Abidjan (Côte d'Ivoire) - Les agents de la télévision d’Etat Ivoirienne se disent inquiets de la stratégie que compte adopter la Radio Télévision Ivoirienne (RTI) face à la scission prochaine de ‘’notre entreprise commune’’, puis à la libéralisation de l’espace audiovisuel, indique un communiqué, transmis, vendredi, à APA.
Ce communiqué conjoint signé par les cinq syndicats du secteur de l'audiovisuel public (SYNINFO,INTERSYNDICALE à la RTI,SYPERTI,SYLARTI et SYNACOMCI) demande à la Direction générale de la RTI de ''tout mettre en œuvre afin de clarifier tous les points d’ombre et questionnements'' qui ont tendance à troubler la quiétude des travailleurs.
‘’Si nous n’y prenons garde, cela peut mettre à mal la paix sociale voulue par tous au sein de l’entreprise’’, prévient le texte.
Selon les syndicats de la RTI, après le licenciement de plus de 300 travailleurs, des ‘’ compétences ‘’ ont été débauchées dans d’autres sociétés de la place à prix d’or ‘’alors que la législation du travail demande d’abord de chercher des compétences parmi celles qui ont été déflatés’’, relevant le ''traitement'' à double vitesse des travailleurs de l'entreprise.
‘’Des chefs de service parmi ces recrues touchent nettement mieux que la plupart des directeurs’’, déplore le communiqué qui relève, par ailleurs, que ''des projets initiés sont brusquement arrêtés'' sans explication.
''Le projet de construction d’un studio radio, pour lequel des experts, venus de divers pays, n’a toujours pas connu de début de réalisation ; sur le plan de gestion de carrière (avancements, statuts du personnel et la nouvelle grille salariale) qui, selon une convention signée entre la
direction et les partenaires sociaux, devait être proposé par celle-ci n’a pas encore vu le jour'', concluent les cinq syndicats.
MC/ls
Ce communiqué conjoint signé par les cinq syndicats du secteur de l'audiovisuel public (SYNINFO,INTERSYNDICALE à la RTI,SYPERTI,SYLARTI et SYNACOMCI) demande à la Direction générale de la RTI de ''tout mettre en œuvre afin de clarifier tous les points d’ombre et questionnements'' qui ont tendance à troubler la quiétude des travailleurs.
‘’Si nous n’y prenons garde, cela peut mettre à mal la paix sociale voulue par tous au sein de l’entreprise’’, prévient le texte.
Selon les syndicats de la RTI, après le licenciement de plus de 300 travailleurs, des ‘’ compétences ‘’ ont été débauchées dans d’autres sociétés de la place à prix d’or ‘’alors que la législation du travail demande d’abord de chercher des compétences parmi celles qui ont été déflatés’’, relevant le ''traitement'' à double vitesse des travailleurs de l'entreprise.
‘’Des chefs de service parmi ces recrues touchent nettement mieux que la plupart des directeurs’’, déplore le communiqué qui relève, par ailleurs, que ''des projets initiés sont brusquement arrêtés'' sans explication.
''Le projet de construction d’un studio radio, pour lequel des experts, venus de divers pays, n’a toujours pas connu de début de réalisation ; sur le plan de gestion de carrière (avancements, statuts du personnel et la nouvelle grille salariale) qui, selon une convention signée entre la
direction et les partenaires sociaux, devait être proposé par celle-ci n’a pas encore vu le jour'', concluent les cinq syndicats.
MC/ls