En nommant Fofana Siandou, en août 2016, au poste-clef de Secrétaire Exécutif chargé du développement, de l’Innovation et Vie du Parti au sein du secrétariat exécutif du PDCI-RDA, le Président Bédié a cherché à consolider le dispositif interne chargé de la réforme relative à la restructuration du Parti, telle que cela a été décidé par le 12ème Congrès Ordinaire. L’objectif est de faire du PDCI-RDA, à travers la jeunesse, un acteur majeur du projet qui doit conduire la Côte d’Ivoire vers l’émergence.
Il existe plusieurs manières d’interpréter l’Appel de Daoukro, lancé par le Président Bédié le 17 septembre 2014. L’interprétation est d’abord politique : l’Appel de Daoukros’inscrit dans la continuité de la création, en 2005, du RHDP, dans la continuité aussi de l’accord de désistement mutuel signé en 2006 par Bédié et Ouattara, dans la continuité du désistement de Bédié en faveur de Ouattara en 2010. Le mot de « continuité » est essentiel pour comprendre l’Appel de Daoukro.
En choisissant de soutenir Ouattara en 2015 pour un second mandat, le président Bédié fait le choix de la continuité politique : ce Président de la République, Alassane Ouattara qui a transformé la Côte d’Ivoire entre 2011 et 2015, méritait de continuer. Ce choix ne correspond pas à un renoncement, à un effacement du PDCI, bien au contraire. Il s’inscrit dans une « vision » de l’avenir à l’intérieur de laquelle le PDCI doit prendre toute sa place en s’appuyant sur la jeunesse.
L’Appel de Daoukro s’inscrit, pour la jeunesse du PDCI, dans une vision d’avenir. C’est l’une des manières qu’on peut choisir pour interpréter l’Appel de Daoukro : une vision d’avenir. Beaucoup >>>>>> >>>> de déclarations ont dénoncé cet Appel, prophétisant la mort du PDCI, parlant d’Alassane Ouattara comme d’un ennemi à qui Henri Konan Bédié aurait bradé l’héritage du Père de la Nation, Houphouët-Boigny. Toutes ces déclarations font respirer l’air vicié des années de crise et de guerre civile. Quel enseignement tirent les auteurs de ces déclarations du coup d’État de 1999, des défaites électorales connues ? Le PDCI, écarté du pouvoir depuis 1999, a été menacé de disparition. C’est le patient travail du Président Bédié, son souci du dialogue et sa conception de la politique qui ont permis au parti, avec l’adhésion et le soutien des cadres et des militants à sa vision, de revenir au pouvoir en 2011 à travers le RHDP. Le choix de Siandou Fofana et des autres jeunes et femmes, montre qu’ils sont les enfants du PDCI de l’origine, les héritiers de ses valeurs universelles et de ses préoccupations sociales. Ils ne sont pas les militants d’un parti guerrier que certains veulent instrumentaliser pour satisfaire des ambitions personnelles n’ayant rien rien à voir avec l’intérêt du pays, de sa jeunesse.
Dans cette perspective, le poste de Secrétaire Exécutif chargé du développement, de l’Innovation et Vie du Parti, confié par le président Henri Konan Bédié à Siandou Fofana, devrait le conduire à associer pleinement la jeunesse à la vie du parti, un parti souvent accusé, à tort, de se contenter d’être la plus vieille formation politique de Côte d’Ivoire et de ne pas vouloir faire de place aux jeunes ou aux femmes.
Sa responsabilité est double : associer le plus possible les jeunes, mais aussi les femmes, au plan national comme au plan local, aux actions ; faire émerger les élites politiques de demain. On sait que les mouvements de jeunes, au sein des partis politiques, ne sont pas toujours bien acceptés, car leurs revendications viennent perturber l’ordre établi, pratiquement immuable, et l’« entre soi » des générations précédentes. Chacun, jeune ou moins jeune, doit faire preuve de respect et de responsabilité. L’enjeu n’est pas celui des ambitions personnelles, mais bien celui de l’avenir de la Côte d’Ivoire.
À travers les initiatives qu’il prendra, le secrétaire exécutif aura l’occasion de faire ressortir que l’Appel de Daoukro est un acte révolutionnaire, qui montre que le Président Bédiécroit en l’avenir du PDCI, un avenir qui passe par la qualité de nos représentants, leur présence sur leur terrain et leur capacité à aller à la rencontre des électeurs.
Charles Kouassi
Il existe plusieurs manières d’interpréter l’Appel de Daoukro, lancé par le Président Bédié le 17 septembre 2014. L’interprétation est d’abord politique : l’Appel de Daoukros’inscrit dans la continuité de la création, en 2005, du RHDP, dans la continuité aussi de l’accord de désistement mutuel signé en 2006 par Bédié et Ouattara, dans la continuité du désistement de Bédié en faveur de Ouattara en 2010. Le mot de « continuité » est essentiel pour comprendre l’Appel de Daoukro.
En choisissant de soutenir Ouattara en 2015 pour un second mandat, le président Bédié fait le choix de la continuité politique : ce Président de la République, Alassane Ouattara qui a transformé la Côte d’Ivoire entre 2011 et 2015, méritait de continuer. Ce choix ne correspond pas à un renoncement, à un effacement du PDCI, bien au contraire. Il s’inscrit dans une « vision » de l’avenir à l’intérieur de laquelle le PDCI doit prendre toute sa place en s’appuyant sur la jeunesse.
L’Appel de Daoukro s’inscrit, pour la jeunesse du PDCI, dans une vision d’avenir. C’est l’une des manières qu’on peut choisir pour interpréter l’Appel de Daoukro : une vision d’avenir. Beaucoup >>>>>> >>>> de déclarations ont dénoncé cet Appel, prophétisant la mort du PDCI, parlant d’Alassane Ouattara comme d’un ennemi à qui Henri Konan Bédié aurait bradé l’héritage du Père de la Nation, Houphouët-Boigny. Toutes ces déclarations font respirer l’air vicié des années de crise et de guerre civile. Quel enseignement tirent les auteurs de ces déclarations du coup d’État de 1999, des défaites électorales connues ? Le PDCI, écarté du pouvoir depuis 1999, a été menacé de disparition. C’est le patient travail du Président Bédié, son souci du dialogue et sa conception de la politique qui ont permis au parti, avec l’adhésion et le soutien des cadres et des militants à sa vision, de revenir au pouvoir en 2011 à travers le RHDP. Le choix de Siandou Fofana et des autres jeunes et femmes, montre qu’ils sont les enfants du PDCI de l’origine, les héritiers de ses valeurs universelles et de ses préoccupations sociales. Ils ne sont pas les militants d’un parti guerrier que certains veulent instrumentaliser pour satisfaire des ambitions personnelles n’ayant rien rien à voir avec l’intérêt du pays, de sa jeunesse.
Dans cette perspective, le poste de Secrétaire Exécutif chargé du développement, de l’Innovation et Vie du Parti, confié par le président Henri Konan Bédié à Siandou Fofana, devrait le conduire à associer pleinement la jeunesse à la vie du parti, un parti souvent accusé, à tort, de se contenter d’être la plus vieille formation politique de Côte d’Ivoire et de ne pas vouloir faire de place aux jeunes ou aux femmes.
Sa responsabilité est double : associer le plus possible les jeunes, mais aussi les femmes, au plan national comme au plan local, aux actions ; faire émerger les élites politiques de demain. On sait que les mouvements de jeunes, au sein des partis politiques, ne sont pas toujours bien acceptés, car leurs revendications viennent perturber l’ordre établi, pratiquement immuable, et l’« entre soi » des générations précédentes. Chacun, jeune ou moins jeune, doit faire preuve de respect et de responsabilité. L’enjeu n’est pas celui des ambitions personnelles, mais bien celui de l’avenir de la Côte d’Ivoire.
À travers les initiatives qu’il prendra, le secrétaire exécutif aura l’occasion de faire ressortir que l’Appel de Daoukro est un acte révolutionnaire, qui montre que le Président Bédiécroit en l’avenir du PDCI, un avenir qui passe par la qualité de nos représentants, leur présence sur leur terrain et leur capacité à aller à la rencontre des électeurs.
Charles Kouassi