Le porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR, parti au pouvoir en Côte d’Ivoire), Joël N’Guessan, a mis l'opposition en garde vendredi contre tout "débordement", après que le président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi N’Guessan, a annoncé un sit-in mercredi devant l’Assemblée nationale contre l’adoption d’une nouvelle Constitution, dans une note.
"S’il y a débordement, surtout au moment où le chef de l’Etat (Alassane Ouattara) se déplace personnellement à l’Assemblée nationale" à la même date, le leader du FPI "aura à en supporter les conséquences", a dit M. N’Guessan, estimant que "les Ivoiriens ne veulent plus de désordre".
Le porte-parole du RDR a souligné que de "nombreux" Ivoiriens seront "tentés de faire aussi des sit-in et meeting pour accompagner le président (…) dans les actes et décisions qu’il prendra" mercredi, qualifiant M. Affi N’Guessan d’"éphémère contestataire" pour avoir "applaudi" la reprise du dialogue politique et "fait le lendemain des déclarations pour appeler à la chienlit".
Au nom des 11 partis membres de la coalition de l’Alliance des forces démocratiques (AFD), Affi N’Guessan a appelé vendredi les populations à "se rendre massivement le 05 octobre à un sit-in devant l’Assemblée nationale afin d’exprimer (leur) désaccord", lors d’une conférence de presse à Abidjan.
Il a assuré à cet effet avoir déjà adressé un courrier au ministre de l’Intérieur pour "assurer la sécurité des manifestants".
Le président du parti de Laurent Gbagbo a par ailleurs soupçonné M. Ouattara de vouloir "influencer le vote" des députés en décidant lui-même de présenter mercredi l’avant-projet de constitution à l’Assemblée nationale.
Une coalition de 23 partis d’opposition dont le FPI a rejeté en juin le projet d’élaboration d’une nouvelle Constitution, estimant que la démarche, qu’elle a qualifiée d’"unilatérale", nécessite un "large débat politique consensuel".
MYA
"S’il y a débordement, surtout au moment où le chef de l’Etat (Alassane Ouattara) se déplace personnellement à l’Assemblée nationale" à la même date, le leader du FPI "aura à en supporter les conséquences", a dit M. N’Guessan, estimant que "les Ivoiriens ne veulent plus de désordre".
Le porte-parole du RDR a souligné que de "nombreux" Ivoiriens seront "tentés de faire aussi des sit-in et meeting pour accompagner le président (…) dans les actes et décisions qu’il prendra" mercredi, qualifiant M. Affi N’Guessan d’"éphémère contestataire" pour avoir "applaudi" la reprise du dialogue politique et "fait le lendemain des déclarations pour appeler à la chienlit".
Au nom des 11 partis membres de la coalition de l’Alliance des forces démocratiques (AFD), Affi N’Guessan a appelé vendredi les populations à "se rendre massivement le 05 octobre à un sit-in devant l’Assemblée nationale afin d’exprimer (leur) désaccord", lors d’une conférence de presse à Abidjan.
Il a assuré à cet effet avoir déjà adressé un courrier au ministre de l’Intérieur pour "assurer la sécurité des manifestants".
Le président du parti de Laurent Gbagbo a par ailleurs soupçonné M. Ouattara de vouloir "influencer le vote" des députés en décidant lui-même de présenter mercredi l’avant-projet de constitution à l’Assemblée nationale.
Une coalition de 23 partis d’opposition dont le FPI a rejeté en juin le projet d’élaboration d’une nouvelle Constitution, estimant que la démarche, qu’elle a qualifiée d’"unilatérale", nécessite un "large débat politique consensuel".
MYA