Daoukro (Côte d’Ivoire) Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, a souhaité, samedi à Daoukro, voir inscrire, ’’sans détour’’, dans la nouvelle Constitution ivoirienne en élaboration, ’’la sanction de la prise du pouvoir par les armes’’.
Le président Bédié, par ailleurs, président de la conférence des présidents du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) s’exprimait à l’occasion de la célébration de l’An 2 de l’Appel de Daoukro.
Relevant des ’’aspects confligènes’’ de l’actuelle Constitution qui date de 2000, M. Bédé a indiqué que ’’celle qui nous est proposée doit permettre de les corriger pour donner à la Nation un texte’’ qui agrée à la majorité de
la population.
’’ Elle doit, en particulier, tirant les leçons de notre histoire récente, prévoir de manière formelle et sans détour la sanction de la prise du pouvoir par les armes ou par toute action violente’’, a plaidé Henri Konan Bédié, en présence du Premier ministre Kablan Duncan, de plusieurs membres du gouvernement et de présidents d’institutions.
Ainsi, a poursuivi M. Bédié, devront être déclarés ’’hors-la loi tous ceux qui voudront accéder au pouvoir par des voies violentes, coups d’Etat ou coups de force aboutissant au changement de l’ordre constitutionnel établi’’, a-t-il insisté.
Le président Bédié, victime d’un coup d’Etat en 1999, a ajouté ’’partager ce point de vue’’ avec le chef de l’Etat Alassane Ouattara, initiateur du projet de réforme constitutionnelle, qui en a, selon lui, ’’informé’’ le
gouvernement.
Par ailleurs, Il a invité les Ivoiriens à aller au référendum, ’’une forme de démocratie directe’’ pour se prononcer sur la nouvelle Constitution, expliquant que ’’le référendum permet aux citoyens de donner chacun son point de vue sur la manière dont il souhaite voir le pays dirigé’’.
HS/ls/APA
Le président Bédié, par ailleurs, président de la conférence des présidents du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) s’exprimait à l’occasion de la célébration de l’An 2 de l’Appel de Daoukro.
Relevant des ’’aspects confligènes’’ de l’actuelle Constitution qui date de 2000, M. Bédé a indiqué que ’’celle qui nous est proposée doit permettre de les corriger pour donner à la Nation un texte’’ qui agrée à la majorité de
la population.
’’ Elle doit, en particulier, tirant les leçons de notre histoire récente, prévoir de manière formelle et sans détour la sanction de la prise du pouvoir par les armes ou par toute action violente’’, a plaidé Henri Konan Bédié, en présence du Premier ministre Kablan Duncan, de plusieurs membres du gouvernement et de présidents d’institutions.
Ainsi, a poursuivi M. Bédié, devront être déclarés ’’hors-la loi tous ceux qui voudront accéder au pouvoir par des voies violentes, coups d’Etat ou coups de force aboutissant au changement de l’ordre constitutionnel établi’’, a-t-il insisté.
Le président Bédié, victime d’un coup d’Etat en 1999, a ajouté ’’partager ce point de vue’’ avec le chef de l’Etat Alassane Ouattara, initiateur du projet de réforme constitutionnelle, qui en a, selon lui, ’’informé’’ le
gouvernement.
Par ailleurs, Il a invité les Ivoiriens à aller au référendum, ’’une forme de démocratie directe’’ pour se prononcer sur la nouvelle Constitution, expliquant que ’’le référendum permet aux citoyens de donner chacun son point de vue sur la manière dont il souhaite voir le pays dirigé’’.
HS/ls/APA