Entrée réussie. C’est le moins qu’on puisse dire au lendemain du lancement de la Caravane de sensibilisation contre le projet de nouvelle constitiution. Les Ivoiriens sont sortis en nombre, samedi, à la Place Laurent Gbagbo de Port-Bouët, pour marquer leur adhésion à la position de l’Alliance des forces démocratiques (Afd). A savoir le rejet du projet du chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Et pourtant ! Nombreux sont ceux qui ont parié sur un échec de ce rassemblement. En raison des démêlées entre les cadres de l’opposition, l’on avait fini par se convaincre de la fragilité de l’alternative politique au Rhdp. Au point que beaucoup de gens se disaient que l’appel de l’Afd ne pouvait pas être suivi. Au finish, la mobilisation a dépassé les attentes. 15 bâches pleines, de nombreux militants obligés de se tenir debout… Difficile de dire que le public a boudé le rendez-vous.
Derrière un tel succès se trouvent de nombreux acteurs au nombre desquels le président Pascal Affi N’Guessan et le Front populaire ivoirien. En effet, l’ancien Premier ministre a été l’un des premiers acteurs à dénoncer la procédure du projet de réforme constitutionnelle telle qu’entamée par le comité d’experts commis par le chef de l’Etat. «C’est mal parti !», avait-il affirmé au sortir de la rencontre entre les partis de l’opposition et Alassane Ouattara. Les jours suivants, les autres entités de l’Alliance ont suivi le chef de l’opposition. La position de M. Affi a, par ailleurs, eu un écho en dehors de l’Afd. 23 formations de l’opposition ont signé une déclaration commune dans laquelle elles ont affirmé leur opposition au projet de réforme.
La société civile ivoirienne n’est pas en reste. Vendredi dernier, 16 Ong membres du Groupe de plaidoyer pour une réforme constitutionnelle inclusive, transparente et apaisée ont demandé un report du référendum, arguant l’inopportunité du projet et dénonçant les conditions d’organisation du scrutin. Cette position est partagée par plusieurs autres structures de la société civile. Ainsi Pascal Affi N’Guessan draine-t-il derrière lui à la fois les formations de l’opposition et la société civile. Et plus le temps avance, plus le président Affi mobilise.
On peut le dire, le Front populaire ivoirien, malgré tout ce qui s’est passé, notamment la crise au sein du Fpi, est bien présent sur la scène politique. Dans le contexte actuel de la Côte d’Ivoire, le débat sur la réforme constitutionnelle est un rendez-vous qu’un parti qui se respecte, ne devrait manquer pour aucune raison. Car ce qui est en jeu, ici, c’est l’avenir du pays. Le parti à la rose sous la houlette d’Affi N’Guessan a bien perçu cela. Bien qu’affaibli par la crise post-électorale de 2011 et ses conséquences, le Fpi a mis tout en œuvre pour répondre présent à ce rendez-vous. Aujourd’hui, non seulement la voix du parti est audible, mais on peut dire que le Fpi rythme la vie politique de la Côte d’Ivoire.
C’est la preuve que l’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo a une parfaite maîtrise des rouages et des arcanes de la politique.
Après le lancement réussi, la prochaine étape est la mobilisation effective sur le terrain. Le samedi prochain, l’Afd donne rendez-vous aux militants de l’opposition à Cocody Anono. Ainsi que l’a dit le président Affi, les Ivoiriens doivent démontrer leur opposition au projet du chef de l’Etat en sortant nombreux.
César ébrokié
Et pourtant ! Nombreux sont ceux qui ont parié sur un échec de ce rassemblement. En raison des démêlées entre les cadres de l’opposition, l’on avait fini par se convaincre de la fragilité de l’alternative politique au Rhdp. Au point que beaucoup de gens se disaient que l’appel de l’Afd ne pouvait pas être suivi. Au finish, la mobilisation a dépassé les attentes. 15 bâches pleines, de nombreux militants obligés de se tenir debout… Difficile de dire que le public a boudé le rendez-vous.
Derrière un tel succès se trouvent de nombreux acteurs au nombre desquels le président Pascal Affi N’Guessan et le Front populaire ivoirien. En effet, l’ancien Premier ministre a été l’un des premiers acteurs à dénoncer la procédure du projet de réforme constitutionnelle telle qu’entamée par le comité d’experts commis par le chef de l’Etat. «C’est mal parti !», avait-il affirmé au sortir de la rencontre entre les partis de l’opposition et Alassane Ouattara. Les jours suivants, les autres entités de l’Alliance ont suivi le chef de l’opposition. La position de M. Affi a, par ailleurs, eu un écho en dehors de l’Afd. 23 formations de l’opposition ont signé une déclaration commune dans laquelle elles ont affirmé leur opposition au projet de réforme.
La société civile ivoirienne n’est pas en reste. Vendredi dernier, 16 Ong membres du Groupe de plaidoyer pour une réforme constitutionnelle inclusive, transparente et apaisée ont demandé un report du référendum, arguant l’inopportunité du projet et dénonçant les conditions d’organisation du scrutin. Cette position est partagée par plusieurs autres structures de la société civile. Ainsi Pascal Affi N’Guessan draine-t-il derrière lui à la fois les formations de l’opposition et la société civile. Et plus le temps avance, plus le président Affi mobilise.
On peut le dire, le Front populaire ivoirien, malgré tout ce qui s’est passé, notamment la crise au sein du Fpi, est bien présent sur la scène politique. Dans le contexte actuel de la Côte d’Ivoire, le débat sur la réforme constitutionnelle est un rendez-vous qu’un parti qui se respecte, ne devrait manquer pour aucune raison. Car ce qui est en jeu, ici, c’est l’avenir du pays. Le parti à la rose sous la houlette d’Affi N’Guessan a bien perçu cela. Bien qu’affaibli par la crise post-électorale de 2011 et ses conséquences, le Fpi a mis tout en œuvre pour répondre présent à ce rendez-vous. Aujourd’hui, non seulement la voix du parti est audible, mais on peut dire que le Fpi rythme la vie politique de la Côte d’Ivoire.
C’est la preuve que l’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo a une parfaite maîtrise des rouages et des arcanes de la politique.
Après le lancement réussi, la prochaine étape est la mobilisation effective sur le terrain. Le samedi prochain, l’Afd donne rendez-vous aux militants de l’opposition à Cocody Anono. Ainsi que l’a dit le président Affi, les Ivoiriens doivent démontrer leur opposition au projet du chef de l’Etat en sortant nombreux.
César ébrokié