C’est un outil stratégique de développement. Un atelier en vue de mettre en place l’Observatoire national pour le suivi du dividende démographique et du plan d’actions budgétisé des interventions de la composante 3.2 de l’Initiative Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD) s’est ouvert ce lundi 3 octobre 2016 à Grand-Bassam (Côte d’Ivoire). Organisé par l’Office national de la population (ONP), cette rencontre qui se tient du 3 au 8 octobre, a pour objectifs spécifiques d’identifier les principaux acteurs, activités et produits de l’Observatoire; définir le cadre institutionnel, organisationnel et fonctionnel de cet outil; et établir son plan d’activités budgétisé.
L’Observatoire, faut-il le préciser, est un outil de mesure des indicateurs sur la population pour donner des informations correctes aux décideurs afin d’asseoir des politiques dans l’optique d’atteindre l’émergence prônée par le Chef de l’Etat et inverser la courbe de la population. Et à ce niveau, il faut savoir, 77% de la population ivoirienne est jeune (moins de 35 ans) et implique des charges sociales pour l’Etat.
« Plus la population est jeune, moins l’Etat a les moyens de les prendre en charge et moins la production nationale est à la hauteur espérée », a relevé Clément Kouakou, Coordonnateur du projet SWEDD-Côte d’Ivoire.
Au regard des situations qui se dressent comme des défis majeurs pour l’économie émergente, « la quête du Dividende démographique est devenue une nécessité que nous avons inscrite dans le dernier Plan national de développement (PND) 2016-2020 en tant que l’un des fondements du bien-être social de la population », a confié Dr Jean-Marie Akpoué, Inspecteur général, représentant Kaba Nialé, ministre du Plan et du développement. Il a traduit la gratitude de l’Etat ivoirien à la Banque mondiale ainsi qu’à l’ensemble des partenaires pour l’intérêt qu’ils portent au développement humain en Côte d’Ivoire.
La réduction de la mortalité maternelle, l’accès aux médicaments dans les zones les plus reculées du pays sont, entre autres, des questions auxquelles le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) attache du prix. Selon Kaboré Saidou, Représentant résident adjoint de l’institution présent à la cérémonie, «l’Observatoire est un instrument clé pour rendre disponibles des indicateurs utiles ». Aussi, a-t-il réitéré l’engagement de l’UNFPA à accompagner la Côte d’Ivoire dans son Plan national de développement humain.
« Il s’agit de pouvoir, dans les régions, mesurer tout ce qui est phénomène démographique par région, voir les enjeux dans le pays. Et au niveau des régions, trouver des solutions idoines qui vont permettre à ces régions de mieux se développer et donc développer ce capital humain tant attendu », a précisé Dr. Tanoh-Brou A. Marie, Directrice générale de l’ONP. L’Observatoire, a-t-elle ajouté, sera notamment un outil riche en indicateurs qui va permettre la prise de décisions, vulgariser les bonnes pratiques.
Notons qu’en dépit de ses performances économiques, les efforts de développement de la Côte d’Ivoire restent plombés par pression démographique et le poids considérable des personnes dépendantes. Le gouvernement ivoirien, ayant conscience des enjeux socio-économiques liés aux évolutions démographiques, a adopté une nouvelle Politique nationale de population (PNP). Cette Politique est la traduction de l’engagement fort de l’Etat à capitaliser sur la démographie et récolter à terme le Dividende démographique en vue du statut de pays émergent. Dans cette perspective, le gouvernement a obtenu à l’instar du Sahel, un financement de la banque mondiale pour mettre en œuvre un projet en faveur de l’autonomisation des femmes et le dividende démographique (SWEDD).
D.Tagro
L’Observatoire, faut-il le préciser, est un outil de mesure des indicateurs sur la population pour donner des informations correctes aux décideurs afin d’asseoir des politiques dans l’optique d’atteindre l’émergence prônée par le Chef de l’Etat et inverser la courbe de la population. Et à ce niveau, il faut savoir, 77% de la population ivoirienne est jeune (moins de 35 ans) et implique des charges sociales pour l’Etat.
« Plus la population est jeune, moins l’Etat a les moyens de les prendre en charge et moins la production nationale est à la hauteur espérée », a relevé Clément Kouakou, Coordonnateur du projet SWEDD-Côte d’Ivoire.
Au regard des situations qui se dressent comme des défis majeurs pour l’économie émergente, « la quête du Dividende démographique est devenue une nécessité que nous avons inscrite dans le dernier Plan national de développement (PND) 2016-2020 en tant que l’un des fondements du bien-être social de la population », a confié Dr Jean-Marie Akpoué, Inspecteur général, représentant Kaba Nialé, ministre du Plan et du développement. Il a traduit la gratitude de l’Etat ivoirien à la Banque mondiale ainsi qu’à l’ensemble des partenaires pour l’intérêt qu’ils portent au développement humain en Côte d’Ivoire.
La réduction de la mortalité maternelle, l’accès aux médicaments dans les zones les plus reculées du pays sont, entre autres, des questions auxquelles le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) attache du prix. Selon Kaboré Saidou, Représentant résident adjoint de l’institution présent à la cérémonie, «l’Observatoire est un instrument clé pour rendre disponibles des indicateurs utiles ». Aussi, a-t-il réitéré l’engagement de l’UNFPA à accompagner la Côte d’Ivoire dans son Plan national de développement humain.
« Il s’agit de pouvoir, dans les régions, mesurer tout ce qui est phénomène démographique par région, voir les enjeux dans le pays. Et au niveau des régions, trouver des solutions idoines qui vont permettre à ces régions de mieux se développer et donc développer ce capital humain tant attendu », a précisé Dr. Tanoh-Brou A. Marie, Directrice générale de l’ONP. L’Observatoire, a-t-elle ajouté, sera notamment un outil riche en indicateurs qui va permettre la prise de décisions, vulgariser les bonnes pratiques.
Notons qu’en dépit de ses performances économiques, les efforts de développement de la Côte d’Ivoire restent plombés par pression démographique et le poids considérable des personnes dépendantes. Le gouvernement ivoirien, ayant conscience des enjeux socio-économiques liés aux évolutions démographiques, a adopté une nouvelle Politique nationale de population (PNP). Cette Politique est la traduction de l’engagement fort de l’Etat à capitaliser sur la démographie et récolter à terme le Dividende démographique en vue du statut de pays émergent. Dans cette perspective, le gouvernement a obtenu à l’instar du Sahel, un financement de la banque mondiale pour mettre en œuvre un projet en faveur de l’autonomisation des femmes et le dividende démographique (SWEDD).
D.Tagro