Dans un entretien accordé, vendredi, à APA, Mme Agnès Monnet, Secrétaire générale du Front populaire ivoirien (FP) annonce la tenue effective de la marche de l'opposition contre la nouvelle Constitution, soutenant que la manifestation est ''autorisée et sera encadrée''.
''La marche de l'Alliance des forces démocratiques (AFD, coalition de 13 partis de l'opposition) aura bel et bien lieu, demain, samedi. Cette marche a été décidée mardi lors de la rencontre du président de l'AFD, Pascal Affi N'guessan avec le ministre d'Etat, Hamed Bakayoko qui a marqué son accord et même, assuré de la sécurité de la manifestation qui sera encadrée'', a indiqué Mme Agnès Monnet qui n'a pas voulu ''dévoilé'' l'itinéraire.
Cependant, elle a assuré que ''la marche partira des limites d'Adjamé pour s'ébranler vers le Plateau, au cœur d'Abidjan''.
''Nous sommes sereins et convaincus que cette marche se passera dans les meilleures conditions possibles. Elle sera encadrée. C'est d'ailleurs le minimum que le gouvernement puisse accorder à son opposition dans ces moments de grand débat autour de la nouvelle Constitution que le président de la République veut nous imposer'', souligne Agnès Monnet.
Selon la secrétaire générale du FPI, la marche de samedi testera ''la capacité de mobilisation'', de l'opposition après le sit-in avorté de mercredi devant l'Assemblée nationale.
''Le sit-in du mercredi 5 octobre qui a été annulé visait un autre objectif. Nous avons estimé que le président de la République se rendant lui-même à l’Hémicycle pour défendre ce projet de constitution, notre sit-in aurait eu beaucoup plus d’impact. Sachez que notre objectif principal, ce n’est pas de mettre en mal, la cohésion nationale. Ce n’est pas non plus de favoriser une quelconque attitude anti-républicaine'', a expliqué Mme Monnet.
Selon elle, l'opposition regroupée au sein de l'Alliance s'est inscrite justement dans une ''posture qui est de tout gérer dans la paix'' mais ce qui ''nous dérange dans l’élaboration de cette constitution, c’est que nous ne voyons pas du tout en quoi elle favorise la cohésion sociale''.
''Si vous vous en souvenez, le Fpi a été le parti qui a, d’ailleurs, appelé à une concertation de tous les fils du pays pour que nous puissions décider d’une nouvelle Constitution. Notre objectif, c’est avant tout la réconciliation nationale. Si la Côte d’Ivoire devait se doter d’une nouvelle Constitution, le texte devait être le fruit d’une réconciliation nationale et non une démarche solitaire du président de la République '', a-t-elle déploré.
Pour la marche, à en croire Mme Agnès Monnet, l'opposition se fixe un autre objectif, celui de ''tester notre capacité de mobilisation. Toujours est-il que le message sera le même. Le non de l’opposition à cette nouvelle constitution. Nous n’allons pas déranger les habitudes des travailleurs. On ne va pas non plus effrayer le pouvoir mais le message restera le même'', a-t-elle assuré.
''Le Président de la République ne peut pas décider seul de ce qui fera le bonheur de nos enfants et nos petits-enfants. Comme il s’agit de la loi fondamentale, nous ne voulions pas cautionner cela. Parce que nous ne comprenons pas cette démarche. Au niveau du refus du sit-in, cela voulait dire que le gouvernement est conscient de ce qu’il y a un véritable problème. Si c’était un sit-in qui ne devait pas les déranger, pourquoi donc l’interdire ? '', s'est interrogée Mme Monnet qui espère tout de même que ''M. Ouattara révisera sa position''.
Dans le cas contraire, ''l'opposition avisera pour adopter une attitude lors de la campagne référendaire'', a-t-elle conclu.
HS/ls/APA
''La marche de l'Alliance des forces démocratiques (AFD, coalition de 13 partis de l'opposition) aura bel et bien lieu, demain, samedi. Cette marche a été décidée mardi lors de la rencontre du président de l'AFD, Pascal Affi N'guessan avec le ministre d'Etat, Hamed Bakayoko qui a marqué son accord et même, assuré de la sécurité de la manifestation qui sera encadrée'', a indiqué Mme Agnès Monnet qui n'a pas voulu ''dévoilé'' l'itinéraire.
Cependant, elle a assuré que ''la marche partira des limites d'Adjamé pour s'ébranler vers le Plateau, au cœur d'Abidjan''.
''Nous sommes sereins et convaincus que cette marche se passera dans les meilleures conditions possibles. Elle sera encadrée. C'est d'ailleurs le minimum que le gouvernement puisse accorder à son opposition dans ces moments de grand débat autour de la nouvelle Constitution que le président de la République veut nous imposer'', souligne Agnès Monnet.
Selon la secrétaire générale du FPI, la marche de samedi testera ''la capacité de mobilisation'', de l'opposition après le sit-in avorté de mercredi devant l'Assemblée nationale.
''Le sit-in du mercredi 5 octobre qui a été annulé visait un autre objectif. Nous avons estimé que le président de la République se rendant lui-même à l’Hémicycle pour défendre ce projet de constitution, notre sit-in aurait eu beaucoup plus d’impact. Sachez que notre objectif principal, ce n’est pas de mettre en mal, la cohésion nationale. Ce n’est pas non plus de favoriser une quelconque attitude anti-républicaine'', a expliqué Mme Monnet.
Selon elle, l'opposition regroupée au sein de l'Alliance s'est inscrite justement dans une ''posture qui est de tout gérer dans la paix'' mais ce qui ''nous dérange dans l’élaboration de cette constitution, c’est que nous ne voyons pas du tout en quoi elle favorise la cohésion sociale''.
''Si vous vous en souvenez, le Fpi a été le parti qui a, d’ailleurs, appelé à une concertation de tous les fils du pays pour que nous puissions décider d’une nouvelle Constitution. Notre objectif, c’est avant tout la réconciliation nationale. Si la Côte d’Ivoire devait se doter d’une nouvelle Constitution, le texte devait être le fruit d’une réconciliation nationale et non une démarche solitaire du président de la République '', a-t-elle déploré.
Pour la marche, à en croire Mme Agnès Monnet, l'opposition se fixe un autre objectif, celui de ''tester notre capacité de mobilisation. Toujours est-il que le message sera le même. Le non de l’opposition à cette nouvelle constitution. Nous n’allons pas déranger les habitudes des travailleurs. On ne va pas non plus effrayer le pouvoir mais le message restera le même'', a-t-elle assuré.
''Le Président de la République ne peut pas décider seul de ce qui fera le bonheur de nos enfants et nos petits-enfants. Comme il s’agit de la loi fondamentale, nous ne voulions pas cautionner cela. Parce que nous ne comprenons pas cette démarche. Au niveau du refus du sit-in, cela voulait dire que le gouvernement est conscient de ce qu’il y a un véritable problème. Si c’était un sit-in qui ne devait pas les déranger, pourquoi donc l’interdire ? '', s'est interrogée Mme Monnet qui espère tout de même que ''M. Ouattara révisera sa position''.
Dans le cas contraire, ''l'opposition avisera pour adopter une attitude lors de la campagne référendaire'', a-t-elle conclu.
HS/ls/APA