Il y a trois cassettes que j’aime regarder, particulièrement, ces derniers temps pour la sensation terriblement intense qu’elles procurent au plus profond de mon être. Une qui retrace l’histoire d’un footballeur fabuleux, né Noir, qui aura marqué plus de 1.000 buts en or sur les terrains brésiliens, européens, américains, africains - il était en Côte d’Ivoire en 1966 aux temps glorieux du Stade d’Abidjan avec ses Yéyés - dont la carrière aura ébloui le monde entier et mis tous les commentateurs et chroniqueurs de la chose footballistique d’accord, et pourtant, ce n’est pas son pays, le Brésil, qui a inventé le ballon rond, au point qu’il a été consacré, unanimement, sur tous les cinq continents, Roi. A 17 ans, 8 mois, il était champion du monde avec son pays, le Brésil. Il s’appelle Arantes Do Nascimiento, alias Pelé ! Les autres joueurs étaient des as du ballon. Pelé, lui, transformait le ballon rond en boule de cristal !
L’autre cassette dont je ne me lasse jamais de regarder est celle de celui à qui le monde entier a attribué la palme d’or par le nom de « The Greatest », le plus Grand ! Noir comme Pelé, ancien descendant d’esclaves, partis d’Afrique, il aura séduit par sa rupture dans l’art de boxer. Il était la Rupture, tout court ! Lui aussi, très tôt, a été champion du monde de boxe. Il était le seul Noir à avoir refusé de servir sous les couleurs de l’armée américaine, au Vietnam pour ne pas tuer des gens qui ne lui ont rien fait. C’était révolutionnaire comme position dans les années 60 dans une Amérique dont la race blanche dominatrice était fortement raciste. Mais, ce n’est pas sur ce plan, dirions-nous purement politique, que les hommes vont le juger et le proclamer Roi. C’est dans la boxe. Et l’on se souviendra éternellement du plus grand combat de boxe qu’il aura livré sur la vieille terre d’Afrique de ses ancêtres, au Zaïre de Mobutu Sessé Séko, en 1974. Il s’appelait, puisqu’il a tiré sa révérence des hommes en juin 2016, Muhammad Ali, the Greatest, le Roi de la boxe !
Ces deux exemples pour rappeler à notre mémoire commune et collective d’Ivoirien que, depuis la mort du président Félix Houphouët-Boigny, il se trouve, sur le plan, beaucoup plus complexe de la politique où des individus sont passés champions des coups bas, il se trouve, dis-je, un homme exceptionnel de la dimension d’Edson Arantes Do Nascimento, dit Pelé et du boxeur Muhammad Ali dit Cassius Clay. Lui aussi a commencé très jeune à montrer ses aptitudes de roi, c’est-à-dire, celui qui est appelé à guider les autres. Né prince, il va devenir Roi et le rester. Frondeur positif et stratège, il aura marqué tous ses concitoyens, y compris le grand Félix Houphouët-Boigny, par la justesse de sa pensée et de ses décisions. Déjà très jeune, le premier président de la Côte d’Ivoire avait détecté le génie qui sommeillait en lui. Aux âmes bien nées… A 32 ans, il est ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, la grande Amérique des Rockefeller, Thomas Jefferson, George Washington, Malcom X, Aretha Franklin, Louis Armstrong, Duke Ellington, et j’en passe. D’une intelligence, extrêmement aiguisée, il va tirer son épingle du jeu dans un monde impitoyable où ceux qui ne savent pas manager sont broyés sans commune mesure.
Mais, c’est rentrer au pays pour occuper le poste hautement stratégique de ministre de l’Economie et des finances dans un gouvernement d’un jeune Etat qui n’était indépendant que depuis 6 ans seulement que le jeune ambassadeur allait faire montre de ses talents insoupçonnés jusque-là. Henri Konan Bédié, puisque c’est de lui qu’il s’agit, allait allier finesse et sagesse. Et si nous étions en football ou en boxe, il aurait été champion du monde avec son « miracle ivoirien ». Une réussite unique dans une Afrique qui se cherchait et qui se cherche encore, ballottée à gauche et à droite par les ajustements structurels de la finance internationale de Bretton Woods. Cette réussite d’orfèvre est à jamais gravée dans les annales de la finance mondiale. Sur ce plan, l’un de ses anciens ministres, feu Balla Kéita, disait de lui : « Vous ne savez pas que le président Bédié est un roi de la finance internationale? Au moment où vous dormez, il est sur toutes les Bourses pour chercher de l’argent pour la Côte d’Ivoire ».
Sur le pan politique de sa vie, Henri Konan Bédié aura marqué toutes les consciences. Ah, cette patience et cette fidélité, dignes de Pénélope, l’épouse d’Ulysse. Il s’est comporté en vrai roi et en vrai stratège aux côtés du président Félix Houphouët-Boigny jusqu’à sa mort.
Qui peut, aujourd’hui, à l’heure où on fête le 2ème anniversaire de l’Appel de Daoukro, lancer le mercredi 17 septembre 2014, que le président Henri Konan Bédié n’est pas le roi de la politique en Côte d’Ivoire ? Chiffrez un peu le nombre de visiteurs qui se rendent dans l’antre du «Bouddha» au pays des Ba-woulè-Agba. Toutes ses déclarations sont examinées avec minutie. Il s’en trouverait des inconscients qui profiteraient de cette auréole pour faire du chantage.
Le roi de la politique ivoirienne, Henri Konan Bédié, bien au contraire, aux côtés de ses poulains, principalement, du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, travaille inlassablement à consolider la paix, timidement revenue depuis le lundi 11 avril 2011.
Le samedi 17 septembre 2016, quand ce nom emblématique de Bédié sera prononcé dans son Daoukro natal, ce sera du contentement comme si on voyait Pelé jouer au football et Muhammad Ali boxer.
DKZ
L’autre cassette dont je ne me lasse jamais de regarder est celle de celui à qui le monde entier a attribué la palme d’or par le nom de « The Greatest », le plus Grand ! Noir comme Pelé, ancien descendant d’esclaves, partis d’Afrique, il aura séduit par sa rupture dans l’art de boxer. Il était la Rupture, tout court ! Lui aussi, très tôt, a été champion du monde de boxe. Il était le seul Noir à avoir refusé de servir sous les couleurs de l’armée américaine, au Vietnam pour ne pas tuer des gens qui ne lui ont rien fait. C’était révolutionnaire comme position dans les années 60 dans une Amérique dont la race blanche dominatrice était fortement raciste. Mais, ce n’est pas sur ce plan, dirions-nous purement politique, que les hommes vont le juger et le proclamer Roi. C’est dans la boxe. Et l’on se souviendra éternellement du plus grand combat de boxe qu’il aura livré sur la vieille terre d’Afrique de ses ancêtres, au Zaïre de Mobutu Sessé Séko, en 1974. Il s’appelait, puisqu’il a tiré sa révérence des hommes en juin 2016, Muhammad Ali, the Greatest, le Roi de la boxe !
Ces deux exemples pour rappeler à notre mémoire commune et collective d’Ivoirien que, depuis la mort du président Félix Houphouët-Boigny, il se trouve, sur le plan, beaucoup plus complexe de la politique où des individus sont passés champions des coups bas, il se trouve, dis-je, un homme exceptionnel de la dimension d’Edson Arantes Do Nascimento, dit Pelé et du boxeur Muhammad Ali dit Cassius Clay. Lui aussi a commencé très jeune à montrer ses aptitudes de roi, c’est-à-dire, celui qui est appelé à guider les autres. Né prince, il va devenir Roi et le rester. Frondeur positif et stratège, il aura marqué tous ses concitoyens, y compris le grand Félix Houphouët-Boigny, par la justesse de sa pensée et de ses décisions. Déjà très jeune, le premier président de la Côte d’Ivoire avait détecté le génie qui sommeillait en lui. Aux âmes bien nées… A 32 ans, il est ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, la grande Amérique des Rockefeller, Thomas Jefferson, George Washington, Malcom X, Aretha Franklin, Louis Armstrong, Duke Ellington, et j’en passe. D’une intelligence, extrêmement aiguisée, il va tirer son épingle du jeu dans un monde impitoyable où ceux qui ne savent pas manager sont broyés sans commune mesure.
Mais, c’est rentrer au pays pour occuper le poste hautement stratégique de ministre de l’Economie et des finances dans un gouvernement d’un jeune Etat qui n’était indépendant que depuis 6 ans seulement que le jeune ambassadeur allait faire montre de ses talents insoupçonnés jusque-là. Henri Konan Bédié, puisque c’est de lui qu’il s’agit, allait allier finesse et sagesse. Et si nous étions en football ou en boxe, il aurait été champion du monde avec son « miracle ivoirien ». Une réussite unique dans une Afrique qui se cherchait et qui se cherche encore, ballottée à gauche et à droite par les ajustements structurels de la finance internationale de Bretton Woods. Cette réussite d’orfèvre est à jamais gravée dans les annales de la finance mondiale. Sur ce plan, l’un de ses anciens ministres, feu Balla Kéita, disait de lui : « Vous ne savez pas que le président Bédié est un roi de la finance internationale? Au moment où vous dormez, il est sur toutes les Bourses pour chercher de l’argent pour la Côte d’Ivoire ».
Sur le pan politique de sa vie, Henri Konan Bédié aura marqué toutes les consciences. Ah, cette patience et cette fidélité, dignes de Pénélope, l’épouse d’Ulysse. Il s’est comporté en vrai roi et en vrai stratège aux côtés du président Félix Houphouët-Boigny jusqu’à sa mort.
Qui peut, aujourd’hui, à l’heure où on fête le 2ème anniversaire de l’Appel de Daoukro, lancer le mercredi 17 septembre 2014, que le président Henri Konan Bédié n’est pas le roi de la politique en Côte d’Ivoire ? Chiffrez un peu le nombre de visiteurs qui se rendent dans l’antre du «Bouddha» au pays des Ba-woulè-Agba. Toutes ses déclarations sont examinées avec minutie. Il s’en trouverait des inconscients qui profiteraient de cette auréole pour faire du chantage.
Le roi de la politique ivoirienne, Henri Konan Bédié, bien au contraire, aux côtés de ses poulains, principalement, du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, travaille inlassablement à consolider la paix, timidement revenue depuis le lundi 11 avril 2011.
Le samedi 17 septembre 2016, quand ce nom emblématique de Bédié sera prononcé dans son Daoukro natal, ce sera du contentement comme si on voyait Pelé jouer au football et Muhammad Ali boxer.
DKZ