La Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndhci), s’est dit "préoccupée", vendredi, par la dégradation "progressive" de la situation socio-politique caractérisée par "des appels au boycott et des interdictions de manifester" à l’approche du référendum prévu le 30 octobre, dans un communiqué.
"La Cndhci déplore les appels au boycott de ce référendum par des partis politiques d’opposition et des organisations de la société civile, des interdictions de manifester et des interpellations répétées de leaders politiques par les autorités administratives et policières", indique la note.
Cette Commission des droits de l'homme a également marqué son inquiètude face à "la radicalisation du discours politique et condamne les atteintes à la liberté de manifester et appelle les parties prenantes à privilégier le dialogue".
Jeudi, une marche du "Front du refus", une coalition d'opposition (créée lundi) pour faire retirer le projet de Constitution initié par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a été dispersée à coup de gaz lacrymogène par les Forces de l’ordre.
Des leaders de cette coalition dont Aboudrahamane Sangaré du Front populaire ivoirien (FPI), Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale et Danièle Boni-Claverie ont été interpelés, puis relâchés quelques heures plus tard.
Samedi 08 octobre, l’Alliance des forces démocratiques (Afd), une autre coalition de 12 partis de l’opposition a organisé une marche (de boycott) de ce projet de Constitution qui enregistre des changements, dont l’élimination de la limite d’âge à la présidence de la République, la création d’un sénat et d’un poste de vice-président.
La campagne référendaire pour le projet de la nouvelle Constitution s’ouvre le 22 octobre pour s’achever le 29. Le vote du peuple est attendu pour le 30 octobre.
LKO
"La Cndhci déplore les appels au boycott de ce référendum par des partis politiques d’opposition et des organisations de la société civile, des interdictions de manifester et des interpellations répétées de leaders politiques par les autorités administratives et policières", indique la note.
Cette Commission des droits de l'homme a également marqué son inquiètude face à "la radicalisation du discours politique et condamne les atteintes à la liberté de manifester et appelle les parties prenantes à privilégier le dialogue".
Jeudi, une marche du "Front du refus", une coalition d'opposition (créée lundi) pour faire retirer le projet de Constitution initié par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a été dispersée à coup de gaz lacrymogène par les Forces de l’ordre.
Des leaders de cette coalition dont Aboudrahamane Sangaré du Front populaire ivoirien (FPI), Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale et Danièle Boni-Claverie ont été interpelés, puis relâchés quelques heures plus tard.
Samedi 08 octobre, l’Alliance des forces démocratiques (Afd), une autre coalition de 12 partis de l’opposition a organisé une marche (de boycott) de ce projet de Constitution qui enregistre des changements, dont l’élimination de la limite d’âge à la présidence de la République, la création d’un sénat et d’un poste de vice-président.
La campagne référendaire pour le projet de la nouvelle Constitution s’ouvre le 22 octobre pour s’achever le 29. Le vote du peuple est attendu pour le 30 octobre.
LKO