Les 250 députés de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire se sont donnés jusqu'à mardi, soit quatre jours pour examiner et voter les lois de la nouvelle Constitution dont l’avant-projet leur a été soumis mercredi par le président de la République Alassane Ouattara.
Selon le calendrier adopté, la majorité des députés a convenu de commencé les discussions autour de l'avant-projet de la nouvelle Constitution vendredi et soumettre le texte peaufiné au vote en séance plénière mardi.
"Pourquoi on veut nous faire voter une telle constitution dans la précipitation, là où les experts ont passé quatre mois" à le rédiger, s’est interrogé le député de Port-Bouët (Sud d'Abidjan), Kouadio Konan Bertin dit "KKB", pour qui "il y a donc quelque chose qui ne va pas".
KKB, ex-candidat à l’élection présidentielle de 2015, opposé à ce calendrier avait déjà déclaré que "rien" n’"oblige à aller à une 3e République.
Quant à la députée de Cocody (Est d’Abidjan) Yasmina Ouégnin, également connue pour ses critiques envers son propre parti, le PDCI, elle a souligné que "beaucoup de députés ont des amendements", mais n'a pas exclu d'"accompagner" Alassane Ouattara "si c’est le bon chemin".
Si elle est adoptée mardi par les parlementaires, la nouvelle Constitution sera soumise aux ivoiriens par référendum le 30 octobre.
ATI
Selon le calendrier adopté, la majorité des députés a convenu de commencé les discussions autour de l'avant-projet de la nouvelle Constitution vendredi et soumettre le texte peaufiné au vote en séance plénière mardi.
"Pourquoi on veut nous faire voter une telle constitution dans la précipitation, là où les experts ont passé quatre mois" à le rédiger, s’est interrogé le député de Port-Bouët (Sud d'Abidjan), Kouadio Konan Bertin dit "KKB", pour qui "il y a donc quelque chose qui ne va pas".
KKB, ex-candidat à l’élection présidentielle de 2015, opposé à ce calendrier avait déjà déclaré que "rien" n’"oblige à aller à une 3e République.
Quant à la députée de Cocody (Est d’Abidjan) Yasmina Ouégnin, également connue pour ses critiques envers son propre parti, le PDCI, elle a souligné que "beaucoup de députés ont des amendements", mais n'a pas exclu d'"accompagner" Alassane Ouattara "si c’est le bon chemin".
Si elle est adoptée mardi par les parlementaires, la nouvelle Constitution sera soumise aux ivoiriens par référendum le 30 octobre.
ATI