L’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly, patron de Liberté et démocratie pour la République (LIDER, opposition), a appelé mercredi les Ivoiriens à “s’approprier le combat’’ de l’opposition, ajoutant que le rejet de la nouvelle constitution ivoirienne proposée par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, ne doit pas être“ la seule affaire’’ des politiques.
“(…) il faut s’approprier le combat. Et ce combat ne peut réussir que si les populations ivoiriennes arrêtent de penser que c’est une affaire des seuls politiciens’’, a déclaré Mamadou Koulibaly, lors d’un échange avec la presse, au siège de son parti à Cocody, quelques heures après sa brève interpellation par la police.
Comme l’ensemble de l’opposition ivoirienne, LIDER rejette le projet de nouvelle constitution. Pour marquer son desaccord, Mamadou Koulibaly a projeté d’organiser mercredi un rassemblement devant l’Assemblée nationale où M. Ouattara devait présenter le texte aux députés.
Interpellé par la police à son arrivée, il a été relâché quelques heures plus tard.
Face à quelques journalistes, l’opposant a réaffirmé son opposition à l’avant-projet de constitution, le jugeant du reste “très mal rédigée avec des redondances et des contradictions’’.
Pour M. Koulibaly “une constitution est affaire trop sérieuse pour être laissée dans les seules mains des hommes politiques’’.
Avec LIDER, le Front populaire ivoirien (FPI), le principal parti de l’opposition, dirigé par l’ancien Premier ministre Pascal Affi N’guessan, avait également prévu organiser un sit-in devant l’Assemblée nationale avant de surseoir à ce rassemblement.
“Koulibaly seul, Affi N’guessan seul, les partis d’opposition seuls ne peuvent pas faire changer les choses. C’est à la population de prendre conscience’’, a conclu M. Koulibaly.
Serge Alain KOFFI
“(…) il faut s’approprier le combat. Et ce combat ne peut réussir que si les populations ivoiriennes arrêtent de penser que c’est une affaire des seuls politiciens’’, a déclaré Mamadou Koulibaly, lors d’un échange avec la presse, au siège de son parti à Cocody, quelques heures après sa brève interpellation par la police.
Comme l’ensemble de l’opposition ivoirienne, LIDER rejette le projet de nouvelle constitution. Pour marquer son desaccord, Mamadou Koulibaly a projeté d’organiser mercredi un rassemblement devant l’Assemblée nationale où M. Ouattara devait présenter le texte aux députés.
Interpellé par la police à son arrivée, il a été relâché quelques heures plus tard.
Face à quelques journalistes, l’opposant a réaffirmé son opposition à l’avant-projet de constitution, le jugeant du reste “très mal rédigée avec des redondances et des contradictions’’.
Pour M. Koulibaly “une constitution est affaire trop sérieuse pour être laissée dans les seules mains des hommes politiques’’.
Avec LIDER, le Front populaire ivoirien (FPI), le principal parti de l’opposition, dirigé par l’ancien Premier ministre Pascal Affi N’guessan, avait également prévu organiser un sit-in devant l’Assemblée nationale avant de surseoir à ce rassemblement.
“Koulibaly seul, Affi N’guessan seul, les partis d’opposition seuls ne peuvent pas faire changer les choses. C’est à la population de prendre conscience’’, a conclu M. Koulibaly.
Serge Alain KOFFI