« En Côte d’Ivoire, on écoute les hommes. Mais, moi, je préfère écouter les institutions parce que l’avis de des hommes peut toujours être influencé de quelque façon que ce soit. Ce qui n’est pas le cas des institutions ». Celui qui parle ainsi se nomme Eloi Bolou Gouali, vice-président du parti Les démocrates de Côte d’Ivoire, membre de l’Alliance des forces démocratiques de Côte d’Ivoire (Afd). Il a tenu ces propos, hier, à la Maison de la presse, au Plateau, lors d’un point de presse au cours duquel il a annoncé avoir saisi pour avis le Conseil constitutionnel sur la procédure d’élaboration d’une nouvelle Constitution en Côte d’Ivoire. «Depuis le 3 octobre dernier, nous avons adressé un courrier au Conseil constitutionnel pour nous interroger sur la possibilité qu’a le chef de l’Etat à doter la Côte d’Ivoire d’une nouvelle Constitution. Mais, à ce jour, le Conseil constitutionnel n’a pas répondu à notre préoccupation», a-t-il regretté.
Le candidat recalé à la dernière élection présidentielle de 2015 a dit avoir saisi le Conseil constitutionnel conformément à l’article 96 de la Constitution qui stipule : «Tout plaideur peut soulever l’exception d’inconstitutionnalité d’une loi devant toute Juridiction. Les conditions de saisine du Conseil constitutionnel sont déterminées par la loi».
Si pour Eloi Bolou Gouali, les avis des individus sont des avis informels pendant que ceux du Conseil constitutionnel revêtent un caractère juridique, il était de sa responsabilité de saisir cette institution. Cela évite, à l’en croire, des interprétations coupables des uns et des autres qui pourraient encore ramener la Côte d’Ivoire sur les sentiers de la guerre. «Il est important que le Conseil constitutionnel donne son avis sur la procédure d’élaboration d’une nouvelle Constitution engagée par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.notre voie S’il ne le fait pas, nous en prenons acte et aviserons. S’il répond pour donner un avis favorable à la procédure du chef de l’Etat, nous allons nous battre jusqu’à ce que cette nouvelle Constitution soit retirée de l’arsenal juridique de notre pays », a-t-il fait comprendre.
Mais en attendant, le vice-président du Parti Les démocrates de Côte d’Ivoire a invité les populations ivoiriennes à boycotter, avec l’Afd, le référendum que le pouvoir Ouattara s’apprête à convoquer pour doter la Côte d’Ivoire d’une nouvelle Constitution. Il leur a demandé de vaquer tranquillement à leurs occupations le jour du vote.
R.K.
Le candidat recalé à la dernière élection présidentielle de 2015 a dit avoir saisi le Conseil constitutionnel conformément à l’article 96 de la Constitution qui stipule : «Tout plaideur peut soulever l’exception d’inconstitutionnalité d’une loi devant toute Juridiction. Les conditions de saisine du Conseil constitutionnel sont déterminées par la loi».
Si pour Eloi Bolou Gouali, les avis des individus sont des avis informels pendant que ceux du Conseil constitutionnel revêtent un caractère juridique, il était de sa responsabilité de saisir cette institution. Cela évite, à l’en croire, des interprétations coupables des uns et des autres qui pourraient encore ramener la Côte d’Ivoire sur les sentiers de la guerre. «Il est important que le Conseil constitutionnel donne son avis sur la procédure d’élaboration d’une nouvelle Constitution engagée par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.notre voie S’il ne le fait pas, nous en prenons acte et aviserons. S’il répond pour donner un avis favorable à la procédure du chef de l’Etat, nous allons nous battre jusqu’à ce que cette nouvelle Constitution soit retirée de l’arsenal juridique de notre pays », a-t-il fait comprendre.
Mais en attendant, le vice-président du Parti Les démocrates de Côte d’Ivoire a invité les populations ivoiriennes à boycotter, avec l’Afd, le référendum que le pouvoir Ouattara s’apprête à convoquer pour doter la Côte d’Ivoire d’une nouvelle Constitution. Il leur a demandé de vaquer tranquillement à leurs occupations le jour du vote.
R.K.