Les experts des quatre pays participant au programme de mobilité des talents (TMP) planchent depuis le lundi dernier sur les mécanismes juridiques sous la direction du ministère de l’intégration africaine et des ivoiriens à Abidjan et de la structure ACET.
La rencontre d’Abidjan offre un cadre de négociation entre les quatre pays participant au programme TMP, à savoir le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana et la Sierra Leone, qui veulent conclure un Mémorandum d’Entente pour faciliter la mobilité des compétences à travers leurs frontières dans le but d’améliorer la compétitivité et d’accélérer le développement économique. Sous l’égide du ministère de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, les experts TMP sont à Abidjan pour plancher sur un guide de de travail.
A en croire Monsieur Wautabouna Ouattara directeur général de l’intégration africaine qui intervenait au nom du ministre Ally Coulibaly « Bien que l’histoire de la région ait été marquée par la migration intra régionale, il n’existe pas de cadre global régissant la mobilité des talents et de la main d’œuvre en général. Quoique le Protocole de la CEDEAO prévoit la libre circulation des personnes, y compris celle de la main d’œuvre, il n’y a apparemment pas de cadre spécifique régissant la mobilité des talents. Cette mobilité est plutôt réglementée par un ensemble de législations nationales relatives à l’immigration et à la main-d’œuvre, dont certaines sont restrictives et dépassées et entravent la libre circulation de la main-d’œuvre et des talents ».
Les données disponibles montrent que les citoyens de la CEDEAO occupent un large éventail d’emplois non qualifiés et semi-qualifiés, souvent dans le secteur informel. Des preuves issues de statistiques sur la migration de main-d’œuvre et d’autres enquêtes montrent qu’il y a une forte mobilité des personnes peu qualifiées, tandis que celle des travailleurs hautement qualifiés est limitée dans la région.
En outre, les données statistiques mettent en relief la demande d’experts très qualifiés dans des secteurs spécifiques de l’ensemble du marché du travail. Il y a également des preuves d’insuffisance de qualifications et d’inadéquation entre les besoins en compétences des employeurs et la formation interne dans plusieurs pays, en raison surtout des changements structurels subis par les économies au cours des dernières décennies et de l’incapacité du marché du travail à suivre le rythme du développement, ce qui a pour conséquence des pénuries de main-d’œuvre qualifiée malgré le taux de chômage élevé.
Conscients des liens directs entre le développement accru des compétences et la compétitivité générale et la croissance du PIB, et de l’incapacité du cadre actuel non structuré régissant la mobilité de la main-d’œuvre à répondre aux défis économiques et aux questions de compétitivité-, quatre pays, à savoir- le Benin, la Côte d’Ivoire, le Ghana et la Sierra Leone, ont uni leurs efforts pour trouver des moyens de faciliter le développement des compétences et des capacités, à travers un Mémorandum d’Entente (ME).
La rencontre d’Abidjan répond aux besoins d’une procédure plus simple et plus rapide de délivrance des permis de travail et de résidence aux personnes qualifiées dans certains domaines spécifiques, compte tenu de leur contribution à la croissance des entreprises. Le principal objectif de ce mémorandum d’entente est de fournir un cadre convenu pour faciliter la circulation des compétences entre les pays participants afin de stimuler le développement économique.
Service communication Ministère Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur
La rencontre d’Abidjan offre un cadre de négociation entre les quatre pays participant au programme TMP, à savoir le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana et la Sierra Leone, qui veulent conclure un Mémorandum d’Entente pour faciliter la mobilité des compétences à travers leurs frontières dans le but d’améliorer la compétitivité et d’accélérer le développement économique. Sous l’égide du ministère de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, les experts TMP sont à Abidjan pour plancher sur un guide de de travail.
A en croire Monsieur Wautabouna Ouattara directeur général de l’intégration africaine qui intervenait au nom du ministre Ally Coulibaly « Bien que l’histoire de la région ait été marquée par la migration intra régionale, il n’existe pas de cadre global régissant la mobilité des talents et de la main d’œuvre en général. Quoique le Protocole de la CEDEAO prévoit la libre circulation des personnes, y compris celle de la main d’œuvre, il n’y a apparemment pas de cadre spécifique régissant la mobilité des talents. Cette mobilité est plutôt réglementée par un ensemble de législations nationales relatives à l’immigration et à la main-d’œuvre, dont certaines sont restrictives et dépassées et entravent la libre circulation de la main-d’œuvre et des talents ».
Les données disponibles montrent que les citoyens de la CEDEAO occupent un large éventail d’emplois non qualifiés et semi-qualifiés, souvent dans le secteur informel. Des preuves issues de statistiques sur la migration de main-d’œuvre et d’autres enquêtes montrent qu’il y a une forte mobilité des personnes peu qualifiées, tandis que celle des travailleurs hautement qualifiés est limitée dans la région.
En outre, les données statistiques mettent en relief la demande d’experts très qualifiés dans des secteurs spécifiques de l’ensemble du marché du travail. Il y a également des preuves d’insuffisance de qualifications et d’inadéquation entre les besoins en compétences des employeurs et la formation interne dans plusieurs pays, en raison surtout des changements structurels subis par les économies au cours des dernières décennies et de l’incapacité du marché du travail à suivre le rythme du développement, ce qui a pour conséquence des pénuries de main-d’œuvre qualifiée malgré le taux de chômage élevé.
Conscients des liens directs entre le développement accru des compétences et la compétitivité générale et la croissance du PIB, et de l’incapacité du cadre actuel non structuré régissant la mobilité de la main-d’œuvre à répondre aux défis économiques et aux questions de compétitivité-, quatre pays, à savoir- le Benin, la Côte d’Ivoire, le Ghana et la Sierra Leone, ont uni leurs efforts pour trouver des moyens de faciliter le développement des compétences et des capacités, à travers un Mémorandum d’Entente (ME).
La rencontre d’Abidjan répond aux besoins d’une procédure plus simple et plus rapide de délivrance des permis de travail et de résidence aux personnes qualifiées dans certains domaines spécifiques, compte tenu de leur contribution à la croissance des entreprises. Le principal objectif de ce mémorandum d’entente est de fournir un cadre convenu pour faciliter la circulation des compétences entre les pays participants afin de stimuler le développement économique.
Service communication Ministère Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur