Bondoukou - La région du Gontougo enregistre un fort taux de personnes analphabètes, a souligné, mercredi à Bondoukou, le directeur de l’Alphabétisation et de l’Education non formelle (DAENF), Mme Ouattara Maman, à l’occasion d’une journée d’information, de sensibilisation et de mobilisation des autorités, des acteurs de l’Education et de la société civile de la localité sur l’importance de l’alphabétisation dans le processus du développement socioéconomique.
Elle a présenté les données statistiques de chaque département de la région du Gontougo pour expliquer la situation. A Bondoukou, le taux d’hommes analphabètes s’élève à 56,40% pour 71,80% de femmes, à Koun-Fao, on a 52,80% d’hommes pour 69,10% de femmes, à Sandégué, 66, 10% d’hommes pour 80,80% de femmes, à Transua on a 54,10% d’hommes pour 70,90% de femmes et à Tanda 38, 40% d’hommes analphabètes pour 52, 20% de femmes.
Pour combattre ce fort taux de personnes analphabètes dans le Gontougo, elle a dit compter sur le corps préfectoral, les ONG, les cadres et les guides religieux, entre autres, les exhortant à aller vers les couches les plus touchées notamment les commerçants et commerçantes, les transporteurs ainsi que les ouvriers dans leurs lieux de travail pour les amener à suivre des cours d’alphabétisation durant leurs heures creuses, afin que ceux-ci sachent lire, écrire et calculer pour être au rendez-vous de l’émergence de la Côte d’Ivoire en 2020, envisagée par le Président Ouattara.
Ouattara Maman a demandé également de tout mettre en œuvre pour ouvrir 18 centres d’alphabétisation dans les départements de Bondoukou, de Sandegué et de Transua avec 30 apprenants par centre, soit un total de 1620 apprenants. Ce projet sera entièrement financé par l’Etat de Côte d’Ivoire, a-t-elle ajouté, souhaitant compter également sur ceux-ci pour sa réalisation et sa pérennisation.Elle a demandé aux populations analphabètes de briser le complexe et la honte pour fréquenter ces centres qui verront bientôt le jour en plus de ceux qui existent déjà et qui sont au nombre de 128.
Le taux national d’analphabètes s’élève à 56,1%, selon le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 2014, a-t-elle relevé, appelant les uns et les autres à conjuguer leurs efforts pour la réduction de ce taux à 35% d’ici à 2020.
ns/akn/ask
Elle a présenté les données statistiques de chaque département de la région du Gontougo pour expliquer la situation. A Bondoukou, le taux d’hommes analphabètes s’élève à 56,40% pour 71,80% de femmes, à Koun-Fao, on a 52,80% d’hommes pour 69,10% de femmes, à Sandégué, 66, 10% d’hommes pour 80,80% de femmes, à Transua on a 54,10% d’hommes pour 70,90% de femmes et à Tanda 38, 40% d’hommes analphabètes pour 52, 20% de femmes.
Pour combattre ce fort taux de personnes analphabètes dans le Gontougo, elle a dit compter sur le corps préfectoral, les ONG, les cadres et les guides religieux, entre autres, les exhortant à aller vers les couches les plus touchées notamment les commerçants et commerçantes, les transporteurs ainsi que les ouvriers dans leurs lieux de travail pour les amener à suivre des cours d’alphabétisation durant leurs heures creuses, afin que ceux-ci sachent lire, écrire et calculer pour être au rendez-vous de l’émergence de la Côte d’Ivoire en 2020, envisagée par le Président Ouattara.
Ouattara Maman a demandé également de tout mettre en œuvre pour ouvrir 18 centres d’alphabétisation dans les départements de Bondoukou, de Sandegué et de Transua avec 30 apprenants par centre, soit un total de 1620 apprenants. Ce projet sera entièrement financé par l’Etat de Côte d’Ivoire, a-t-elle ajouté, souhaitant compter également sur ceux-ci pour sa réalisation et sa pérennisation.Elle a demandé aux populations analphabètes de briser le complexe et la honte pour fréquenter ces centres qui verront bientôt le jour en plus de ceux qui existent déjà et qui sont au nombre de 128.
Le taux national d’analphabètes s’élève à 56,1%, selon le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 2014, a-t-elle relevé, appelant les uns et les autres à conjuguer leurs efforts pour la réduction de ce taux à 35% d’ici à 2020.
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