La tournée d’explication, de sensibilisation et de mobilisation autour de la nouvelle Constitution, continue pour la Force 2015.
Pendant une semaine, Charles Gnaoré le président dudit mouvement et la délégation qui l’accompagnait, ont parcouru les régions du Haut Sassandra, du Cavally, du Guémon et du Tonkpi pour expliquer aux leaders d’opinion et notamment aux jeunes, l’importance pour la Côte d’Ivoire de passer à la 3ème République par l’adoption d’une nouvelle Constitution.
De Daloa à Danané en passant par Duekoué, Bangolo et Man, le message du président de la Force 2015 a été le même. Celui d’expliquer les insuffisances de la Constitution de 2000, de présenter les grandes innovations que le chef de l’Etat voudrait apporter à la nouvelle Constitution et de préparer l’esprit des populations à un vote massif en faveur du ‘’Oui’’.
Face aux jeunes, aux guides religieux, aux associations de femmes et à la chefferie traditionnelle, Charles Gnaoré a expliqué que la Constitution de 2000 renferme des germes de divisions des Ivoiriens : « Cette Constitution ne permettait pas à tous les Ivoiriens d’aspirer un jour accéder au plus haut poste politique dans leur pays, c’est à dire, la présidence ».
Sur la question de la succession, en cas de vacance de la présidence de la République par décès, démission ou empêchement absolu, Charles Gnaoré pense que 45 à 90 jours sont insuffisants pour le président de l’Assemblée nationale, qui assurera l’intérim, pour organiser une élection. Toute chose qui pourrait déboucher sur des crises.
Au niveau de la politique de décentralisation, le président de la Force 2015 pense que la nouvelle Constitution va renforcer le pouvoir des conseils régionaux et des conseils municipaux.
Selon Charles Gnaoré, depuis quelques mois la Chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire a été créé. Mais cette institution n’est pas prise en compte par la Constitution de 2000. Ce qui pour lui n’est pas normal.
C’est donc pour toutes ces limites et ces insuffisances de la Constitution actuelle et pour éviter d’autres dangers à notre pays en cas de vacance de la Présidence de la République, que le premier responsable de la Force 2015 a salué l’idée de changement de la Constitution de 2000 par une nouvelle, plus consensuelle et impersonnelle, prenant en compte les préoccupations des jeunes et des femmes, qui contrôle les pouvoirs exécutif et législatif, corrige les conditions d’éligibilité et règle le problème de succession du Président de la République.
Charles Gnaoré est revenu sur quelques innovations que cette nouvelle Constitution devrait renfermer : la création d’un sénat et d’une vice-présidence.
Selon lui, le sénat vient pour contrôler l’action des pouvoirs exécutif et législatif afin que ces organes de décisions et d’exécution soit plus démocratiques en mettant en avant la bonne gouvernance.
Quant à la vice-présidence, elle vient régler le problème de succession dans la mesure où le vice-président, qui est élu en même temps que le président sur une même liste, devra désormais terminer le mandat du Président de la République en cas de vacance de celui-ci et mieux organiser des élections. « Les Etats-Unis, le Ghana et le Nigeria sont des exemples de nations démocratiques grâce à ce système politique », a dit Charles Gnaoré.
Pour lui, ‘’tout cela vise à doter la Côte d’Ivoire, d’institutions fortes et à mettre le peuple au cœur des décisions’’.
Si ces explications et cette sensibilisation se sont tenues par des rencontres ciblées et de proximités, la rencontre de Man a eu lieu sous la forme d’un séminaire de formation autour du thème : "Quelle stratégie de sensibilisation et de mobilisation pour la réussite du référendum constitutionnel ". Ce thème a été animé par le maire de Danané et expert en stratégies politiques, Cissé Mamadou. Ce séminaire a réuni une vingtaine de responsables de la Force 2015 de l’Ouest du pays et des leaders d’opinion de la ville de Man.
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Pendant une semaine, Charles Gnaoré le président dudit mouvement et la délégation qui l’accompagnait, ont parcouru les régions du Haut Sassandra, du Cavally, du Guémon et du Tonkpi pour expliquer aux leaders d’opinion et notamment aux jeunes, l’importance pour la Côte d’Ivoire de passer à la 3ème République par l’adoption d’une nouvelle Constitution.
De Daloa à Danané en passant par Duekoué, Bangolo et Man, le message du président de la Force 2015 a été le même. Celui d’expliquer les insuffisances de la Constitution de 2000, de présenter les grandes innovations que le chef de l’Etat voudrait apporter à la nouvelle Constitution et de préparer l’esprit des populations à un vote massif en faveur du ‘’Oui’’.
Face aux jeunes, aux guides religieux, aux associations de femmes et à la chefferie traditionnelle, Charles Gnaoré a expliqué que la Constitution de 2000 renferme des germes de divisions des Ivoiriens : « Cette Constitution ne permettait pas à tous les Ivoiriens d’aspirer un jour accéder au plus haut poste politique dans leur pays, c’est à dire, la présidence ».
Sur la question de la succession, en cas de vacance de la présidence de la République par décès, démission ou empêchement absolu, Charles Gnaoré pense que 45 à 90 jours sont insuffisants pour le président de l’Assemblée nationale, qui assurera l’intérim, pour organiser une élection. Toute chose qui pourrait déboucher sur des crises.
Au niveau de la politique de décentralisation, le président de la Force 2015 pense que la nouvelle Constitution va renforcer le pouvoir des conseils régionaux et des conseils municipaux.
Selon Charles Gnaoré, depuis quelques mois la Chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire a été créé. Mais cette institution n’est pas prise en compte par la Constitution de 2000. Ce qui pour lui n’est pas normal.
C’est donc pour toutes ces limites et ces insuffisances de la Constitution actuelle et pour éviter d’autres dangers à notre pays en cas de vacance de la Présidence de la République, que le premier responsable de la Force 2015 a salué l’idée de changement de la Constitution de 2000 par une nouvelle, plus consensuelle et impersonnelle, prenant en compte les préoccupations des jeunes et des femmes, qui contrôle les pouvoirs exécutif et législatif, corrige les conditions d’éligibilité et règle le problème de succession du Président de la République.
Charles Gnaoré est revenu sur quelques innovations que cette nouvelle Constitution devrait renfermer : la création d’un sénat et d’une vice-présidence.
Selon lui, le sénat vient pour contrôler l’action des pouvoirs exécutif et législatif afin que ces organes de décisions et d’exécution soit plus démocratiques en mettant en avant la bonne gouvernance.
Quant à la vice-présidence, elle vient régler le problème de succession dans la mesure où le vice-président, qui est élu en même temps que le président sur une même liste, devra désormais terminer le mandat du Président de la République en cas de vacance de celui-ci et mieux organiser des élections. « Les Etats-Unis, le Ghana et le Nigeria sont des exemples de nations démocratiques grâce à ce système politique », a dit Charles Gnaoré.
Pour lui, ‘’tout cela vise à doter la Côte d’Ivoire, d’institutions fortes et à mettre le peuple au cœur des décisions’’.
Si ces explications et cette sensibilisation se sont tenues par des rencontres ciblées et de proximités, la rencontre de Man a eu lieu sous la forme d’un séminaire de formation autour du thème : "Quelle stratégie de sensibilisation et de mobilisation pour la réussite du référendum constitutionnel ". Ce thème a été animé par le maire de Danané et expert en stratégies politiques, Cissé Mamadou. Ce séminaire a réuni une vingtaine de responsables de la Force 2015 de l’Ouest du pays et des leaders d’opinion de la ville de Man.
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