Ferkessédougou, L'ambiance de la proche de la Tabaski est mitigée à Ferkessédougou par rapport à celle de l'année dernière du fait que cette fête qui aura lieu lundi, coïncide avec rentrée scolaire prévue mardi, a constaté l'AIP dans des quartiers de la capitale régionale du Tchologo.
"J'ai deux petits enfants admis à l'entrée en sixième mais qui ont été affectés, l'un au privé et l'autre dans un collège de proximité dans un village à 15 km de Ferké. Je suis plus préoccupé par cela. La tabaski sera fêtée dans la plus grande sobriété cette année", confie Dagnogo Lassina, muezzin au quartier Lanviara.
"J'ai été à la banque ce matin, et j'ai été surprise d'y trouver moins de monde que d'habitude. Habituellement à la veille de la Tabaski, la banque est prise d'assaut. Les gens font plus de retrait que d'habitude, mais cette fois, ils préfèrent jouer la carte de la prudence. Après la fête, il va falloir faire face aux dépenses de la rentrée", observe pour sa part dame Traoré, habitante à Bromakoté.
Le même sentiment est partagé chez des habitants du quartier Dioulabougou rencontrés dimanche, qui jugent l'engouement « passable ». "Les prix des moutons sont accessibles. Ils varient de Quarante à 150.000 francs. Mais les gens ne se bousculent pas vraiment. J’ai vendu à peine dix moutons hier", relève Dicko, vendeur de moutons qui se plaint de faire moins d'affaires cette année par rapport aux années précédentes.
La Tabaski ou Aid El Kébir est ma plus grande fête des musulmans à travers le monde. Elle consacre la soumission du croyant à Dieu, à travers l’immolation d’un mouton.
(AIP)
ti/tm
"J'ai deux petits enfants admis à l'entrée en sixième mais qui ont été affectés, l'un au privé et l'autre dans un collège de proximité dans un village à 15 km de Ferké. Je suis plus préoccupé par cela. La tabaski sera fêtée dans la plus grande sobriété cette année", confie Dagnogo Lassina, muezzin au quartier Lanviara.
"J'ai été à la banque ce matin, et j'ai été surprise d'y trouver moins de monde que d'habitude. Habituellement à la veille de la Tabaski, la banque est prise d'assaut. Les gens font plus de retrait que d'habitude, mais cette fois, ils préfèrent jouer la carte de la prudence. Après la fête, il va falloir faire face aux dépenses de la rentrée", observe pour sa part dame Traoré, habitante à Bromakoté.
Le même sentiment est partagé chez des habitants du quartier Dioulabougou rencontrés dimanche, qui jugent l'engouement « passable ». "Les prix des moutons sont accessibles. Ils varient de Quarante à 150.000 francs. Mais les gens ne se bousculent pas vraiment. J’ai vendu à peine dix moutons hier", relève Dicko, vendeur de moutons qui se plaint de faire moins d'affaires cette année par rapport aux années précédentes.
La Tabaski ou Aid El Kébir est ma plus grande fête des musulmans à travers le monde. Elle consacre la soumission du croyant à Dieu, à travers l’immolation d’un mouton.
(AIP)
ti/tm