Le porte-parole du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) a convié la presse ce lundi, à un déjeuner au cours duquel il a fait une déclaration relative au référendum sur la révision de la constitution prévu pour le 30 octobre prochain.
-Mesdames et messieurs les patrons de presse
-Chers amis journalistes, mesdames et messieurs
C’est avec un immense plaisir, et au nom de la Commission communication du Rhdp que je prends la parole pour évoquer avec vous un sujet d’importance nationale qui cristallise le débat politique depuis quelques mois, il s’agit de la nouvelle Constitution.
Avant tout propos, je voudrais vous remercier et saluer votre engagement pour l’inestimable travail d’information et de sensibilisation que vous abattez au quotidien dans le cadre des activités du RHDP.
Mesdames et messieurs les patrons de presse et chers amis journalistes, soyez en remerciés.
Nous avons décidé de vous rencontrer parce que le sujet est très sérieux pour l’avenir de notre nation et mérite d’être bien compris par les Ivoiriens.
Nous avons décidé d’échanger avec vous, les hommes de média qui façonnent l’opinion parce qu’une intox voulue et entretenue par une certaine opinion se développe autour de ce projet qui devrait rassembler tous les Ivoiriens. Il faut faire barrage à cette propagande insensée.
Je voudrais insister sur quelques points :
-Pourquoi il faut voter cette Constitution. Il faut voter cette Constitution parce que sa nécessité s’impose aujourd’hui à notre pays. Après toutes les crises que nous avons vécues, le constat a été fait que pour l’essentiel, elles tirent leur origine dans certaines dispositions confligènes de notre actuelle Constitution. D’où la nécessité de la changer. On pourrait dire même qu’il s’agit d’une obligation, un devoir qui se situe au même niveau d’importance que le développement économique et social de notre pays. Il faut changer cette Constitution parce que si on ne le fait pas, nous courons le risque de retomber dans les erreurs du passé. Il faut voter cette Constitution parce que son élaboration, contraire à ce que l’on tente de faire croire, s’est opérée de manière démocratique. Tous ceux qui la rejettent ont été consultés, associés, informés régulièrement sur le processus. Personne ne s’est enfermé dans une pièce à double tour pour rédiger un avant-projet de texte et venir après l’imposer au peuple.
D’ailleurs, le parlement vient de se prononcer après le feu vert donné par le gouvernement en Conseil des ministres et le projet de la nouvelle constitution a été publié le jeudi 13 octobre dans le Journal Officiel. Et sous peu, le projet sera déféré à la censure populaire à travers le référendum qui est une expression de la démocratie directe. Alors je m’interroge face à l’attitude de l’opposition. Car on peut dire qu’on est démocrate quand on appelle le peuple à boycotter un référendum ?
C’est-à-dire à ne voter ni "oui" ni "non" ? En démocratie, quand on n’est pas d’accord on dit "non". Comme c’était récemment le cas en Colombie.
En réalité, l’appel au boycott de l’opposition s’explique par le fait que celle-ci est consciente, qu’elle est minoritaire et qu’elle ne peut triompher si elle appelle à voter "non". L’autre explication à nos yeux, c’est que l’opposition n’a pas véritablement d’arguments contre ce texte dans le fond.
Dans tous les cas, nous, nous sommes démocrates et nous préparons le rendez vous du 30 octobre en allant vers les ivoiriens pour les mobiliser et leur expliquer pourquoi ils doivent voter ‘’oui’’.
Affi N’Guessan et ses camarades ont décidé de s’engager dans la voie du boycott. Nous savons qu’en Côte d’Ivoire ce mot peut cacher bien des choses. C’est pourquoi nous voulons les prévenir que si jamais leur boycott débouche sur des perturbations graves de l’ordre public, s’il ya des troubles, les auteurs et tous les responsables vont répondre devant la loi.
Dans le fond, qu’est-ce qu’on reproche à cette Constitution ?
D’un point de vue objectif, cette Constitution est considérée comme une bonne Constitution par les experts en la matière et dans les milieux diplomatiques. Elle consacre des avancées majeures sur le plan des droits et libertés des personnes (titre I, chapitre 1er, article 2 à 27). Elle renforce la protection des enfants et de la femme, elle fait la promotion du genre, condamne toutes formes de discrimination et elle consacre l’obligation de scolariser tous les enfants vivants sur le territoire ivoirien.
Mieux, cette Constitution renforce l’Etat de droit, garantit la stabilité politique et la paix. Avec l’avènement de la vice-présidence par exemple, on met définitivement entre parenthèses la psychose qui s’empare de la nation lorsqu’il ya vacance du pouvoir. Ce sont des évènements qui peuvent arriver dans la vie de tous les hommes. Il ne faut donc pas que cela provoque des peurs ou fasse vaciller tout l’édifice.
Voilà pourquoi la constitution prévoit un poste de vice-présidence pour garantir la stabilité. Au demeurant, cela permet aussi de respecter le cycle des élections qui est de 5 ans, en préparant sereinement les élections.
On critique la nomination d’une partie des sénateurs par le président de la République et j’ai entendu dire que cela n’était pas démocratique. Mais le Canada que l’on cite parmi les démocraties les plus évoluées, cette pratique y a cours. Le Premier ministre canadien nomme certains sénateurs. Où est donc le problème ? Sur la question des conditions d’éligibilité à la présidence de la République et précisément de la suppression du plafond des 75 ans, là encore, le président Alassane Ouattara n’a fait que transposer in extenso les recommandations de l’Accord de Linas Marcoussis qui ont été consacrées par une Résolution des Nations unies. Si le président de la République avait supprimé une virgule, on lui aurait reproché d’avoir violé cet Accord politique. Je rappelle que monsieur Affi N’guessan qui rejette aujourd’hui cette constitution est signataire des Accords de Linas Marcoussis.
Je voudrais conclure en disant que la politique politicienne a fait beaucoup de torts à notre pays, que la mauvaise foi, la haine en politique ont occasionné trop de malheurs dans notre pays. Aujourd’hui, nous voulons tourner le dos à tout ça, nous pouvons nous accorder sur l’essentiel, cette Constitution qui tire les leçons de notre passé récent est en parfaite cohérence avec les standards internationaux et les valeurs qui fondent la démocratie. Je voudrais que vous nous aidiez, chers amis journalistes, à faire comprendre ce message aux Ivoiriens.
Je vous engage à défendre ; à expliquer cette loi fondamentale aux ivoiriens, je vous invite à monter avec nous dans le wagon du ‘’oui’’.
Je vous remercie
-Mesdames et messieurs les patrons de presse
-Chers amis journalistes, mesdames et messieurs
C’est avec un immense plaisir, et au nom de la Commission communication du Rhdp que je prends la parole pour évoquer avec vous un sujet d’importance nationale qui cristallise le débat politique depuis quelques mois, il s’agit de la nouvelle Constitution.
Avant tout propos, je voudrais vous remercier et saluer votre engagement pour l’inestimable travail d’information et de sensibilisation que vous abattez au quotidien dans le cadre des activités du RHDP.
Mesdames et messieurs les patrons de presse et chers amis journalistes, soyez en remerciés.
Nous avons décidé de vous rencontrer parce que le sujet est très sérieux pour l’avenir de notre nation et mérite d’être bien compris par les Ivoiriens.
Nous avons décidé d’échanger avec vous, les hommes de média qui façonnent l’opinion parce qu’une intox voulue et entretenue par une certaine opinion se développe autour de ce projet qui devrait rassembler tous les Ivoiriens. Il faut faire barrage à cette propagande insensée.
Je voudrais insister sur quelques points :
-Pourquoi il faut voter cette Constitution. Il faut voter cette Constitution parce que sa nécessité s’impose aujourd’hui à notre pays. Après toutes les crises que nous avons vécues, le constat a été fait que pour l’essentiel, elles tirent leur origine dans certaines dispositions confligènes de notre actuelle Constitution. D’où la nécessité de la changer. On pourrait dire même qu’il s’agit d’une obligation, un devoir qui se situe au même niveau d’importance que le développement économique et social de notre pays. Il faut changer cette Constitution parce que si on ne le fait pas, nous courons le risque de retomber dans les erreurs du passé. Il faut voter cette Constitution parce que son élaboration, contraire à ce que l’on tente de faire croire, s’est opérée de manière démocratique. Tous ceux qui la rejettent ont été consultés, associés, informés régulièrement sur le processus. Personne ne s’est enfermé dans une pièce à double tour pour rédiger un avant-projet de texte et venir après l’imposer au peuple.
D’ailleurs, le parlement vient de se prononcer après le feu vert donné par le gouvernement en Conseil des ministres et le projet de la nouvelle constitution a été publié le jeudi 13 octobre dans le Journal Officiel. Et sous peu, le projet sera déféré à la censure populaire à travers le référendum qui est une expression de la démocratie directe. Alors je m’interroge face à l’attitude de l’opposition. Car on peut dire qu’on est démocrate quand on appelle le peuple à boycotter un référendum ?
C’est-à-dire à ne voter ni "oui" ni "non" ? En démocratie, quand on n’est pas d’accord on dit "non". Comme c’était récemment le cas en Colombie.
En réalité, l’appel au boycott de l’opposition s’explique par le fait que celle-ci est consciente, qu’elle est minoritaire et qu’elle ne peut triompher si elle appelle à voter "non". L’autre explication à nos yeux, c’est que l’opposition n’a pas véritablement d’arguments contre ce texte dans le fond.
Dans tous les cas, nous, nous sommes démocrates et nous préparons le rendez vous du 30 octobre en allant vers les ivoiriens pour les mobiliser et leur expliquer pourquoi ils doivent voter ‘’oui’’.
Affi N’Guessan et ses camarades ont décidé de s’engager dans la voie du boycott. Nous savons qu’en Côte d’Ivoire ce mot peut cacher bien des choses. C’est pourquoi nous voulons les prévenir que si jamais leur boycott débouche sur des perturbations graves de l’ordre public, s’il ya des troubles, les auteurs et tous les responsables vont répondre devant la loi.
Dans le fond, qu’est-ce qu’on reproche à cette Constitution ?
D’un point de vue objectif, cette Constitution est considérée comme une bonne Constitution par les experts en la matière et dans les milieux diplomatiques. Elle consacre des avancées majeures sur le plan des droits et libertés des personnes (titre I, chapitre 1er, article 2 à 27). Elle renforce la protection des enfants et de la femme, elle fait la promotion du genre, condamne toutes formes de discrimination et elle consacre l’obligation de scolariser tous les enfants vivants sur le territoire ivoirien.
Mieux, cette Constitution renforce l’Etat de droit, garantit la stabilité politique et la paix. Avec l’avènement de la vice-présidence par exemple, on met définitivement entre parenthèses la psychose qui s’empare de la nation lorsqu’il ya vacance du pouvoir. Ce sont des évènements qui peuvent arriver dans la vie de tous les hommes. Il ne faut donc pas que cela provoque des peurs ou fasse vaciller tout l’édifice.
Voilà pourquoi la constitution prévoit un poste de vice-présidence pour garantir la stabilité. Au demeurant, cela permet aussi de respecter le cycle des élections qui est de 5 ans, en préparant sereinement les élections.
On critique la nomination d’une partie des sénateurs par le président de la République et j’ai entendu dire que cela n’était pas démocratique. Mais le Canada que l’on cite parmi les démocraties les plus évoluées, cette pratique y a cours. Le Premier ministre canadien nomme certains sénateurs. Où est donc le problème ? Sur la question des conditions d’éligibilité à la présidence de la République et précisément de la suppression du plafond des 75 ans, là encore, le président Alassane Ouattara n’a fait que transposer in extenso les recommandations de l’Accord de Linas Marcoussis qui ont été consacrées par une Résolution des Nations unies. Si le président de la République avait supprimé une virgule, on lui aurait reproché d’avoir violé cet Accord politique. Je rappelle que monsieur Affi N’guessan qui rejette aujourd’hui cette constitution est signataire des Accords de Linas Marcoussis.
Je voudrais conclure en disant que la politique politicienne a fait beaucoup de torts à notre pays, que la mauvaise foi, la haine en politique ont occasionné trop de malheurs dans notre pays. Aujourd’hui, nous voulons tourner le dos à tout ça, nous pouvons nous accorder sur l’essentiel, cette Constitution qui tire les leçons de notre passé récent est en parfaite cohérence avec les standards internationaux et les valeurs qui fondent la démocratie. Je voudrais que vous nous aidiez, chers amis journalistes, à faire comprendre ce message aux Ivoiriens.
Je vous engage à défendre ; à expliquer cette loi fondamentale aux ivoiriens, je vous invite à monter avec nous dans le wagon du ‘’oui’’.
Je vous remercie