Abidjan - Les collaborateurs du Médiateur de la République chargés de l’instruction des requêtes s’approprient les attitudes nécessaires au règlement efficace des litiges fonciers sous l’angle des droits de l’homme, par la prise en compte du droit des populations à la propriété foncière et du droit au logement.
« Cet atelier vise à améliorer le traitement des réclamations de nature foncière en recueillant les bonnes pratiques en la matière », a déclaré le Médiateur de la République N’Golo Coulibaly, Lors d’un atelier organisé, mardi, au siège de l’institution avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Il a exhorté les collaborateurs à disposer de certaines qualités comme l’indépendance, le respect, l’écoute, la disponibilité dans toute médiation auxquelles s’ajoutent une bonne dose de compréhension des cultures ainsi qu’une participation active et une bonne foi des parties au conflit.
Le coordonnateur-résident du système des Nations Unies, également représentant-résident du PNUD en Côte d’Ivoire, Babacar Cissé, s’est, pour sa part, réjoui par avance des retombées de cette initiative qui permettra de renforcer le rôle que le Médiateur de la République sera amené à jouer dans la gestion des conflits et leur résolution.
En Côte d’ivoire, une politique nationale sur le foncier a été adoptée mais elle est malheureusement méconnue des populations rurales selon le PNUD, qui demande au gouvernement ivoirien de traduire en langue vernaculaire la loi n°98-750 du 23 décembre 1998 relative au domaine foncier rural et d’en assurer une large diffusion.
Depuis plus d’une vingtaine d’années, la Côte d’Ivoire a connu des crises liées au foncier en milieux rural et urbain. En zone rurale, cette crise se distingue par des clivages entre communautés autochtones et allogènes avec des manifestations parfois violentes.
tg/aaa/ask
« Cet atelier vise à améliorer le traitement des réclamations de nature foncière en recueillant les bonnes pratiques en la matière », a déclaré le Médiateur de la République N’Golo Coulibaly, Lors d’un atelier organisé, mardi, au siège de l’institution avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Il a exhorté les collaborateurs à disposer de certaines qualités comme l’indépendance, le respect, l’écoute, la disponibilité dans toute médiation auxquelles s’ajoutent une bonne dose de compréhension des cultures ainsi qu’une participation active et une bonne foi des parties au conflit.
Le coordonnateur-résident du système des Nations Unies, également représentant-résident du PNUD en Côte d’Ivoire, Babacar Cissé, s’est, pour sa part, réjoui par avance des retombées de cette initiative qui permettra de renforcer le rôle que le Médiateur de la République sera amené à jouer dans la gestion des conflits et leur résolution.
En Côte d’ivoire, une politique nationale sur le foncier a été adoptée mais elle est malheureusement méconnue des populations rurales selon le PNUD, qui demande au gouvernement ivoirien de traduire en langue vernaculaire la loi n°98-750 du 23 décembre 1998 relative au domaine foncier rural et d’en assurer une large diffusion.
Depuis plus d’une vingtaine d’années, la Côte d’Ivoire a connu des crises liées au foncier en milieux rural et urbain. En zone rurale, cette crise se distingue par des clivages entre communautés autochtones et allogènes avec des manifestations parfois violentes.
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