Fakola (Mali) - La Côte d’Ivoire et le Mali ont célébré, dimanche, à Fakola en terre malienne, la fin de vingt ans de différend frontalier dans une ambiance festive, marquant la "paix et la réconciliation" retrouvées entre deux localités de ces pays, a constaté APA sur place.
Depuis plus de vingt ans existait un différend frontalier entre les localités ivoirienne de Kaniasso et malienne de Fakola. Ce conflit qui a fait plusieurs victimes dont les dernières datent de 2015, est notamment lié aux activités agro-pastorales (conflit éleveurs-agriculteurs, vol de bétail...).
Cette fête a mobilisé des membres de gouvernement, des élus locaux, des autorités administratives, des officiers supérieurs des armées ainsi que des chefs traditionnels et religieux des deux pays. Elle a fait suite à un "accord" intervenu le 9 août dernier lors d’un atelier à Kaniasso et qui a réuni des participants issus des différentes parties.
"Cette cérémonie de reconciliation sur le différend frontalier est symbolique et historique pour nos deux pays", a déclaré Siaka Konaté, le Maire de Fakola, une commune rurale malienne de 14 villages pour 29 000 habitants sur une superficie de 1112 km2. "Nous espèrons que l’Afrique et monde entier s’inspireront de cet exemple de l’administration des deux pays", a-t-il poursuivi.
La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes, Pr Mariatou Koné, également chef de la délégation ivoirienne, s’est félicitée qu’une solution soit trouvée pour un règlement "définitif" de ce conflit. "Nous scellons aujourd’hui la paix, et nous établissons un nouveau contrat social entre les deux pays", a-t-elle ajouté.
La ministre ivoirienne a également mis en exergue "la diplomatie qui s’inspire des mécanismes traditionnels" et qui a réussi à "convaincre les populations à se réconcilier". Pour elle, cette réconciliation vient "raffermir" les "liens séculaires" entre les deux pays.
"La paix est l’affaire de tous. Construire et entretenir la paix est un défi quotidien" a encore souligné Pr Mariatou Koné, invitant dans la foulée,les populations des deux pays à "entretenir cette paix retrouvée".
Auparavant, le ministre malien de l’administration territoriale et des réformes, Mohamed Ag Erlaf a reconnu, qu’ "il y a eu une incompréhension, mais cela est aujourd’hui dépassée". "C’est un jour inoubliable pour nos enfants" a conclu le chef de la délégation malienne.
LS
Depuis plus de vingt ans existait un différend frontalier entre les localités ivoirienne de Kaniasso et malienne de Fakola. Ce conflit qui a fait plusieurs victimes dont les dernières datent de 2015, est notamment lié aux activités agro-pastorales (conflit éleveurs-agriculteurs, vol de bétail...).
Cette fête a mobilisé des membres de gouvernement, des élus locaux, des autorités administratives, des officiers supérieurs des armées ainsi que des chefs traditionnels et religieux des deux pays. Elle a fait suite à un "accord" intervenu le 9 août dernier lors d’un atelier à Kaniasso et qui a réuni des participants issus des différentes parties.
"Cette cérémonie de reconciliation sur le différend frontalier est symbolique et historique pour nos deux pays", a déclaré Siaka Konaté, le Maire de Fakola, une commune rurale malienne de 14 villages pour 29 000 habitants sur une superficie de 1112 km2. "Nous espèrons que l’Afrique et monde entier s’inspireront de cet exemple de l’administration des deux pays", a-t-il poursuivi.
La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes, Pr Mariatou Koné, également chef de la délégation ivoirienne, s’est félicitée qu’une solution soit trouvée pour un règlement "définitif" de ce conflit. "Nous scellons aujourd’hui la paix, et nous établissons un nouveau contrat social entre les deux pays", a-t-elle ajouté.
La ministre ivoirienne a également mis en exergue "la diplomatie qui s’inspire des mécanismes traditionnels" et qui a réussi à "convaincre les populations à se réconcilier". Pour elle, cette réconciliation vient "raffermir" les "liens séculaires" entre les deux pays.
"La paix est l’affaire de tous. Construire et entretenir la paix est un défi quotidien" a encore souligné Pr Mariatou Koné, invitant dans la foulée,les populations des deux pays à "entretenir cette paix retrouvée".
Auparavant, le ministre malien de l’administration territoriale et des réformes, Mohamed Ag Erlaf a reconnu, qu’ "il y a eu une incompréhension, mais cela est aujourd’hui dépassée". "C’est un jour inoubliable pour nos enfants" a conclu le chef de la délégation malienne.
LS