La Présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire, Madame Sangaré Namizata, a procédé hier au lancement du Prix National des Droits de l’Homme dont le Jury composé de personnalités triées sur le volet pour leur probité morale et pour leur militantisme en matière de Droits de l’Homme, est présidé par le Pr Blé Martin, ancien Président de la Ligue Ivoirienne des Droits de l’Homme. Voici l’intégralité de son discours qui consacre l’ouverture de ce Prix.
Mesdames et Messieurs les membres du jury ;
Messieurs les membres du Bureau Exécutif de la CNDHCI ;
Chers Commissaires ;
Mesdames et Messieurs les représentants des organisations de défense des Droits de l’Homme ;
Chers amis journalistes ;
Tout protocole respecté.
C’est avec une grande joie que je prends la parole dans cette Salle, devant cette assemblée, pour procéder au lancement de la Première édition du Prix National des Droits de l’Homme organisé à travers l’installation des membres du Jury.
La cérémonie de ce matin me fait penser à la célèbre citation de l’évêque Brésilien,
Don Helder Camara : « Lorsqu’on rêve tout seul ce n’est qu’un rêve, alors que lorsqu’on rêve à plusieurs c’est déjà une réalité. L’utopie partagée, c’est le ressort de l’histoire».
L’événement de ce matin est historique en ce qu’il ouvre une nouvelle page dans l’univers des Droits de l’Homme de la Côte d’Ivoire.
En effet, c’est le 26 Mai 2016, à l’occasion de la rencontre que j’ai eu avec les ONG nationales et internationales, dans cette même salle, que j’ai lancé l’idée d’instituer en Côte d’Ivoire « un Prix des Droits de l’Homme ».
Ce projet prend en ce jour une forme concrète avec ce concours.
Pour cette raison, la cérémonie de ce matin, m’inspire deux (2) pensées fortes :
Hommage et Responsabilité.
Hommage : parce qu’il s’agit de rendre hommage et de remercier très sincèrement toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont soutenue notre action ; toutes les organisations de la société civile ivoirienne et toutes les personnes ressources qui n’ont jamais hésité à apporter leur soutien total et à accompagner tous les projets que j’ai initiés depuis ma prise de fonction.
C’est le lieu de rendre également un Hommage à tous les pionniers du combat en faveur des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Nous avons l’assurance de leur soutien et de leurs prières.
Responsabilité : Parce que la création d’un prix des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, met à notre charge une importante responsabilité ; celle de faire de cette initiative une référence en Côte d’Ivoire, voire en Afrique.
Ce projet doit être en conséquence conduit avec transparence, impartialité et sans aucune complaisance, de sorte à gagner la confiance des populations et spécifiquement des acteurs des droits de l’homme. Sur cet aspect, je n’en doute pas un seul instant, avec la qualité des femmes et des hommes réunis autour de cette table.
Je voudrais saisir donc cette occasion solennelle pour remercier très sincèrement toutes les personnalités qui ont accepté, sans réserve, sans l’ombre d’une hésitation, et à titre bénévole, de faire partie de ce jury qui discernera ce prix. Les huit (8) membres du jury ici présents, sont des personnalités reconnues pour leurs hautes qualités morales et leur expertise dans le domaine des droits de l’homme.
Mesdames et Messieurs les membres du Jury,
Le choix que nous avons porté sur vous n’est pas fortuit. Vous êtes tous, en vos rangs et qualités, des femmes et des hommes d’une grande probité intellectuelle et morale. Vous êtes des femmes et des hommes de conviction, de devoir et d’action. Vous êtes militants des droits de l’Homme qui ont œuvré et continuent d’œuvrer sans relâche à la cause des Droits de l’Homme.
Je mesure la responsabilité qui est la vôtre et la lourde tâche qui pèse sur vos épaules.
Le Président du Jury est élu par les membres du Jury…
Un thème autour duquel les récompenses seront attribuées est fixé chaque année par la CNDHCI : cette année, nous avons choisi « Le Respect des Droits de l’Homme dans les industries minières»
Nous avons décidé de privilégier la Catégorie des Droits économiques et sociaux et culturels.
Vous l’auriez compris, nous voulons donner une crédibilité et une notoriété à ce prix.
C’est un prix national qui sera décerné chaque 10 décembre à l’occasion de la Journée des Droits de l’Homme proclamée par les Nations Unies. C’est un instrument de valorisation et de garantie de l’effectivité de ces droits.
Puisqu’il est national, les critères de candidature et de sélection vont s’appliquer à l’ensemble de nos 31 commissions régionales déjà installées.
Permettez-moi, Mesdames et Messieurs, chers membres du Jury, de présenter la nature du prix, les critères de candidature et les obligations des bénéficiaires.
Plus spécifiquement, ce Prix distingue trois personnes morales ou physiques pour:
des actions exceptionnelles de la société civile dans la promotion, la protection et la défense des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.
des actions de terrain et des projets portant sur la protection et la promotion effectives des Droits de l’homme, dans l’esprit de la Déclaration universelle des Droits de l’homme, et de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples
des personnes, associations ou institutions œuvrant à la défense des droits de l’homme qui ont accompli un travail remarquable pour protéger ou promouvoir les Droits de l’Homme.
Les candidats doivent avoir réellement apporté une amélioration à la situation des Droits de l’Homme d’un groupe donné, contribué à mettre à jour des violations structurelles de certains droits, ou mobilisé avec succès l’opinion publique ou la communauté internationale sur une cause donnée.
Qui peut être candidat ?
Peut concourir, toute personne, organisation non gouvernementale ou institution œuvrant à la promotion, la protection et la défense des droits de l’homme.
Ne seront pas prises en considération les candidatures de membres de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire.
Chaque année, la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire lance un appel à candidatures par rapport à un thème bien précis, ainsi que la date limite de dépôt de candidatures, au-delà de laquelle ils ne seront plus recevables.
Un formulaire de candidature conçu à cet effet pourra être retiré au siège des différentes Commissions à Abidjan et à l’Intérieur du pays, ou sur le site : www.cndh.ci.
Les candidatures motivées sont adressées à la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire par voie postale ou par internet.
Les candidatures doivent être soumises dans la langue officielle de la République de Côte d’Ivoire (français).
Les candidatures doivent contenir une description détaillée des actions menées par le candidat pour œuvrer à la défense des droits de l’homme. Elles doivent être accompagnées des documents pertinents (lettre ouverte, témoignages, articles de presse, etc.)
Chaque dossier de candidature est unique. Une personne, une Organisation Non Gouvernementale ou une institution ne peuvent postuler qu’une fois par an.
Il ne peut y avoir de candidature à l’insu de l’intéressé (e).
Les lauréats peuvent postuler une seconde fois au Prix des Droits de l’Homme de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire après une période de 3 ans révolus.
Les postulants s’engagent sur l’honneur à n’avoir jamais fait l’objet de condamnation pour crime ou délits attentatoire à la dignité humaine.
La CNDHCI se réserve le droit de refuser, sans discussion, ni recours possible, tout postulant qui contreviendrait à cet engagement ou dont le cas, simplement, lui paraîtrait suspect.
Chaque postulant au « Prix National Droits de l’Homme » de la CNDHCI accepte le principe d’une enquête sommaire sur sa personne ; la CNDHCI se réservant de vérifier, le cas échéant, certains faits déclarés lors du dépôt de la candidature.
Les candidatures peuvent être ou non retenues par les membres du jury, qui motivent leur refus.
Chaque lauréat s’engage moralement à porter à la connaissance du plus grand nombre le prix qu’il a reçu et à ne jamais dénigrer la CNDHCI. Chaque lauréat accepte en outre que son image et son travail puissent faire l’objet d’une diffusion la plus large possible auprès du public.
Lors du dépôt de candidature, les postulants doivent prendre connaissance du règlement du Concours qui sera joint à l’appel à candidatures et publié le cas échéant, sur le site web de la CNDHCI.
Mesdames et Messieurs,
Voici tracer à grands traits les grandes lignes de ce Prix.
Je voudrais, avant de clore mon propos, renouveler mes sincères remerciements aux membres du jury et leur témoigner encore une fois toute ma gratitude Pour avoir accepté de consacrer un peu de leur temps et surtout leurs expertises à ce projet, en dépit de leurs calendriers respectifs très chargés.
Sur ce, je déclare ouvert le Prix National des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire avec l’installation de ce prestigieux Jury.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs, Je vous remercie.
Mesdames et Messieurs les membres du jury ;
Messieurs les membres du Bureau Exécutif de la CNDHCI ;
Chers Commissaires ;
Mesdames et Messieurs les représentants des organisations de défense des Droits de l’Homme ;
Chers amis journalistes ;
Tout protocole respecté.
C’est avec une grande joie que je prends la parole dans cette Salle, devant cette assemblée, pour procéder au lancement de la Première édition du Prix National des Droits de l’Homme organisé à travers l’installation des membres du Jury.
La cérémonie de ce matin me fait penser à la célèbre citation de l’évêque Brésilien,
Don Helder Camara : « Lorsqu’on rêve tout seul ce n’est qu’un rêve, alors que lorsqu’on rêve à plusieurs c’est déjà une réalité. L’utopie partagée, c’est le ressort de l’histoire».
L’événement de ce matin est historique en ce qu’il ouvre une nouvelle page dans l’univers des Droits de l’Homme de la Côte d’Ivoire.
En effet, c’est le 26 Mai 2016, à l’occasion de la rencontre que j’ai eu avec les ONG nationales et internationales, dans cette même salle, que j’ai lancé l’idée d’instituer en Côte d’Ivoire « un Prix des Droits de l’Homme ».
Ce projet prend en ce jour une forme concrète avec ce concours.
Pour cette raison, la cérémonie de ce matin, m’inspire deux (2) pensées fortes :
Hommage et Responsabilité.
Hommage : parce qu’il s’agit de rendre hommage et de remercier très sincèrement toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont soutenue notre action ; toutes les organisations de la société civile ivoirienne et toutes les personnes ressources qui n’ont jamais hésité à apporter leur soutien total et à accompagner tous les projets que j’ai initiés depuis ma prise de fonction.
C’est le lieu de rendre également un Hommage à tous les pionniers du combat en faveur des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Nous avons l’assurance de leur soutien et de leurs prières.
Responsabilité : Parce que la création d’un prix des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, met à notre charge une importante responsabilité ; celle de faire de cette initiative une référence en Côte d’Ivoire, voire en Afrique.
Ce projet doit être en conséquence conduit avec transparence, impartialité et sans aucune complaisance, de sorte à gagner la confiance des populations et spécifiquement des acteurs des droits de l’homme. Sur cet aspect, je n’en doute pas un seul instant, avec la qualité des femmes et des hommes réunis autour de cette table.
Je voudrais saisir donc cette occasion solennelle pour remercier très sincèrement toutes les personnalités qui ont accepté, sans réserve, sans l’ombre d’une hésitation, et à titre bénévole, de faire partie de ce jury qui discernera ce prix. Les huit (8) membres du jury ici présents, sont des personnalités reconnues pour leurs hautes qualités morales et leur expertise dans le domaine des droits de l’homme.
Mesdames et Messieurs les membres du Jury,
Le choix que nous avons porté sur vous n’est pas fortuit. Vous êtes tous, en vos rangs et qualités, des femmes et des hommes d’une grande probité intellectuelle et morale. Vous êtes des femmes et des hommes de conviction, de devoir et d’action. Vous êtes militants des droits de l’Homme qui ont œuvré et continuent d’œuvrer sans relâche à la cause des Droits de l’Homme.
Je mesure la responsabilité qui est la vôtre et la lourde tâche qui pèse sur vos épaules.
Le Président du Jury est élu par les membres du Jury…
Un thème autour duquel les récompenses seront attribuées est fixé chaque année par la CNDHCI : cette année, nous avons choisi « Le Respect des Droits de l’Homme dans les industries minières»
Nous avons décidé de privilégier la Catégorie des Droits économiques et sociaux et culturels.
Vous l’auriez compris, nous voulons donner une crédibilité et une notoriété à ce prix.
C’est un prix national qui sera décerné chaque 10 décembre à l’occasion de la Journée des Droits de l’Homme proclamée par les Nations Unies. C’est un instrument de valorisation et de garantie de l’effectivité de ces droits.
Puisqu’il est national, les critères de candidature et de sélection vont s’appliquer à l’ensemble de nos 31 commissions régionales déjà installées.
Permettez-moi, Mesdames et Messieurs, chers membres du Jury, de présenter la nature du prix, les critères de candidature et les obligations des bénéficiaires.
Plus spécifiquement, ce Prix distingue trois personnes morales ou physiques pour:
des actions exceptionnelles de la société civile dans la promotion, la protection et la défense des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.
des actions de terrain et des projets portant sur la protection et la promotion effectives des Droits de l’homme, dans l’esprit de la Déclaration universelle des Droits de l’homme, et de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples
des personnes, associations ou institutions œuvrant à la défense des droits de l’homme qui ont accompli un travail remarquable pour protéger ou promouvoir les Droits de l’Homme.
Les candidats doivent avoir réellement apporté une amélioration à la situation des Droits de l’Homme d’un groupe donné, contribué à mettre à jour des violations structurelles de certains droits, ou mobilisé avec succès l’opinion publique ou la communauté internationale sur une cause donnée.
Qui peut être candidat ?
Peut concourir, toute personne, organisation non gouvernementale ou institution œuvrant à la promotion, la protection et la défense des droits de l’homme.
Ne seront pas prises en considération les candidatures de membres de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire.
Chaque année, la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire lance un appel à candidatures par rapport à un thème bien précis, ainsi que la date limite de dépôt de candidatures, au-delà de laquelle ils ne seront plus recevables.
Un formulaire de candidature conçu à cet effet pourra être retiré au siège des différentes Commissions à Abidjan et à l’Intérieur du pays, ou sur le site : www.cndh.ci.
Les candidatures motivées sont adressées à la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire par voie postale ou par internet.
Les candidatures doivent être soumises dans la langue officielle de la République de Côte d’Ivoire (français).
Les candidatures doivent contenir une description détaillée des actions menées par le candidat pour œuvrer à la défense des droits de l’homme. Elles doivent être accompagnées des documents pertinents (lettre ouverte, témoignages, articles de presse, etc.)
Chaque dossier de candidature est unique. Une personne, une Organisation Non Gouvernementale ou une institution ne peuvent postuler qu’une fois par an.
Il ne peut y avoir de candidature à l’insu de l’intéressé (e).
Les lauréats peuvent postuler une seconde fois au Prix des Droits de l’Homme de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire après une période de 3 ans révolus.
Les postulants s’engagent sur l’honneur à n’avoir jamais fait l’objet de condamnation pour crime ou délits attentatoire à la dignité humaine.
La CNDHCI se réserve le droit de refuser, sans discussion, ni recours possible, tout postulant qui contreviendrait à cet engagement ou dont le cas, simplement, lui paraîtrait suspect.
Chaque postulant au « Prix National Droits de l’Homme » de la CNDHCI accepte le principe d’une enquête sommaire sur sa personne ; la CNDHCI se réservant de vérifier, le cas échéant, certains faits déclarés lors du dépôt de la candidature.
Les candidatures peuvent être ou non retenues par les membres du jury, qui motivent leur refus.
Chaque lauréat s’engage moralement à porter à la connaissance du plus grand nombre le prix qu’il a reçu et à ne jamais dénigrer la CNDHCI. Chaque lauréat accepte en outre que son image et son travail puissent faire l’objet d’une diffusion la plus large possible auprès du public.
Lors du dépôt de candidature, les postulants doivent prendre connaissance du règlement du Concours qui sera joint à l’appel à candidatures et publié le cas échéant, sur le site web de la CNDHCI.
Mesdames et Messieurs,
Voici tracer à grands traits les grandes lignes de ce Prix.
Je voudrais, avant de clore mon propos, renouveler mes sincères remerciements aux membres du jury et leur témoigner encore une fois toute ma gratitude Pour avoir accepté de consacrer un peu de leur temps et surtout leurs expertises à ce projet, en dépit de leurs calendriers respectifs très chargés.
Sur ce, je déclare ouvert le Prix National des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire avec l’installation de ce prestigieux Jury.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs, Je vous remercie.