Le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire Guillaume Soro a exprimé mercredi son soutien au projet de réforme constitutionnelle adopté par le gouvernement.
"Au nom des députés comme en mon propre nom, j'exprime ici avec force que, nous aussi, nous vous apportons notre soutien le plus ferme, pour conduire à son terme cette réforme si importante pour l'avenir de notre pays", a déclaré Guillaume Soro à l'ouverture d'une session ordinaire de l'Assemblée nationale en présence du président Alassane Ouattara.
L'avant-projet de Constitution adopté par le gouvernement a été présenté mercredi dans ses grandes lignes par le président ivoirien Alassane Ouattara à l'ensemble des députés.
Le texte doit être examiné et adopté en commission parlementaire puis lors d'une séance plénière avant d'être soumis à référendum.
"Le temps est venu de faire preuve d'une audace dans les réformes et de laisser derrière soi les hésitations et autres procrastinations, qui sont autant de freins à notre évolution", a indiqué Guillaume soro.
Pour le président Alassane Ouattara la nouvelle Constitution devrait permettre à la Côte d'Ivoire de se doter d'un acte constitutionnel "plus moderne" pour "ne plus tomber dans les erreurs du passé" et pour bâtir "une nation plus forte, solidaire, plus stable avec des institutions stables et un renforcement des droits et devoirs de chaque Ivoirien".
L'avant-projet de Constitution affirme l'attachement à la légalité constitutionnelle et aux institutions démocratiques ainsi que la promotion de la bonne gouvernance.
Il prévoit, entre autres, la création d'un sénat, d'un poste de vice-président élu en même temps que le président de la République et touche aux conditions d'éligibilité à la présidence de la République assimilées à "l'ivoirité", un concept présenté comme la source des différentes crises survenues en Côte d'Ivoire depuis le coup d'Etat militaire de 1999 avec pour point culminant la crise post-électorale de 2010 en passant par la rébellion de 2002.
L'article "confligène" de la Constitution actuelle qui stipule que le candidat doit être Ivoirien d'origine né de père et de mère eux-mêmes Ivoiriens d'origine est remplacé par "le candidat doit être exclusivement de nationalité ivoirienne, né de père ou de mère ivoirien d'origine".
Pour nombre d'observateurs, les conditions d'éligibilité de la Constitution de 2000 sont taillées sur mesure pour Alassane Ouattara accusé d'être originaire du Burkina Faso.
"L'esprit est de renforcer la cohésion sociale, d'assurer et de garantir la paix et la stabilité, l'égalité entre nos populations, de tourner définitivement la page des crises successives et d'écrire de nouvelles pages de notre histoire en proposant un nouveau pacte" pour l'avènement de la 3ème République en Côte d'Ivoire, a expliqué aux députés le président Alassane Ouattara.
Le projet de nouvelle Constitution est combattu par l'opposition qui le juge "inopportun" et "anticonstitutionnel".
Sous la conduite du Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo), l'opposition réunie au sein de l'Alliance des forces démocratiques (AFD) avait annoncé un sit-in devant l'Assemblée nationale mercredi avant de se raviser après une rencontre avec le ministre de l'Intérieur.
"Au nom des députés comme en mon propre nom, j'exprime ici avec force que, nous aussi, nous vous apportons notre soutien le plus ferme, pour conduire à son terme cette réforme si importante pour l'avenir de notre pays", a déclaré Guillaume Soro à l'ouverture d'une session ordinaire de l'Assemblée nationale en présence du président Alassane Ouattara.
L'avant-projet de Constitution adopté par le gouvernement a été présenté mercredi dans ses grandes lignes par le président ivoirien Alassane Ouattara à l'ensemble des députés.
Le texte doit être examiné et adopté en commission parlementaire puis lors d'une séance plénière avant d'être soumis à référendum.
"Le temps est venu de faire preuve d'une audace dans les réformes et de laisser derrière soi les hésitations et autres procrastinations, qui sont autant de freins à notre évolution", a indiqué Guillaume soro.
Pour le président Alassane Ouattara la nouvelle Constitution devrait permettre à la Côte d'Ivoire de se doter d'un acte constitutionnel "plus moderne" pour "ne plus tomber dans les erreurs du passé" et pour bâtir "une nation plus forte, solidaire, plus stable avec des institutions stables et un renforcement des droits et devoirs de chaque Ivoirien".
L'avant-projet de Constitution affirme l'attachement à la légalité constitutionnelle et aux institutions démocratiques ainsi que la promotion de la bonne gouvernance.
Il prévoit, entre autres, la création d'un sénat, d'un poste de vice-président élu en même temps que le président de la République et touche aux conditions d'éligibilité à la présidence de la République assimilées à "l'ivoirité", un concept présenté comme la source des différentes crises survenues en Côte d'Ivoire depuis le coup d'Etat militaire de 1999 avec pour point culminant la crise post-électorale de 2010 en passant par la rébellion de 2002.
L'article "confligène" de la Constitution actuelle qui stipule que le candidat doit être Ivoirien d'origine né de père et de mère eux-mêmes Ivoiriens d'origine est remplacé par "le candidat doit être exclusivement de nationalité ivoirienne, né de père ou de mère ivoirien d'origine".
Pour nombre d'observateurs, les conditions d'éligibilité de la Constitution de 2000 sont taillées sur mesure pour Alassane Ouattara accusé d'être originaire du Burkina Faso.
"L'esprit est de renforcer la cohésion sociale, d'assurer et de garantir la paix et la stabilité, l'égalité entre nos populations, de tourner définitivement la page des crises successives et d'écrire de nouvelles pages de notre histoire en proposant un nouveau pacte" pour l'avènement de la 3ème République en Côte d'Ivoire, a expliqué aux députés le président Alassane Ouattara.
Le projet de nouvelle Constitution est combattu par l'opposition qui le juge "inopportun" et "anticonstitutionnel".
Sous la conduite du Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo), l'opposition réunie au sein de l'Alliance des forces démocratiques (AFD) avait annoncé un sit-in devant l'Assemblée nationale mercredi avant de se raviser après une rencontre avec le ministre de l'Intérieur.