ivoire, la loi imposant l’école obligatoire pour tous, adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale est entrée en vigueur en septembre 2015. Selon la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara, "près de 2.000 000 d’enfants, soit 20% des effectifs sont en dehors" du système éducatif.
ATI