Affi N’guessan Pascal était le dimanche 25 septembre 2016 à la place Konan Raphaël de Marcory pour un meeting.
Après Port-Bouët, Affi N’guessan et ‘’ses camarades ‘’ de l’Alliance des forces démocratiques de Côte d’Ivoire (Afd) ont mis le cap sur la commune de Marcory. Cette rencontre est la deuxième (2e) d’une série de meetings que compte animer cette coalition de l’opposition ivoirienne en vue de dire ‘’Non’’ à la volonté du chef de l’Etat Alassane Ouattara de doter la Côte d’Ivoire d’une nouvelle Constitution. Passant ainsi de la 2e à la 3e République. Le chef de fil de l’opposition a saisi l’occasion, dans une intervention qui a duré quarante minutes, pour critiquer la démarche de l’exécutif de vouloir changer la Constitution. Poursuivant, il a laissé entendre qu’aucune disposition de la Constitution du 1er Août 2000 ne donne la capacité au président de la République d’élaborer une nouvelle Constitution. « Dans tous les pays, chacun a sa place et ses prérogatives sont clairement définies par la Constitution qui en est le repère. Ouattara peut changer une virgule, tout un paragraphe s’il le souhaite parce que ce sont ses prérogatives. Mais, il n’a pas le droit de changer la Constitution », a fustigé le président de l’Afd indiquant que la mise en place du comité d’experts est illégale. Avant d’ajouter, très révolté : « C’est un abus de pouvoir et un acte de trahison». Une situation qui, à l’entendre, a poussé l’Afd à prendre son bâton de pèlerin afin d’expliquer aux populations en général et les militants en particulier « le danger qui guette la Côte d’Ivoire avec cette Constitution que veut mettre en place le Président Ouattara ». « Un pays où il n’y a pas d’opposition est un pays aveugle. Car ceux qui gouvernent peuvent être tentés de tromper les gouvernés. La confiance n’exclut pas le contrôle. Nous sommes-là comme la sentinelle de la gouvernance du pays. Pour que les intérêts du peuple soient toujours assurés, préservés défendus. C’est notre devoir en tant que formation politique d’éclairer nos compatriotes sur l’enjeu de cette initiative (…) Dieu ne nous a pas donné deux oreilles pour rien. Il nous les a données pour écouter à gauche et à droite afin que notre conscience, notre intelligence puisse mener une réflexion objective de ce que nous aurons entendu à gauche et à droite » a-t-il lancé à l’endroit des populations. Sur sa lancée, il a émis des doutes sur la probabilité de la Constitution, en cours d’élaboration, de convenir à tous les Ivoiriens, faisant ainsi allusion à certains hommes politiques du Rhdp qui avait demandé de faire confiance au chef de l’Etat: « Est-ce que c’est bon, est ce que ce n’est pas bon. C’est bon pour eux parce que ce sont eux qui ont pris l’initiative. Mais est-ce que c’est bon pour nous tous. Peut-être que c’est bon pour un clan mais pas forcément pour tous les Ivoiriens». Visiblement satisfait de la mobilisation, Affi N’guessan a donc tenu à remercier les militants et sympathisants pour leur présence massive à cette rencontre. Une présence qui, selon le président du Front populaire ivoirien témoigne de « l’intérêt que ces populations accordent à tout ce qui touche la Côte d’Ivoire et les initiatives que nous prenons».
NY
Après Port-Bouët, Affi N’guessan et ‘’ses camarades ‘’ de l’Alliance des forces démocratiques de Côte d’Ivoire (Afd) ont mis le cap sur la commune de Marcory. Cette rencontre est la deuxième (2e) d’une série de meetings que compte animer cette coalition de l’opposition ivoirienne en vue de dire ‘’Non’’ à la volonté du chef de l’Etat Alassane Ouattara de doter la Côte d’Ivoire d’une nouvelle Constitution. Passant ainsi de la 2e à la 3e République. Le chef de fil de l’opposition a saisi l’occasion, dans une intervention qui a duré quarante minutes, pour critiquer la démarche de l’exécutif de vouloir changer la Constitution. Poursuivant, il a laissé entendre qu’aucune disposition de la Constitution du 1er Août 2000 ne donne la capacité au président de la République d’élaborer une nouvelle Constitution. « Dans tous les pays, chacun a sa place et ses prérogatives sont clairement définies par la Constitution qui en est le repère. Ouattara peut changer une virgule, tout un paragraphe s’il le souhaite parce que ce sont ses prérogatives. Mais, il n’a pas le droit de changer la Constitution », a fustigé le président de l’Afd indiquant que la mise en place du comité d’experts est illégale. Avant d’ajouter, très révolté : « C’est un abus de pouvoir et un acte de trahison». Une situation qui, à l’entendre, a poussé l’Afd à prendre son bâton de pèlerin afin d’expliquer aux populations en général et les militants en particulier « le danger qui guette la Côte d’Ivoire avec cette Constitution que veut mettre en place le Président Ouattara ». « Un pays où il n’y a pas d’opposition est un pays aveugle. Car ceux qui gouvernent peuvent être tentés de tromper les gouvernés. La confiance n’exclut pas le contrôle. Nous sommes-là comme la sentinelle de la gouvernance du pays. Pour que les intérêts du peuple soient toujours assurés, préservés défendus. C’est notre devoir en tant que formation politique d’éclairer nos compatriotes sur l’enjeu de cette initiative (…) Dieu ne nous a pas donné deux oreilles pour rien. Il nous les a données pour écouter à gauche et à droite afin que notre conscience, notre intelligence puisse mener une réflexion objective de ce que nous aurons entendu à gauche et à droite » a-t-il lancé à l’endroit des populations. Sur sa lancée, il a émis des doutes sur la probabilité de la Constitution, en cours d’élaboration, de convenir à tous les Ivoiriens, faisant ainsi allusion à certains hommes politiques du Rhdp qui avait demandé de faire confiance au chef de l’Etat: « Est-ce que c’est bon, est ce que ce n’est pas bon. C’est bon pour eux parce que ce sont eux qui ont pris l’initiative. Mais est-ce que c’est bon pour nous tous. Peut-être que c’est bon pour un clan mais pas forcément pour tous les Ivoiriens». Visiblement satisfait de la mobilisation, Affi N’guessan a donc tenu à remercier les militants et sympathisants pour leur présence massive à cette rencontre. Une présence qui, selon le président du Front populaire ivoirien témoigne de « l’intérêt que ces populations accordent à tout ce qui touche la Côte d’Ivoire et les initiatives que nous prenons».
NY