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Politique Publié le mercredi 5 octobre 2016 | APA

Nouvelle Constitution: le Groupe de Plaidoyer relève des ’’avancées’’ et des ’’points d’insatisfaction’’

Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Groupe de Plaidoyer pour une réforme constitutionnelle inclusive et apaisée, a relevé, mardi, dans un point presse, des ''avancées significatives mais également des points d'insatisfaction'' dans l'avant-projet de la nouvelle Constitution.

Selon Mme Marie Joëlle Kéï, porte-parole du Groupe de Plaidoyer, une plate-forme de treize organisations de la société civile, après analyse de l'avant-projet mis à sa ''disposition'', le 30 septembre, le Groupe ''note des avancées significatives mais également des points d'insatisfaction''.

Au nombre des avancées, le Groupe de Plaidoyer en a observées cinq. ''L'affirmation de la volonté de l'Exécutif d'assurer une gestion de l'Etat plus conforme à la Bonne Gouvernance (déclaration des biens et patrimoines, non cumul de mandats...), la réécriture de l'article 35 avec l'ouverture de l'âge minimum à la candidature à la présidence de la République à 35 ans, la reconnaissance du rôle et de la place de la société civile'', a cité Mme Kéï.

Le Groupe a, également, relevé ''le maintien et le renforcement des droits humains et libertés fondamentales, notamment les droits des personnes en situation de handicap, de l'enfant et de la femme avec l'intégration de la question de l'égalité Homme /Femme ainsi que le renforcement et l'affirmation du Préambule comme partie intégrante de la Constitution'', a-t-elle ajouté.

Nonobstant ces ''avancées'', le Groupe a observé quatre ''motifs'' d'insatisfaction qui se résument, selon Marie Joëlle Kéi, à ''l'inclusion du 1er ministre et du gouvernement dans la vacance de la présidence de la République, la suppression de l'âge plafond pour les candidats à la présidence de la République, l'absence dans les mesures transitoires de la clause de non rétroactivité de la loi relativement au mandat présidentiel et la non constitutionnalisation de la CNDHCI (Commission nationale des Droits de l’homme de Côte d’Ivoire) et de la CEI (Commission électorale indépendante) en tant qu'instituions autonomes et indépendantes'', a déploré Mme Kéi.

HS/ls/APA
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