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Société Publié le mercredi 19 octobre 2016 | Alerte Info

Université de Korhogo : Les enseignants suspendent "toute activité académique" pour dénoncer l’agression de l’un d’eux

© Alerte Info
Le ministre Cissé Bacongo à l’université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo
Lundi 1er juillet 2013, Korhogo. Le ministre de l`Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique s’est rendu à l’université Péléforo Gon Coulibaly dans le cadre d’une tournée d’évaluation des infrastructures et systèmes universitaires du pays.
Les enseignants de l’université de Korhogo (577 km d’Abidjan, dans le nord de la Côte d'Ivoire), ont suspendu mardi, les cours et compositions pour protester contre l’agression d’un des leurs par des étudiants dont ils demandent la radiation, a appris ALERTE INFO.

Dimanche, des étudiants se réclamant d'un syndicat ont pertubé des compositions dont le but était de "sauver l'année académique 2015 et agressé un enseigant commis à la surveillance des examens.

Ils protestaient contre la "détention abusive de leurs camarades", accusés d'avoir lynché un présumé voleur sur le campus, a indiqué le secrétaire général de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs de Korhogo (CNEC-UPGC), M. Mobio, précisant que l'enseignant n'a pas été blessé.

"Nous avons décidé d'observer un arrêt de travail immédiat jusqu'à la prise de sanctions exemplaires à l'encontre des auteurs de ces actes", a-t-il affirmé à ALERTE INFO.

"Depuis trois mois, une dizaine d’étudiants est en prison sans avoir été jugée" après qu'un voleur a été "lynché sur le campus", a déclaré M. Mobio, déplorant que "malgré l’alerte qu’il a donné au ministre de l’Enseignement supérieur, rien n’a été fait" pour éviter les évènements actuels.

Selon un étudiant présent au moment des faits, le voleur dont "la mort est survenue avant l’arrivée de l’ambulance" serait un "neveu du chef d’état-major, Soumaïla Bakayoko".

Un membre de la famille du défunt a "désigné de mémoire" tous les étudiants qu’il a rencontré sur le campus quelques temps après les faits, raconte le témoin.

Les étudiants interpellés devaient attendre la fin des vacances judiciaires avant d’être jugés à en croire cet étudiant. Un calendrier qui leur a fait "rater ainsi plusieurs compositions".

Une "injustice qu’a tenu à dénoncer un syndicat estudiantin en empêchant les examens, en soutien à leurs camarades emprisonnés", a dit M. Mobio.

MIR
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