Le président du Front populaire ivoirien (FPI) principal parti de l’opposition, Pascal Affi N’guessan a affirmé dimanche que le chef de l’Etat Alassane Ouattara "n’a aucune compétence pour doter le pays d’une nouvelle Constitution", lors d'un meeting dans la capitale économique abidjanaise.
"Le président de la République de Côte d’Ivoire n’a aucune compétence pour doter (le) pays d’une nouvelle Constitution. Il peut la réviser, changer une virgule, une phrase, aller jusqu’à un paragraphe". Mais, faire élaborer un nouveau texte par un Comité d’experts, "et l’imposer, il n’a pas ce droit", a déclaré M. Affi, à un rassemblement à Marcory (Sud d’Abidjan).
S’entourer d’experts pour rédiger une Constitution est " illégal", a dénoncé Affi N’guessan pour qui le faire serait "un abus de pouvoir et même une trahison".
Le président du Front populaire ivoirien s’est dit en outre opposé à "la création d’un sénat et d’un poste de vice-président" car, cela pourrait être source de "division" entre les ivoiriens.
Organisé à l’initiative de l’Alliance des forces démocratiques (AFD), une coalition de 12 partis de l’opposition dont le FPI, ce rassemblement populaire, vise à dire "non" à la nouvelle Constitution, selon les organisateurs.
Le 17 septembre, le chef de file de l’opposition était à Port-Bouët où il a entamé une série de meeting à Abidjan et à l’intérieur du pays pour protester contre la réforme constitutionnelle.
Samedi, le comité d’experts chargé d’élaborer cette nouvelle loi a remis l’avant-projet du texte au chef de l’Etat ivoirien qui a dit "l’examiner en Conseil des ministres mercredi, puis à l’Assemblée nationale le 5 octobre avant le référendum prévu le 30 octobre.
LKO
"Le président de la République de Côte d’Ivoire n’a aucune compétence pour doter (le) pays d’une nouvelle Constitution. Il peut la réviser, changer une virgule, une phrase, aller jusqu’à un paragraphe". Mais, faire élaborer un nouveau texte par un Comité d’experts, "et l’imposer, il n’a pas ce droit", a déclaré M. Affi, à un rassemblement à Marcory (Sud d’Abidjan).
S’entourer d’experts pour rédiger une Constitution est " illégal", a dénoncé Affi N’guessan pour qui le faire serait "un abus de pouvoir et même une trahison".
Le président du Front populaire ivoirien s’est dit en outre opposé à "la création d’un sénat et d’un poste de vice-président" car, cela pourrait être source de "division" entre les ivoiriens.
Organisé à l’initiative de l’Alliance des forces démocratiques (AFD), une coalition de 12 partis de l’opposition dont le FPI, ce rassemblement populaire, vise à dire "non" à la nouvelle Constitution, selon les organisateurs.
Le 17 septembre, le chef de file de l’opposition était à Port-Bouët où il a entamé une série de meeting à Abidjan et à l’intérieur du pays pour protester contre la réforme constitutionnelle.
Samedi, le comité d’experts chargé d’élaborer cette nouvelle loi a remis l’avant-projet du texte au chef de l’Etat ivoirien qui a dit "l’examiner en Conseil des ministres mercredi, puis à l’Assemblée nationale le 5 octobre avant le référendum prévu le 30 octobre.
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